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Services de garde : La FTQ met en garde contre l’improvisationNicolas, Lundi, Septembre 1, 2003 - 09:46 (Communiqués | Alternatives constructives | Femmes / Women / Mujeres | Poverty | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
FTQ
Montréal, le 29 août 2003 – C’est en apportant un certain nombre de bémols quant à la qualité des informations fournies, à la période choisie pour mener la consultation et à l’absence complète du volet garde en milieu scolaire, que la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a présenté ce matin son mémoire dans le cadre de la consultation sur les scénarios de financement et de développement des services de garde. Pourquoi tant de précipitation Tout en réaffirmant que les services de garde constituent un volet important de la politique familiale au Québec et que celle-ci est une condition essentielle pour faciliter la conciliation travail-famille, le secrétaire général de la FTQ, M. René Roy, a fait part des inquiétudes de la centrale, notamment sur la précipitation et la période choisie « loin d’être idéale pour favoriser une participation démocratique ». Actualiser et élargir l’étude de l’ISQ Sur la question de l’accessibilité, la FTQ considère réaliste l’objectif de 200 000 places « mais nous demandons que l’enquête de l’Institut de la statistique du Québec qui a permis d’atteindre ce chiffre soit actualisée et même élargie pour inclure, entre autres, des données pour l’ensemble du territoire québécois sur les besoins particuliers et ceux liés aux horaires atypiques, et pour la garde à temps partiel », a fait valoir pour sa part Mme Suzanne Amiot, vice-présidente de la FTQ. Projets novateurs et nouveaux partenariats Faisant état d’une expérience novatrice mise sur pied au Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) qui a permis d’offrir des services de garde supervisés au domicile à prix abordable non seulement pour les membres du syndicat mais également à des parents de la collectivité, la vice-présidente de la FTQ a demandé « que de tels projets novateurs soient reconsidérés à la lumière d’autres partenariats ». Rappelons que 70 municipalités se sont dites intéressées à participer à la mise en place de telles mesures. Aucun des scénarios n’est retenu par la FTQ Revenant sur les scénarios de développement et de financement présentés par le gouvernement, M. Roy a indiqué clairement que « partant de l’information fournie, aucun des scénarios ne répond à l’ensemble des préoccupations déjà énoncées par la FTQ dans ce dossier. Pour pouvoir discuter de chiffres, nous avons besoin d’un portrait beaucoup plus complet que celui qui nous a été soumis pour consultation et d’une véritable commission parlementaire sur le sujet ». Le gouvernement doit faire ses devoirs en matière de financement En conclusion, le secrétaire général de la FTQ a mentionné que la centrale n’est pas complètement fermée à l’idée de revoir les modalités de financement du réseau des services de garde, mais sans précipitation ou improvisation. « En toute dernière instance, on pourrait considérer une indexation du 5 $ actuel, mais il faudrait également penser à indexer les programmes de soutien aux familles les plus démunies. Mais d’abord et avant tout, le gouvernement doit faire ses devoirs et aller chercher le manque à gagner du côté d’Ottawa, ce que M. Charest s’était engagé à faire durant la dernière campagne électorale », a conclu M. Roy. La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus d’un demi-million de membres dont plus du tiers sont des femmes. |
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