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NON MERCI !
DE NOUVELLES ASTUCES DE LOTO-QUÉBEC ET DU GOUVERNEMENT POUR RETIRER DAVANTAGE D’ARGENT DES JOUEURS COMPULSIFS
Lors de la présentation du premier budget du gouvernement Charest nous apprenions qu’il était demandé à Loto-Québec de rapporter davantage de dividendes dans les poches du gouvernement.
Pour ce faire, Loto-Québec devra couper dans ses frais administratif mais cela ne sera pas suffisant pour remplir la « commande »... Loto-Québec devra, comme elle le fait à chaque fois, s’ingénier à trouver de nouvelles façons d’augmenter l’offre pour les « jeux » de hasard et d’argent et/ou tout simplement amener les actuels joueurs à y dépenser davantage d’argent.
La semaine dernière nous apprenions que Loto-Québec avait l’intention d’améliorer son « programme de gratuité » pour récompenser les gros joueurs. La société d’État a donc lancé un appel d’offre concernant des appareils portatifs qui seraient en mesure de faire un suivi informatisé des joueurs aux tables ! Le but est en autre de permettre aux croupiers d’offrir instantanément (ou presque) des « récompenses » aux gros joueurs. Cette notion d’instantanéité des primes ou récompenses est une des causes du succès des loteries vidéo et du grand nombre de joueurs compulsifs qui s’adonnent à ce « jeu » de hasard et d’argent. Loto-Québec a donc trouvé une façon de transposer les qualités addictives des loteries vidéo aux très payants jeux de tables (les mises y sont plus importantes). Il s’agit ici d’une habile tentative d’appliquer un des principes de l’utilisation de techniques béhaviorales (1) où le joueur est conditionné à penser fréquemment « gains » afin de le retenir au jeu : Induire et maintenir le comportement tandis que le joueur perd de l’argent. Voilà qui est édifiant. Le gouvernement Charest compte sur un plus grand nombre de joueurs compulsifs pour boucler le budget de notre « Belle Province » !
De plus cette mesure permettra non seulement à Loto-Québec de savoir combien les gros joueurs dépensent mais aussi d’avoir des informations nominatives sur ceux-ci. Des banques de données qui pourront, à coup sûr, servir à notre fleuron de « l’industrie du vice » afin de solliciter plus efficacement les joueurs à dépenser leur pécule aux casinos.
DES LOTERIES VIDÉO DANS LES ARCADES !
Il y a quelques mois je recevais un courriel m’avisant que des loteries vidéo se retrouvaient dans des arcades de jeux. Sceptique, je me rendis à une arcade près de chez moi pour constater que tel était le cas… Je n’ai pas effectué la tournée des arcades du Québec mais il semble, selon plusieurs de mes correspondants, que cela soit assez fréquent ! Dans l’arcade que j’ai visitée le bar où se trouvaient les machines de loteries vidéo était situé tout au fond et il n’était séparé de l’espace de jeux des jeunes que par un mur de verre. Les seules personnes présentes dans ce « bar » étaient à jouer aux loteries vidéo.
Encore une fois, le manque de scrupule du gouvernement et de sa société d’État est scandaleux. En acceptant le voisinage des loteries vidéo et des jeux d’arcades, Loto-Québec crée une dangereuse association dans la tête des jeunes entre les jeux d’adresse et de stratégie et les « jeux » de hasard et d’argent qui eux ne demandent aucune habileté ou stratégie particulière et qui ne sont en fait que des « taxes volontaires » (Jean Drapeau) déguisées en jeux. Il est fort à parier que le jour de leur 18 ans, de nombreux jeunes qui se tiennent dans ces arcades auront le désir de franchir ces portes, demeurer jusque là interdites, et qui donnent accès à ces « jeux d’adultes » que représentent pour eux les loteries vidéo. Une sorte de rite de passage qui pourrait s’avérer funeste pour plusieurs d’entre-eux.
La présence de loterie vidéo là où il y a des arcades est presque criminelle. La recette (loteries vidéo et arcade) est bonne pour faire de nos jeunes de futurs joueurs compulsifs. Mais est-ce bien ce que nous voulons ? Je parie que, comme moi, vous répondez « NON » !
Il est urgent que le gouvernement demande à sa société d’État de retirer immédiatement les loteries vidéo qui se retrouvent dans des arcades ou qui les voisinent de façon indécente. Nous sommes en droit ici d’exiger de notre gouvernement et de Loto-Québec un minimum d’éthique. L’avenir de nos enfants en dépend…
Personnellement, je souhaiterais même que les « jeux » de hasard et d’argent (2) soient soumis aux mêmes règles du jeu (lois et règlements) que l’industrie du tabac… qu’en pensez-vous ?
Alain Dubois, éditeur de www.Jeu-Compulsif.info
(1) -Les principes inspirés de la psychologie béhaviorale (Skinner et Cie) sont abondamment utilisés par l’industrie des jeux de hasard et d’argent Ex :
• -Attirer les joueurs potentiels à la machine.
• -Inciter les joueurs à commencer à l'actionner en la rendant attrayante.
• -Maintenir le comportement du joueur pendant des périodes relativement longues.
• -Induire et maintenir le comportement tandis que le joueur perd de l’argent.
(2) Selon le sondage réalisé dans le cadre du Forum sur le jeu pathologique, 5 % des Québécois se considèrent eux-mêmes joueurs pathologiques mais ce pourcentage représente probablement une sous estimation de la réalité. Puisque le fait de d'admettre sa dépendance ou sa toxicomanie représente déjà un pas difficile à franchir...
-Voici quelques statistiques de Santé et Bien-être Canada:
26,8 % des joueurs pathologiques ont tenté de se suicider ;
37 % des joueurs pathologiques volent jusqu’à 5000 $ par année à leur employeur ;
14 % d’entre eux s’absentent du travail des journées entières dans le but de s’adonner à des jeux de hasard ;
36 % perdent leur emploi en raison de problèmes associés au jeu ;
83 % des joueurs compulsifs empruntent de l’argent auprès d’amis, de parents et d’établissements bancaires pour rembourser leurs dettes de jeu ;
-Une étude effectuée par un chercheur de l’Université du Manitoba indique qu’un joueur compulsif coûte en moyenne 56 000 $ à la société.
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Les statistiques ne disent pas (du moins, pas à ma connaissance) le nombre d'assisté(e)s, de chômeur(se)s, de retraité(e)s et autres petit(e)s salarié(e)s se ruinent aux jeux à espérer de se sortir de la pauvreté. [ ] |
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En guise de réponse à votre commentaire, un extrait tiré de mon préscédent texte "Les invasions barbares des jeux de hasard et d’argent" "Une taxe de misère ou une taxe à la misère ? Où pensez-vous qu'il s'achète le plus de billets de loteries et que l'on s'adonne le plus au vidéo-poker (loteries vidéo) ? À Westmount, St Lambert ou dans Hochelaga-Maisonneuve, Centre-Sud, Pointe St-Charles ? Posez la question, c'est y répondre. Ce sont les plus pauvres d'entres-nous qui s'adonnent le plus à ces jeux de hasard et d'argent et ce, dans l'espoir de sortir un jour de leur misère (1). On place à la tonne des terminaux de Loto-Québec dans tous les dépanneurs, des machines de loteries vidéo dans les bars, là où il y a de l'alcool puisque ce puissant désinhibiteur fait jouer d'avantage. Si vous visitez les dépanneurs des quartiers pauvres de Montréal vous constaterez qu'il est fréquent d'y rencontrer des assistés sociaux et des retraités dépensant 40, 60 ou 80 dollars dans l'achat de billets de loterie. Si vous allez dans les casinos, surtout la première semaine du mois, vous réaliserez que visiblement la plupart des joueurs ont peu d'argent et qu'il y a là aussi une forte proportion d'assistés sociaux, de chômeurs, de retraités et de membres de communautés asiatiques. Plusieurs d'entre eux ont la couche aux fesses afin de ne pas perdre leur tour sur leur machine... au cas où ils auraient une petite envie. La nuit, le spectacle est encore plus désolant. Attirer les touristes fut le motif invoqué par Loto-Québec pour élargir les heures d'ouverture la nuit. Pourtant, en ces heures, les joueurs compulsifs sont de toute évidence en nette majorité dans les casinos, et les touristes à peu près absents. Si ce n'est pas une taxe de misère ça, qu'est que c'est ?" ALAIN DUBOIS (1) Institut national de la santé publique du Québec et de la Direction de la santé publique de Montréal-Centre. Lire aussi à ce sujet l'excellent article du journal The Gazette « VLTs target the poor » - ajout du 12 nov. 2002 Non ADQ www.nonadq.com [ ] |
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L'article et le commentaire sont très bon et inguiètant. Hélas, ceux et celles qui devraient lire cette articles ne le lisent pas, ou, du moins, très peu d'entres eux/elles le lisent. En fait, je voulais dire dans mon commentaire (ce n'était pas très claire, je l'avoue) que le gouvernement se garde bien de publiciser l'impacte négative sur la population. Bien sûr, ces statistiques sont publiées dans les journaux et accessible au public, mais le regard est détourné par de la grosse pub de loto qui nous dit qu'on a absolument besoin d'un grateux. Denis [ ] |
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Bonsoir Alain, J'ai lu votre article avec intérêt. Vous concluez avec ce qui suit: "Il est urgent que le gouvernement demande à sa société d’État de retirer immédiatement les loteries vidéo qui se retrouvent dans des arcades ou qui les voisinent de façon indécente. Nous sommes en droit ici d’exiger de notre gouvernement et de Loto-Québec un minimum d’éthique. L’avenir de nos enfants en dépend… Personnellement, je souhaiterais même que les « jeux » de hasard et d’argent (2) soient soumis aux mêmes règles du jeu (lois et règlements) que l’industrie du tabac… qu’en pensez-vous ?" Paulette: Je suis entièrement d'accord. Vous faites mention des enfants, ont-ils encore une place??? J'ignore ce qu'il en est dans les autres provinces canadiennes mais, pour ce qui est du Québec, je me demande quel avenir nous préparons aux jeunes générations, et ceci pas seulement pour ce qui concerne les jeux de hasard. Vous mentionnez l'adresse d'un site internet, que j'irai certainement visiter, il serait peut-être intéressant, si ce n'est déjà fait ;-), de mettre une pétition en ligne. Amicalement, Paulette Giroux [ ] |
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Oui... il existe effectivement une pétition en ligne sur ce sujet, malheureusement le nombre de signatures n'est pas très important. Il semble que les gens hésitent à "déposeré des infos perso sur le réseau Internet..... Vous trouverez cette pétition sure le site (www.jeu-compulsif.info) mais pour un aacès direct voici son url: http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=636 ALAIN DUBOIS JEU COMPULSIF INFO www.jeu-compulsif.info [ ] |
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Merci Alain, C'est signé :-) Amicalement, Paulette Giroux [ ] |
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Je ne suis pas d'accord avec la demande du gouvernement d'augmenter les profit de Loto-Québec car cela va faire beaucoup de mal au gens qui en sont dépendant. Sauf que, les gens qui jouent au jeux de hasard jusqu'à perde leur maison et leur job. Ben, c'est triste a dire, mais il le font par choix. On a toujours le choix de mettre un 25$ dans la machine ou non. Je dit pas que c'est facile, mais on a tous des choix faire dans la vie, et nous sommes les seul responsable du chemin que l'on trace. Libre a vous de me "blaster" Je suis capable de prendre la critique Jonathan Lepage [ ] |
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Le jeu compulsif n'est pas un choix mais une maladie; tout comme l'anorexie, la boulimie, la toxicomanie, l'alcoolisme, etc. Le joueur compulsif a besoin de jouer comme un alcoolique a besoin de boire. Pour que Loto-Québec augmente ses profits, il faut qu'il y ait plus de revenu au niveau de la mise. Or, il doit y avoir plus de joueurs et/ou plus de mise. Pour ce faire, il faut que Loto-Québec fasse en sorte que la loterie soit perçu comme un bien essentiel («pour monter dans la haute sphère de la société, la loterie est LA solution»). C'est comme pour l'alcool, la pub nous la montre socialisante. On n'a pas besoin de loterie et Loto-Québec s'organise pour qu'on en ait besoin. Qui va en payer le prix? Les joueurs compulsif (et ceux en devenir)! Denis [ ] |
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Le jeu compulsif serait une maladie ? J'en doute, du moins au départ,avant de devenir un posible trouble du comportement. Existe-t-il une étude scientifique sérieuse, objective, qui puisse relié un élément physique à ce comportement ? Pour l'alcoolisme on peut prouver que les cellules produisent plus de réticulum endoplasmiques lisses qui se charge de traiter l'alcool. L'individu a alors besoin de plus d'alcool pour obtenir le même effet. Mais ce n'est pas la preuve directe d'une maladie physique. Certains chercheurs ont pu voir que certaines personnes étaient mieux prédisposées à produire plus facilement cette partie de la cellule et en ont fait une maladie génétique,je crois qu'ils ont pris un raccourcis trop facilement. Ce ne sont pas les cellules qui choisissent de porter le verrre à la bouche et ce ne sont pas elles non plus qui peuvent décider d'arrêter. Je crois que comme l'alccolisme le jeu compulsif est au départ un problème d'un mauvais comportement personnel, plus facile de rejeter la faute sur la société, la maladie ou autre. Mais au départ je crois que c'est l'appât du gain facile par la loto, le sentiment d'euphorie qui semble nous éloigner de nos problèmes quotidiens. Celui qui offre n'est pas le seul responsable, celui qui utilise a aussi sa part de responsabilité. En faire une maladie dont le seul vecteur de transmission est Loto Québec est je crois prendre un raccourcis. Je ne prend pas la défense de Loto Québec, bien sûr leur marketing est basé sur "l'efficacité", le profit max. Mais quand j'achète un 6/49 j'en acchète pour 2,3$ pour me débarasser de la monnaie. Pourquoi mon voisin sent-il le besoin d'y passer son chèque de sécurité sociale ou de paye ? Ne serait-ce pas non plus dû à une éducation sociale axée sur la consommation ou tout simplement un défaut humain qui peut être commun ? Nous avons remplacer les coupons de nourriture au début 1900 parce que cela identifiait les pauvres gens et on disait qu'ils étaient discriminé. On leur donne un chèque, pour qu'ils aient le droit de le dépenser comme ils l'entendent. C'est très bien, l'envers de la médaille c'est des situation comme on le rapporte ici, autant pour les assités que des salariés. Quand nous trouvons des raisons comme la maladie, ne leurs offrons-nous pas une déresponsabilisation facile de leurs comportements ? Le gouvernement cherche plus de $$ pour ses coffres, si ce n'est Loto Québec, c'est Hydro Québec, si ce n'est pas ces sources ce sera des imp^ts et taxes, au bout du compte c'est le peuple qui paye pareil, adultes comme enfants. C,est mon opinion. Alain Thomas [ ] |
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À lire: "LOTERIES VIDÉO : D’obscure règles de fonctionnement…" [ ] |
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Bonjour Thomas, Vous soulèvez de nombreuses et intéressantes questions qui peut être trouveront réponses si tu visites le site www.jeu-compulsif.info Schématiquement... Je crois que le jeu compulsif est une pathologie complexe qui dont la (ou les) cause(es) peur(vent) varier selon les individus : être psychologique (ex : suite à un deuil, une dépression, une émotion que la personne veut annihiler, etc.) social (ex : la pauvreté, un emploi aliénant… un espoir d’une vie meilleure) et même physique (ex : Le rôle des différents neurotransmetteurs tels l'endorphine et la dopamine semblent jouer dans cette dépendance un rôle tout aussi important que pour la dépendance aux drogues neuro-stimulantes tel la cocaïne). Mais toujours, la personne essaie de fuir ou d'exprimer un besoin ou un malaise intérieur… L’intérêt de notre gouvernement pour les jeux de hasard et d’argent a commencé à prendre de l’ampleur peut de temps après l’accord de libres échanges avec les État-Unis… I.E au moment ou nos économies devaient être de plus en plus concurrentiels : baisse importantes des impôts des compagnies et des plus fortunés de nos citoyens. Pour remplir les coffres de l’état les gouvernements se sont tournés vers des taxes régressives : TPS, TPS et des taxes indirectes tels les jeux de hasard et d’argent loteries vidéo, casinos). Somme toutes, se sont les plus pauvres d’entre-nous qui ont vue leur fardeau fiscal s’alourdir. Et qui achètent le plus de billets de loto, jouent aux bingos ou aux loteries vidéo ? Les citoyens de Westmount ou ceux de Pointe St-Charles, CentreSud ? La véritable question est: Dans qu’elle société voulons nous vivre ? Il s’agit ici d’un choix de société… À la canadienne… à l’américaine ou à l’européenne ? Avec ou sans filet social significatif ? Pour ma part plus de 30% de mes revenus s’en vont en impôt… et ça ne me dérange pas le moins du monde car je tiens à ma qualité de vie… et à vivre dans une société juste et équitable. Tout ce qui nous en éloigne mérite (selon moi) d’être dénoncé… Bien que je ne sois pas contre leur légalisation, je ne crois pas qu’il est souhaitable que nos gouvernements fassent la promotion des jeux de hasard et d’argent tout comme d’ailleurs l’alcool, le tabac ou des drogues (advenant leurs légalisations). Je préfère nettement payer un juste et équitable impôt et vous ? Alain Dubois Non ADQ www.nonadq.com [ ] |
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Pourquoi Loto-Québec? Le jeu de hasard est un problème qui semble nous avoir choisi. Éliminons-le, et il surgira de l’ombre par une mafia. Nationalisons-le, et l’État deviendra mafieux. Le meilleur choix pour limiter les dégâts est sans doute un choix stratégique : comment allons-nous faire? Mais d’abord, il importe que le gouvernement change sa façon de compter. Oui, le loto est bon pour l’économie. Il engendre des déplacements de capitaux et fait travailler des gens, ce qui hausse le PIB. Pour M. Charest, le loto cré la croissance, la croissance est bonne, donc le loto est bon. Toutefois, mon bon sens me dit qu’une autre façon de compter serait plus appropriée. Le loto ne produit rien. C’est un «divertisement» que l’on se paye (comme les courses de F1, d’ailleurs). Globalement, Loto-Québec coûte extrêmement cher : il y a des bâtisses à payer et à entretenir, des employés à payer -qui pourraient travailler ailleurs et offrir de quoi d’autre au même salaire sans hausser les dépenses globales-, des dépressions à soigner, des suicidés à enterrer, des familles à rescaper, des publicités, des publicités et des publicités à faire passer encore et encore et encore et encore à la télé. Et des gratteux à gratter. Somme toute, Loto-Québec n’est un revenu que si on calcule le bilan monétaire d’une façon purement locale. C’est un revenu tout comme un accident d’auto est un revenu, puisque les accidents créent de la job pour les vendeurs d’auto, les mécaniciens, les opérateurs de towing, les assureurs et les journalistes de Quebecor. Personnellement, je ne serais pas heureux de créer de la job de cette façon là. Je considérerais ça comme une perte. Mais M. Charest s’en réjouit, puisque le casino engendre la croissance économique… [ ] |
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Voilà un point de vue original (message ci-haut "Parent")... Je double la mise :c) Bien entendu que les "jeux" de hasard et d'argent (Loto-Québec) créent des emplois et peut être une certaine croissance... Mais d'un autre coté les coûts sociaux qui y sont associés sont très substantiels. Les statistiques de Santé et Bien-Être Canada que l'on retrouve dans l'article sont révélateurs : 26,8 % des joueurs pathologiques ont tenté de se suicider ; 37 % des joueurs pathologiques volent jusqu’à 5000 $ par année à leur employeur ; 14 % d’entre eux s’absentent du travail des journées entières dans le but de s’adonner à des jeux de hasard ; 36 % perdent leur emploi en raison de problèmes associés au jeu ; 83 % des joueurs compulsifs empruntent de l’argent auprès d’amis, de parents et d’établissements bancaires pour rembourser leurs dettes de jeu. Une étude effectuée par un chercheur de l’Université du Manitoba indique qu’un joueur compulsif coûte en moyenne 56 000 $ à la société. Et ce c'est sans compter toute l'argent qui va directement aux crimes organisés et aux commerces qui leur sont associés: blanchiment d'argent; shylock (prêts usuraires); prêts sur gages; bars et autres débits d'alcool. On peut presque dire que le gouvernement finance le crime organisé et que la légalisation des loteries vidéo à été finalement une bonne affaire pour eux (les organisations criminelles). ALAIN DUBOIS Non ADQ www.nonadq.com [ ] |
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Dossier G20 | |
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Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...
Liste des activités lors de ce « contre-sommet » à Toronto Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones... Centre des médias Alternatifs Toronto 2010.mediacoop.net Media Co-op Toronto http://toronto.mediacoop.ca Toronto Community Mobilization www.attacktheroots.net (en Anglais) |
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CMAQ: Vie associative | |
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 Collectif à Québec: n'existe plus. Impliquez-vous ! |
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