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Grève à Radio-Nord: 150 personnes participent à une marche de solidarité à Rouyn-NorandaNicolas, Mardi, Août 26, 2003 - 08:31
CSN
CONFLIT DE TRAVAIL A RADIO-NORD - La Présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, donne un appui inconditionnel aux employés en grève de Radio Nord Communications. 150 personnes participent à une marche de solidarité à Rouyn-Noranda ROUYN-NORANDA, le 25 août - Plus de 150 personnes ont répondu à l'appel lancé par les employés en grève de Radio Nord Communications en Abitibi-Témiscamingue. Ils ont marché dans les rues de Rouyn-Noranda pour envoyer un message clair à la direction de l'entreprise et pour manifester leur mécontentement face au conflit de travail qui perdure depuis maintenant 10 mois. La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a pris la parole pour rappeler que la CSN supporte les employés en grève dans la lutte qu'ils mènent pour l'obtention de leurs revendications. Elle a ajouté que cette bataille se fait au nom de la démocratie. Madame Carbonneau est également venue dire à la direction de Radio Nord que c'est grâce aux employés et à la population de l'Abitibi-Témiscamingue, si elle a pu grandir. De plus, le représentant de la Fédération Nationale des Communications, Pierre Roger, a rappelé que Radio Nord s'est donnée une mission de développer les réseaux de communications de qualité dans les régions et qu'elle doit respecter sa mission. Le président du Syndicat des employé(e)s en communication (SECAT FNC/CSN), André Anglehart, estime que la manifestation d'aujourd'hui est très significative, tout comme les 20 milles signatures déposées en mai dernier réclamant l'amélioration des services offerts par Radio Nord Communications en Abitibi-Témiscamingue. Il a mentionné que dix mois de grève c'est long, parce que les enjeux sont importants, comme le maintien d'emplois dans la région plutôt que de les voir glisser vers l'extérieur. 150 personnes sont venues dire que le conflit de travail avait assez duré et que l'entreprise devait démontrer une volonté de maintenir et de renforcer ses services aux quatre coins de la région. Selon le SECAT, Radio Nord Communications doit demeurer un acteur important dans le développement de la région. La présence d'une radio et d'une télévision régionales est primordiale pour permettre à l'Abitibi-Témiscamingue de se prendre en main. Depuis 10 mois, la population est privée d'informations régionales à la télévision en raison de la situation de monopole de l'entreprise (affiliée aux réseaux SRC, TVA et TQS), la population est littéralement déconnectée de la Le président du SECAT déplore toutefois l'absence de la députation régionale et des leaders socio-économiques qui semblent faire la sourde oreille devant le cri du coeur lancé par la population. La présidente CSN Claudette Carbonneau et André Anglehart invitent la population à sensibiliser leurs députés et leaders économiques au rôle qu'ils peuvent jouer afin de favoriser un règlement du conflit. Ils ont le devoir de défendre les objectifs des gens d'ici qui se battent pour le maintien de leurs emplois. Les employés de Radio Nord Communications sont en conflit de travail depuis le 25 octobre 2002. La soixantaine d'employé(e)s en grève luttent pour le maintient des emplois en Abitibi-Témiscamingue au détriment d'une centralisation des effectifs et des opérations vers l'Outaouais. Ils réclament également le respect des engagements salariaux véhiculés dès les premières Les prochaines séances de négociation ont été fixées, par le médiateur Jacques Lessard, aux 2, 3 et 4 septembre 2003 à Rouyn-Noranda. |
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