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PAJU : Solidarité avec Arafatsonia, Jeudi, Septembre 18, 2003 - 09:28
PAJU
Près de dix ans jour pour jour après la «Déclaration de Principes» d'Oslo pour la Paix au Proche-Orient, et un an après l’attaque du quartier général de Yasser Arafat, Ariel Sharon a décidé que sa guerre totale contre les droits nationaux du peuple palestinien passe par une phase à laquelle il aspire depuis le début: l'élimination du Président palestinien élu, Yasser Arafat et avec elle l'éradication de toute infrastructure nationale palestinienne et de l'OLP. Le mercredi 17 septembre 2003 Source : PAJU (Palestiniens et Juifs unis) Près de dix ans jour pour jour après la «Déclaration de Principes» d'Oslo pour la Paix au Proche-Orient, et un an après l’attaque du quartier général de Yasser Arafat, Ariel Sharon a décidé que sa guerre totale contre les droits nationaux du peuple palestinien passe par une phase à laquelle il aspire depuis le début: l'élimination du Président palestinien élu, Yasser Arafat et avec elle l'éradication de toute infrastructure nationale palestinienne et de l'OLP. Ariel Sharon ne s'est jamais caché d'en faire son objectif. Comme l'a fait Ehoud Barak au sein du parti travailliste, Ariel Sharon s'est toujours opposé à la signature des accords d'Oslo. Son parti fustigeait alors le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin allant, jusqu'à son assassinat en novembre 1995, jusqu'à le traiter de nazi. Rappelons-nous que Lea Rabin, la veuve de Yitzhak Rabin, a publiquement fustigé Sharon et Netanyahu en les accusant d’être les grands responsables de l’assassinat de son mari par leur opposition haineuse au processus de paix. Rappelons-nous aussi que Madame Rabin a refusé de serrer la main et à Sharon et à Netanyahu en public. Cependant elle tenait encore des liens d’amitié avec Yasser Arafat qui était devenu le partenaire de Yitzhak Rabin dans le rêve d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. À Camp David en juillet 2000, Barak a exigé des Palestiniens qu'ils renoncent au droit international comme base de négociation, Ehoud Barak a voulu leur faire porter le chapeau de son propre refus de la Paix. Il a ouvert avec Ariel Sharon la voie au soulèvement palestinien, et à la guerre coloniale totale en Palestine occupée: l’éradication des infrastructures de l'ANP et en particulier de ses services de sécurité par des assassinats sélectifs , des raids, des bombardements, des arrestations en masse, ainsi que l’asphyxie économique par un réseau de barrages , par une politique de couvre-feux, de destructions de maisons, de sièges, de points de contrôle, de routes de contournement, la continuation de la construction de colonies et l’expropriation de terres palestiniennes. . la réoccupation de tout un pays. Il faut y ajouter l’intensification de la colonisation jusqu'à l'érection d'un réseau de murs d'annexion à l'intérieur de la Cisjordanie. Murs symboles de la vision d'avenir du gouvernement d'extrême droite israélien, qui préfère prendre la responsabilité d'un cycle de sang dans la région, qui préfère assassiner les leaders du Hamas (malgré leur trêve unilatérale) et de nombreux civils au risque prévisible, tout en sachant que ces assassinats extrajudiciaires amèneront des représailles contre la population israélienne, population qui s’avère des cobayes dans un sinistre jeu de manipulation à caractère idéologique de la part d’Ariel Sharon et ses acolytes. Des attentats meurtriers déjà prévus par un général devenu Premier Ministre israélien, qui ne voit chez son propre peuple que des «dommages collatéraux» qui lui permettent d’atteindre ses objectifs idéologiques (nettoyage ethnique de la population palestinienne) ... plutôt que d'envisager la paix, une paix autre que celle des cimetières. «Liquider» le Président élu Yasser Arafat après l'avoir assiégé depuis des mois, c'est mépriser évidemment le peuple palestinien et ses choix, et c'est choisir la guerre dans toute la région. Le peuple palestinien a répondu à Ariel Sharon en se pressant en masse à la Muqata'a et en manifestant dans toutes les villes palestiniennes malgré les couvre-feux, pour soutenir et protéger son Président menacé par les chars, trente ans après une autre prise de Palais Présidentiel (par l'armée) à Santiago du Chili. Ariel Sharon attend-il un feu vert des États-Unis? La communauté internationale, l'Europe, le Canada, doivent empêcher le meurtre, arrêter le bras fou de la barbarie, de la guerre, de la colonisation et imposer enfin la logique du Droit. Le temps est venu de constater qu’il faut envisager un changement de régime à Tel Aviv, car tant et aussi longtemps qu’Ariel Sharon et Likoud seront au pouvoir il n’y aura aucune possibilité d’avoir la paix au Proche Orient. Il est bien entendu que le gouvernement Bush n’exercera aucune pression réelle sur Ariel Sharon car monsieur Bush entre dans une année d’élection et dépend du vote de la droite chrétienne qui appuie inconditionnellement la politique d’Ariel Sharon. Ajouter à cela l’influence du lobby pro-israélien aux États Unis. Conséquemment, PAJU exprime sa solidarité au Président Yasser Arafat, au peuple palestinien, à sa résistance, à l'OLP et à l'ANP. PAJU veut aussi exprimer sa solidarité avec tout le mouvement pour la paix en Israël. PAJU demande au Canada de toute urgence : -Tout en félicitant le Ministre des Affaires Étrangères du Canada pour la clarté et sagesse de sa position sur l’Irak tel qu’exprimée dans La Presse du samedi 13 septembre 2003, PAJU demande au Canada d’intervenir d'urgence au sein de l'ONU et du quartette(U.E., Russie, États Unis, Nations Unies) pour l'envoi d'une force de protection internationale en Palestine. L’intervention des Nations Unies est aussi souhaitable en Palestine qu’en Irak et le Ministre Graham devrait constater cela sans équivoque sur la scène internationale. - PAJU demande au Canada la suspension de l'accord de libre échange avec Israël et la suspension de toute coopération scientifique, politique et autres tant qu'Israël refusera de respecter ses obligations internationales. Il est à souhaiter que cela se traduise par la réanimation des forces progressistes à l’intérieur d’Israël, et la chute de Likoud. La communauté internationale doit assumer ses responsabilités en assurant la protection du Président palestinien Yasser Arafat ainsi que la protection de la population palestinienne. Pour information : Rezek Faraj, (514) 865-7908 |
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