L’affaire Marie Trintignant: fausse route
Je vais peut-être choquer, mais il le faut bien tant le décès de marie Trintignant devient l’objet d’une tribune politique. France 2 a même ressorti pour l’occasion l’enquête douteuse sur la violence conjugale, enquête pourtant dénoncée par Elisabeth Badinter et Marcella Iacub, figures intelligentes du féminisme.

Je suis homme, et en tant que tel je condamne sans appel le recours à la violence telle qu’elle a été exercée par Bertrand Cantat. Il doit répondre de ses actes.

Mais dans un article paru dans Libération du 7 août sous la plume de Marie-Joseph Bertini (La violence sexiste tue), l’auteure profite de ce drame pour remettre la compresse sur la généralisation de la violence masculine. C’est pour le moins abusif et peu honnête. L’auteure généralise, refuse les circonstances atténuantes de la passion et demande des circonstances aggravantes, fait de la jalousie une analyse un peu trop rapide, victimise la femme en citant cette phrase du journaliste Luc Delfosse: “... il faudra bien qu’un jour l’homme cesse d’être un loup pour la femme