Jonathan Lepage écrit:
"Si vous aviez perdu plusieurs membres de votre famille et des amiEs à un groupe d'individu, la colère pourrait facilement prendre le desssus peu importe le niveau d'éducation ou de l'argent."

Es-tu capable d'appliquer cette lecture aux Palestiniens-nes, qui ont perdu dix fois plus de gens à cette guerre que les Israéliens?

Mais de toute façon, je ne crois pas que ce soit "la colère" d'individus qui soit le moteur de cette guerre. Il y a des fats: les Palestiniens-nes ont été expropriés-es par la collectivité internationale; aujourd'hui, ils et elles cherchent à protéger le peu qui leur reste alors que le gouvernement d'Israël poursuit le vol de leur terres, de leur eau, l'assassinat de leur population et de leurs leaders, etc. Il ne s'agit pas de "colère" mais d'un processus politique identifiable d'oppression d'une part et de résistance de l'autre.

"Pourquoi croyez vous que les problèmes ont durée si longetemps en Irlande?"
Et durent encore. Parce que l'Angleterre maintient en place un gouvernement colonial qui scinde le pays en deux. Là aussi c'est politique et social avant d'être affectif et personnel, même si les médias tentent de donner l'image d'une guerre de religions.

Martin

Tu as raison, c'est vrai que les représailles devraient également être taxées de terrorisme, je craignais juste que cela semble confu si je répétais le mot... Pour moi, représaille = vengeance minable et c'est tout aussi condamnable. Je sais que bien des actes de l'État d'Israël ne sont pas même "motivés" par des attentats (eau potable coupée, barrages, etc)

Zelda écrit: "...c'est vrai que les représailles devraient également être taxées de terrorisme".
Je dirais même plus: accepter la notion de "représailles" (constamment imposée dans la lecture que présente de l'actualité les médias de droite), c'est déjà concéder à l'agresseur une justification pour son geste.
Ça deviendrait évident si les médias commençaient à décrire les mesures palestiniennes comme des "représailles" pour l'occupation et les meurtres commis par Israël. Pourtant ce serait bien plus justifié que de parler de représailles quand c'est Israël qui verrouille l'oppression par des actes de répression.

Martin