La loi, sur le « mariage » entre personnes de même sexe, que le Gouvernement du Canada veut faire adopter, suscite certaines questions fondamentales.
Il est surprenant de constater l’absence de vue philosophique sérieuse et la faiblesse de résistance que présentent nos élus, tant à Québec qu’à Ottawa, aux groupes de pression, minoritaires, qui veulent imposer leur point de vue à la majorité des Canadien(ne)s. À moins que ceci ne soit, de la part de certains de nos politiciens, qu’une tactique pour s’assurer des votes aux prochaines élections. Pour appuyer leur revendication ces groupes de pression (gais et lesbiennes) se rabattent sur la Charte des droits et libertés, interprétée superficiellement, et lancent celle-ci au visage des juges et des décideurs publiques, comme une menace toute-puissante en croyant ainsi obtenir gain de cause.
Le gouvernement fédéral, par la voix du Premier Ministre et celle du Ministre de la Justice, affirme vouloir abolir la discrimination en uniformisant la loi sur le mariage pour la rendre applicable à tous les couples, hétérosexuels ou homosexuels. N’est-ce pas simplement jeter un voile pour camoufler une réalité qui n’en demeurera pas moins évidente : celle de l’existence d’individus homosexuels dans notre société? Croit-on pouvoir suppléer à une éducation de compréhension et d’acceptation, qu’il faut promouvoir envers une minorité d’humains qui ont une orientation sexuelle différente, en reconnaissant aux personnes, gais et lesbiennes, l’accès au mariage qui, de par sa nature, ne peut exister que pour les couples hétérosexuels? N ‘y a-t-il pas un grand risque d’accentuer ainsi le rejet de ces citoyen(ne)s et d’alimenter encore plus la discrimination de la part des personnes hétérosexuelles qui pourraient voir, dans cette loi, une atteinte à leurs prérogatives fondées sur la nature humaine? De plus, en affirmant que cette loi ne contraindrait pas les croyances religieuses, qui seraient libres de l’appliquer ou non, ne manque-t-on pas l’objectif premier car par le fait même, si la loi était en vigueur on créerait ainsi une discrimination, réelle cette fois-ci, qu’on dit pourtant vouloir éliminer?
Comme toute autre personne les gais et les lesbiennes ont des droits civils et juridiques, ce qu’a reconnu le Québec par la loi sur l’union civile des personnes de même sexe. Revendiquer le « mariage », entre homosexuels et entre lesbiennes, est une aberration dans la définition de l’acte lui-même. En faisant abstraction de tout credo religieux, « marier » c’est unir deux éléments différents, personnes, couleurs, etc., dans le but de créer un troisième élément, troisième élément que ne pourrait créer l’union de deux personnes de même sexe. Ceux et celles qui se servent de la Charte des droits et libertés pour revendiquer le « mariage », entre personnes de même sexe, oublient que le mot « égalité » ne veut pas dire « uniformité ».
De plus, que des gais et des lesbiennes puissent adopter des enfants est, selon nous, faire violence à ces derniers car c’est par l’attention affective, qu’il reçoit d’un couple hétérosexuel, que l’enfant, garçon ou fille, acquiert son identité sexuelle à travers le complexe d’Oedipe. Comment un enfant, « adopté » par des gais ou des lesbiennes, pourra-t-il s’identifier positivement à un sexe autre que celui de ses « parents adoptifs »? Comment pourra-t-il apprendre la complémentarité entre un homme et une femme, prototypes de l’humanité? Faut-il s’incliner devant une minorité et nier le droit fondamental de l’enfant à une éducation pleinement épanouissante?
Nous sommes plusieurs à utiliser le même ordinateur. Un autre utilisateur devait aller sur le net de toute urgence. Je reprends donc.
Le mot «gai» signifie enjoué. Tandis que le mot «gay» signifie homosexuel (réf.: Larousse 1998, p. 468). Mais, souvent les gens l'écrivent avec un «i» au lieu d'un «y». En plus, il arrive souvent que le mot «gay» désigne aussi une homosexuelle. Pour certaines personnes, «gays et lesbiennes» seraient un pléonasme.
Le mot «lesbiennes» a, pour moi, connotation négative quand on dit «homosexuels et lesbiennes» ça sonne dans mes oreilles comme «homme et femelle». J'y vois du mépris même si ce n'est pas le cas; C'est peut-être à cause du millieu [ultra]conservateur où mon enfance et adolescence a trempé. C'est plus fort que moi.
Je ne crois pas avoir dit que le mot «lesbiennes» signifie «bibitte». J'ai l'impression de voir «homosexuels et bibittes» quand il est écrit: «homosexuels et lesbiennes».
Je suis d'accord avec vous quand vous dites :« Votre remarque [...] démontre à quel point les mots, de notre si belle langue française, ont leur importance». Aussi, les mots ont souvent plusieurs significations et certains évoluent avec le temps. Un type a dit un jour: «Quand vous m'adressez la parole, définissez-moi chaque mot que vous employez.»
Pour ce qui est du mot «mariage», il existe 4 ou 5 définitions, peut-être même plus. Pour moi, le «mariage» est le contraire de «liberté».
Je n'insinue pas que ce soit votre cas. Je m'amuse simplement en vous faisant remarquer que pour plusieurs, de plus en plus nombreux, "liberté" est synonyme de "nombrilisme" :-))
Vous avez raison. Dans certain cas, «liberté» est synonyme de «nombrilisme», surtout dans ce que j'appelle la «gauche propre».
Comme j'ai écrit plutôt, le mot «mariage» a plusieurs sens, et le sens que j'y donne est indirectement lié à ce que j'ai vu au cours des 17 dernières années. J'ai assisté à 3 mariages (1) (en 1986, 1991 et 1996). Je connais et j'ai connu plus d'une quinzaine de couple de mariés(2) dans ma génération (30-45 ans). Plus de la moitié sont ou étaient d'intérêt, certains du spectacle et le reste par sécurité. Et dans tout ce beau monde, seulement 2 couples de mariés existent encore aujourd'hui(3). Bref, le sens que je donne est «illusion», «marchandise». Le monde dans mon milieu ne se marie pas par épanouissement, pour procréer ou par conviction religieuse mais pour approbation. Pour moi, la liberté s'est d'être le moins possible casé, étiqueté. Dans le mariage, on devient casé et on se noie dans une illusion, une liberté fictive. Et une liberté fictive a l'effet contraire de la liberté réelle. Je suis peut-être nombriliste mais qui ne l'est pas.
Amicalement
Denis
(1) 2 à l'église (des cousins à moi qui sont athées et non pratiquant(les couples ont divorcé 7 ans plus tard)) et 1 à la cours.
(2) Incluant les trois mariages. Seulement 4 ou 5 ont été célébrés à l'église.
(3) Le premier mariage (datant d'il y a 20 ou 25 ans) était de peur. Le deuxième (datant d'il y a 7 ans) était un prétexte à faire un party (ils me l'ont dit tous les deux).
Vous avez raison. Dans certain cas, «liberté» est synonyme de «nombrilisme», surtout dans ce que j'appelle la «gauche propre»."
Paulette: "la gauche propre"? C'est la première fois que je vois cette expression ;-). À quand le centre? Quand trouverons-nous un équilibre, pas trop de gauche et pas trop de droite?
Vous avez écrit:
"Le monde dans mon milieu ne se marie pas par épanouissement, pour procréer ou par conviction religieuse mais pour approbation. Pour moi, la liberté s'est d'être le moins possible casé, étiqueté. Dans le mariage, on devient casé et on se noie dans une illusion, une liberté fictive. Et une liberté fictive a l'effet contraire de la liberté réelle. Je suis peut-être nombriliste mais qui ne l'est pas."
Paulette: Croyez-vous vraiment que la liberté c'est de ne pas être marié? La liberté c'est avant tout un état intérieur. Je ne crois pas que dans le "mariage" on vit une "liberté fictive", le "mariage" est un choix de couple. C'est certain que ce n'est pas toujours facile, mais est-ce que la vie est un jardin de roses? Une vie de couple, ça se construit dans le respect l'un envers l'autre, jour après jour.
Il est certain qu'il y a de nombreux couples qui divorcent dès la première petite tempête, mais ce sont souvent d'éternels enfants qui font rapidement une autre expérience avec une autre personne. Pour vivre en couple il faut, au départ, décider de le faire, et non pas se marier en se disant que si ça ne va pas il y a toujours le divorce, la loi de la facilité. Évidemment ici ne je ne parle pas des cas où il y a violence, alcoolisme, etc. etc., qui font en sorte que la vie de couple doit rapidement devenir insupportable.
Je suis surprise par ce que je lis, je connais moi aussi beaucoup de couples qui ont divorcés, par contre je connais également beaucoup de jeunes couples, avec des enfants, qui semblent être très heureux. C'est possible que, pour une partie, ça dépend du milieu où l'on vit.
Mais... notre société est-elle encore faite pour la famille? Il y aurait beaucoup à écrire sur ça :-(
«Paulette: "la gauche propre"? C'est la première fois que je vois cette expression ;-). À quand le centre? Quand trouverons-nous un équilibre, pas trop de gauche et pas trop de droite?»
Réponse : "la gauche propre" est de l'ironie. Cette expression vient d'un copain (il m'a dit une fois sarcastiquement: «les gens de "la gauche propre" t'es retrouvent au 5 à 7 du CMAQ»). Je l'utilise depuis quelque mois. Elle désigne les idéalistes qui ont de beaux principes mais qui ne sont pas foutus de les appliquer. Généralement, ces gens viennent de la grande bourgeoisie, ont des études universitaires et sont assez égocentriques. Pour eux, on pourrait dire que "liberté" rime avec "nombrilisme". Ce sont des gens qui partent dans de grandes discussions philosophiques comme, par exemple, du sens que devrait prendre la révolution. En d'autres mots, ce sont des gens qui ne veulent pas se salir.
J'ignore à quand un centre. Et pourquoi absolument une gauche, une droite, un centre? Pourquoi pas un oblique? Pourquoi deux pôles?
«Paulette: Croyez-vous vraiment que la liberté c'est de ne pas être marié? La liberté c'est avant tout un état intérieur. Je ne crois pas que dans le "mariage" on vit une "liberté fictive", le "mariage" est un choix de couple. C'est certain que ce n'est pas toujours facile, mais est-ce que la vie est un jardin de roses? Une vie de couple, ça se construit dans le respect l'un envers l'autre, jour après jour.»
Réponse : Oui, je le crois. Je ne peux pas être libre dans le mariage telle que je le vois et le conçois aujourd'hui. Je crois en l'accouplement, en la famille (aussi diversifiée est-elle) mais pas au mariage.
«Mais... notre société est-elle encore faite pour la famille?»
Réponse : Il m'arrive souvent de me poser cette question. Comme qui dirait, c'est une question à cent piastre. Chu peut-être trop cassé pour y répondre.
Amicalement,
Denis
Une Personne ben Ordinaire qui n'a pas de réponse à tout.
En réponse à votre message "Mon opinion sur la question, du 14 août à 9:29 heures.
Vous écrivez :
»Puisqu'on me demande si gentilement mon opinion sur la question, la voici : Laissez les gays se marier si ça leur chante. »
"C'est pas tant une question de droit que de dire "nous aussi nous pouvons nous aimer à la folie, jusqu'à fusionner". Encore une fois, il y a une différence importante, de l'ordre du symbolique, entre l'union civile et le mariage."
Paulette : Il est bien question de droit et de DROIT puisqu’il s’agit d’un projet de loi. L’amour entre deux personnes n’a rien à y voir. Deux personnes de sexe opposé peuvent s’aimer et faire un projet de vie commune, elles se « marient » même si elles ne le font pas officiellement. Par contre, deux personnes de même sexe, qui font un projet de vie commune, s’ « unissent » elles ne se marient pas, ce qui ne les empêche absolument pas de s’aimer. La différence fondamentale réside dans le fait qu’on peut « marier » uniquement des contraires.
Je suis d’avis que le fait de transférer ce débat à la Cour suprême constitue un abus de droit flagrant!
Sans doute que de nombreux avocats, autant du fédéral que de chacune des provinces, ainsi que des avocats représentant des groupes homosexuels, défileront devant la Cour suprême pour faire valoir leur point de vue. Pour quel résultat? Je me demande comment des avocats peuvent penser apporter des éléments de poids pour justifier cette demande. Ce n’est pas parce que des individus font appel à la Charte des droits et libertés que cela crée un droit. Chacun(e) a des droits fondamentaux qui tiennent compte de ses particularités.
Je crois que le seul résultat certain est qu’il en coûtera, inutilement, des millions (argent des contribuables), autant au fédéral qu’à chacune des provinces et je suis d’avis que c’est inadmissible, ce sera de l’argent de moins pour des services essentiels.
Pour ce qui est des sondages, il y a une nette différence entre des sondages, qui varient d’un jour à l’autre, et les groupes de pression, mentionnés dans l’article, qui eux représentent une minorité, sans doute 3 à 5% de la population.
Peut-être ai-je mal compris, mais il me semble qu'actuellement c'est le gouvernement Chrétien qui a demandé un avis à la Cour suprême quant à la légalité-constitutionalité de son avant-projet de loi. Il me semble que c'est sage puisque s'il s'avérait que le dit avant-projet était contestable devant les tribunaux, mieux vaut prévenir le coup que d'aller de l'avant. Cette attitude risque de sauver des sous et bien des tracasseries avocassières...
Il est désolant de constater la judiciarisation du politique. Remarquez cependant que c'est un corolaire de l'adoption de l'idéologie de l'État de droit. C'est sûr qu'il serait plus intéressant que les politiciens mettent leurs culottes et acceptent d'avoir des opinions et des projets politiques mais comme ce n'est pas le cas...
Il me semblait, à moi, que cet avant-projet de loi était bel et bien un exemple de la politique qui reprend ses droits (et le dessus sur la judiciarisation). M'enfin...
Ce qu'a fait le gouverne-ment liberal n'est pas prudent mais odieux. Au lieu de dire oui et s'attiré les foudres de certains, Ils passent la puck aux juges non élus. Belle acte démocratique non? C'est tu pas beau ca le pouvoir du peuple.
"Peut-être ai-je mal compris, mais il me semble qu'actuellement c'est le gouvernement Chrétien qui a demandé un avis à la Cour suprême quant à la légalité-constitutionalité de son avant-projet de loi. Il me semble que c'est sage puisque s'il s'avérait que le dit avant-projet était contestable devant les tribunaux, mieux vaut prévenir le coup que d'aller de l'avant. Cette attitude risque de sauver des sous et bien des tracasseries avocassières..."
Paulette: Si je ne m'abuse le gouvernement Chrétien est dans l'eau chaude. Des homosexuels ont obtenu, en Ontario, un jugement leur accordant le droit au "mariage" (ça ne veut pas dire que parce qu'on est juge on a du jugement...), alors le gouvernement Chrétien n'a pas d'autre choix que celui de se prononcer car je crois que les anglophones sont, plus encore que les francophones, contre l'idée du "mariage" homosexuel.
Évidemment, comme vous le mentionnez, il aurait été préférable que les élus mettent leur culotte mais, comme il arrive souvent ils préfèrent jouer à l'autruche, c'est plus profitable politiquement, et confier la tâche à la Cour suprême. D'ici à ce que la Cour suprême se prononce, plusieurs homosexuels auront sans doute obtenu un jugement à l'effet qu'ils peuvent se "marier". J'appelle ça du "cassage de bras", on vous met devant un fait accompli.
Je pense que, sur le plan juridique, c'est astucieux de la part du gouvernement Chrétien de soumettre la question à la Cour suprême, en faisant comme si ledit gouvernement était (plusieurs députés sont contre) pour le "mariage" des homosexuel(le)s. Ce sera ceux qui sont contre à faire la preuve que c'est en dehors du sens commun, que ça ne respecte pas la "loi naturelle" ;-), que ça va à l'encontre du patrimoine culturel des Canadien(ne)s, qu'un droit est accordé en tenant compte des particularités des personnes, etc. etc..
Si, comme je le crois, ce sont ceux qui sont contre qui ont gain de cause, le gouvernement libéral pourra affirmer aux groupes de pression homosexuel(le)s qu'il n'est en rien responsable, que c'est le plus haut Tribunal du pays qui s'est prononcé. Et, vu que plusieurs députés libéraux sont contre le "mariage" des homosexuel(le)s, le gouvernement aura gagné sur tous les plans.
Je ne crois pas que cette attitude sauve des sous, au contraire, la revendication pour le "mariage" homosexuel n'aurait jamais dû faire l'objet d'un débat. Le gouvernement fédéral n'avait qu'à passer une loi instituant l'union civile pour les homosexuel(le)s. Ici au Québec je crois qu'il y a des homosexuels qui vont s'adresser à la Cour d'appel en septembre prochain. Par l'union civil les droits civils et juridiques de ces personnes étant reconnus, je crois qu'on aurait dû avoir la décence de ne pas gaspiller l'argent du Peuple pour revendiquer encore davantage, surtout qu'il s'agit de revendiquer la reconnaissance d'un acte, le "mariage", qui ne peut se faire qu'entre des contraires.
En date du 15 août à 13:16 heures, dans ton commentaire, "Mon très bien aimé Lobo", tu écris:
"Je ne suis pas à la source de l'homosexualité. La nature était divine au départ. Voir Romain 1:24@32"
Paulette: Tu as piqué ma curiosité ;-)), j'ai vérifié. Tu en sais des choses toi! Comme la majorité des gens je connais l'histoire de Sodome et Gomorrhe, mais je n'avais jamais remarqué qu'il était question de rapports homosexuels dans le nouveau Testament.
L'argument de la "loi naturelle" ne tiens pas. Le mariage est une institution éminament humaine et, surtout, culturelle. Les exemples donnés ne sont pas des exemples de mariage mais de procréation, de reproduction de l'espèce. Évidement que, dans certains cas, pas tous, il faut deux être de sexe différent pour en donner un troisième (ou beaucoup plus). Sauf que la plupart des être vivants ne se 'marient' pas, ils s'accouplent, se reproduisent et puis c'est tout. En dehors de quelques mamifères sociaux, il n'y a que rarement 'famille' et 'vie commune' et certainement pas de 'vie de couple'.
Même chez l'humain, il n'est pas certain qu'il y ait de 'loi naturelle' et 'universelle'. Les formes d'organisations sociales sont extrêmement variables. Le mariage n'a pas toujours existé, le couple et la famille non plus. Il y évolution et changement, c'est évident.
Finalement, je ne peux m'empêcher de noter qu'il est dangeureux d'évoquer la 'loi naturelle'. Cela a servi à justifier les pires conneries et attrocités de la civilisation occidentale. Où en serait-on si on écoutait les tenants de la 'loi naturelle'??
Utiliser l'argument de la 'loi naturelle' c'est comme utiliser un argument religieux. Ça tue le débat puisqu'il s'agit d'abord et avant-tout d'un argument d'autorité. De plus, ça a tendance à dépolitiser un débat hautement... politique.
"Ben oui la loi naturelle tiens pas, pis tiens donc, toujours la même référence(cette fois si subliminal un peu) à la lutte contre le patriarcat et l'authorité!!!"
Paulette: Personnellement je refuse le patriarcat ;-)), mais je refuse aussi le matriarcat. L'Univers est créé par le "mariage" de l'élément féminin et de l'élément masculin et c'est seulement quand nous réussirons, enfin, à accepter que, bien que différents, la femme et l'homme sont égaux et complémentaires que nous réussirons à avoir un monde meilleur.
Et ca ca s'appelle l'education. Ou conditionnement prend comme tu veux. Meme l'esprit le plus brillant peut etre affecter par le conditionnement. Le mariage n'as pas toujours existé mais l'union charnelle non sterile oui. Car sans cette union la race serait éteinte. Essaye toi de faire passer des electrons(negatifs) dans un isolant(Non-conducteur) pis dis a l'electron la loi de la nature tient pas. Qu'il va passer si il veut passer.
"la plupart des être vivants ne se 'marient' pas, ils s'accouplent, se reproduisent et puis c'est tout. En dehors de quelques mamifères sociaux, il n'y a que rarement 'famille' et 'vie commune' et certainement pas de 'vie de couple'."
Paulette: Lorsqu'un mâle et une femelle s'accouplent, ils "marient" leur contraire, seul ce "mariage" peut donner la vie. Trouvez-moi un seul cas où l'"accouplement" de deux mâles a donné la vie ;-).
Vous écrivez:
"Utiliser l'argument de la 'loi naturelle' c'est comme utiliser un argument religieux. Ça tue le débat puisqu'il s'agit d'abord et avant-tout d'un argument d'autorité. De plus, ça a tendance à dépolitiser un débat hautement... politique."
Paulette: L'"argument de la loi naturelle" n'est pas un "argument religieux", mais il y a certainement un élément d'autorité, autorité d'une loi naturelle, immuable, que, sauf politiquement, aucun être humain ne pourra changer. Tout se crée par le "mariage" du positif et du négatif, du mâle et de la femelle! ;-)) Regardez autour de vous! Nier les lois naturelles équivaut à conduire un Peuple vers la décadence.
C'est un argument qui n'a aucun fondement, facile raccourcis que de prétendre que la majorité des êtres vivants se reproduise par division cellulaire. La majorité croissent par division cellulaire, oui, mais les mammifères, dont l'espèce humaine fait partie, ne se reproduit pas par division cellulaire. Elle le fait par ses gamètes et en fournissant des chromosomes, 23 paires par sexe mâle et femelle. Bio 101 Diversité et évolution du vivant cégep Bois de Boulogne.
Les autres technologies ne sont pas "naturelles" et surtout pas le clônage. Deux mâles ne donnent rien, deux femmelles non plus, on a besoin d'une femmelle (au ens bio) pour la p`riode de gestation de 9 mois.
Honnêtement, s'était plus une boutade que d'autre chose.
Ceci dit, je continue de penser que d'associer la reproduction dans le monde animal au mariage est abusif. C'est comme comparer des pommes pis des oranges. Si on veut faire une bonne comparaison, il faudrait comparer la reproduction à la sexualité. Hors l'humain à ceci de particulier qu'il peut baiser tout le temps et que la sexualité, à cause du plaisir, n'est pas strictement associée à la procréation. La sexualité chez l'humain a une double fonction: la reproduction et le plaisir.
Comme l'immense majorité des séances de baise dans les couples mariés n'ont pas pour but la procréation et comme, d'autre part, une majorité des enfants naissent hors-mariage, je vois mal pourquoi on refuserait aux gays le droit de se marier sous prétexte que leur pratiques sexuelles ne mènent pas à la procréation et sont stériles.
C'est un fait et l'origine du mots prend ca source dans la procreation. Le sexe comme plaisir c'est recent, C'est la décadence qui nous a amener la(Je m'en plain pas) Aucun Animal ne baise par plaisir. Pour eux, c'est l'odeur qui regie tout. Nous on a inventé la contraception et on en a fait la promotion en parlant du safe sex. Le plus gros mensonge de tout les temps le sida n'est pas une maladie mais un syndrome, et il n'est pas transmissible sexuellement.... Depuis le sida, Les enfants sont dénigré....
"Comme l'immense majorité des séances de baise dans les couples mariés n'ont pas pour but la procréation."
Paulette: Je pense que c'est ce qui fait que nous n'arrivons pas à nous entendre`;-).
Effectivement la relation sexuelle d'un couple hétérosexuel n'a pas pour seul but la procréation. Ceci contrairement aux animaux qui s'accouplent uniquement au temps du rut, pour perpétuer la race.
La différence réside dans le fait que nous ne sommes pas uniquement, comme les animaux, des membres d'une race qu'il faut perpétuer, mais également des personnes pour qui le but du "mariage" est aussi la recherche de leur unité fondamentale, ce qui fait qu'il y a attirance sexuelle même en dehors de la période de fertilité de la femme. Pour vous il s'agit de "séances de baise", moi je préfère parler des "jeux de l'Amour" qui tendent vers la réalisation de l'unité. La femme étant le miroir de l'anima intérieur de l'homme et l'homme étant le miroir de l'animus intérieur de la femme, par l'acte d'Amour chacun se retrouve unifié dans ses deux polarités, féminine et masculine.
Si vous ne voyez que des "séances de baise", dans l'acte d'Amour, ceci explique peut-être que pour vous il n'y a rien de différent entre un couple hétérosexuel et un couple homosexuel. Il est cependant indéniable que, lors d'une relation sexuelle, deux personnes de même sexe ne peuvent atteindre leur unité intérieure, parce qu'étant de la même polarité chacune est pareille à l'autre.
Amicalement,
Paulette Giroux
[ ]
Sujet:
Centre communautaire UNIQUEMENT pour homosexuel(le)s
Où est la logique? Comment le Premier Ministre du Canada peut-il affirmer publiquement qu’il veut éliminer toute forme de discrimination, par une loi reconnaissant le « mariage » entre personnes de même sexe, alors qu’une décision des élus fait la preuve qu’ils considèrent que les personnes homosexuelles sont tout à fait différentes des personnes hétérosexuelles?
Les contribuables ont payé 3.6 millions pour la construction d’un centre communautaire uniquement pour homosexuel(le)s? Ce centre serait construit « à l’angle des rues Sainte-Catherine et Wolfe ».
En date du 30 août 2002, le Ministre fédéral Allan Rock annonçait une aide de 1.2 million$ : « Nous avons convenu que le temps était venu de permettre à la communauté gaie et lesbienne d’avoir un centre communautaire donnant accès à des services, à des lieux de rencontres et d’organisation d’évènements », a déclaré le ministre Rock . » (journal Le Soleil, 31 août 2002, page A3). Et les enfants dans tout ça?
Dans le même article on écrit que le Ministre québécois, André Boisclair (PQ) a mentionné que le choix de financer ce centre a été fait par le Québec. Le gouvernement provincial contribue pour 1.2 million$ et la Ville de Montréal donnera également 1.2 million$.
Je n’ai jamais vu un centre communautaire où il est mentionné que ledit centre a été construit, comme lieu de rencontres, uniquement pour les hétérosexuel(le)s.
Qui fait de la discrimination? Heureusement que le ridicule ne tue pas!
Sans doute que les enfants handicapés n'ont pas autant de poids politique? N'est-ce pas durant la même période que le gouvernement a diminué l'aide accordée aux parents d'enfants handicapés?
Je vous suggère de lire l'article d'Alain Dubois, "NON MERCI", un élément de plus qui démontre à quel point nous préparons une société décadente pour les jeunes générations.
Je vous suggère également l'article "Le droit d'être nous-mêmes". C'est bien.
Amicalement,
Paulette Giroux
[ ]
Sujet:
Nous avons la liberté de faire évoluer les institutions
Je crois qu'il faut faire attention avant de décréter que tel ou tel comportement relève de la loi naturelle. Les scientifiques étudient la nature depuis un bout de temps et on est encore loin de tout comprendre. Nicolas a bien raison de mettre en garde contre cette logique... Bien des choses ont été justifiées selon des lois naturelles qui se sont avérées des justificatiosn inventés pour justifier l'injustifiable. (Mais je ne vous soupçonne bien entendu d'aucune pulsion mauvaise ;-)
C'est élégant de parler en terme d'une logique de la différence, de positif-négatif, de masculin-féminin, mais ce n'est pas très utile pour décrire des phénomène humains complexes. Suivant une telle logique, il faudrait aussi voir le mariage entre un Noir et un Blanche comme plus naturel qu'un mariage au sein de la même couleur de peau. Les gauchers avec les droitières, les aveugles avec les voyants, les grands avec les petites, les blondes avec les cheveux noirs, les hétéro avec les homos, etc.
Personne ne nie que la reproduction passe chez les mammifères humains par un acte hétérosexuel. C'est une loi naturelle. Mais il n'y a pas de loi naturelle concernant le mariage, qui - on s'entend tout le monde là-dessus- est quelque chose de bien plus important que le simple acte de reproduction, qui est surtout une question de friction et d'échange de fluides corporels..
Le mariage est une contruction sociale, une des institutions créée par des humains pour établir des sociétés stables. Nous avons la liberté de faire évoluer les institutions. Les bonnes institutions évoluent avec le contexte, avec les mutations de mentalités, sans toutefois renier leur principes fondamentaux.
Pour moi le mariage est avant tout une alliance entre deux humains qui se disent que pour le meilleur et le pire ils seront là l'un pour l'autre dans cette vie si tumultueuse. Pour moi il est là le principe de base que l'intitution du mariage ne devraient jamais abandonner.
Le mariage homosexuel n'a rien à voir avec les problèmes que vit la famille dans nos sociétés. Les foyers brisés, les familles déchirées, ce sont surtout des hétérosexuels qui en sont responsables. Le problème qu'ont nos contemporains à s'engager solidement n'a pas d'orientation sexuelle.
Pour qui veut éviter le "chaos" et la "décadence", la possibilité pour un plus grand nombre de type d'union d'accéder au mariage devrait être source de réjouissance. Les communauté qui veulent survivre et prospérer ont tout intérêt à célébrer ce qui leur amène de la stabilité.
Aussi, je lis sur ce forum de nombreuse inquiétudes par rapport à la famille, et au fait que l'État nuit à la famille par ses politiques... Pourtant, les familles (avec enfant) recoivent une aide importante de l'État redistributeur: allocations familiales, garderie à coût modique, congés parentaux, éducation presque gratuite jusqu'à l'université. L'État cherche à protèger les enfants (mais il manque de ressource). Des reculs se sont produit dans les dernières années sur ce front, gracieuseté du déficit zéro. Mais il demeure qu'au Québec en 2003 il est beaucoup plus facile de s'en sortir avec des enfants qu'en 1950. Mes parents aime bien me rappeler à quel point aujourd'hui tout est plus facile que dans leur temps... On trouve même qu'il prend un peut trop de place cet État, mais en même temps on s'en plaint quand il ne nous donne pas ce que nous voulons ou qu'il donne à ceux que nous ne voudrions pas.
J'aimerais aussi revenir sur ce raisonnement de Paulette :
Paulette: "Il ne faut pas tout mélanger. Chez-moi les enfants sont inclus et nous sommes très tolérants envers eux, mais ils ne bénéficient pas encore de tous les droits des adultes. Ma voisine est une femme, si elle se stationne dans un endroit réservé pour les handicapés (ce qu’elle n’est pas) elle paiera une amende, par contre moi je m’y stationne sans crainte, pourquoi? Parce que moi j’ai une vignette pour handicapée, alors j’ai un droit qu’elle n’a pas, droit qui m’est donné dû à mes particularités. Il serait ridicule de la part de ma voisine, qui n’a aucun handicap, de revendiquer le même droit que moi sous prétexte que nous sommes toutes les deux des femmes."
Je crois respectueusement que c'est vous qui mélangez tout selon ma perspective. Vous utilisez les enfants comme exemple et ensuite les personnes handicapées pour expliquer que tout les droits ne sont pas dus aux personnes différentes. Il est normal qu'une personen en bonnr santé ne puisse pas se guarer dans un espace réservé aux handicapés, de même que les enfants ne soit pas inclus à l'ensemble des activité et n'est pas tout les droits. C'est ici une question de capacités différentes. Les homosexuels ont la capacité de se marier, de s'apporter soutient mutuels de s'engager. Et comme je ne considère pas que la reproduction soit une condition sine qua non au mariage, je ne les trouve "déficients" d'aucune manière à ce sujet.
Je le répète, un monde plus fort passe par des structure familales fortes, par des enfants qui grandissent et s'épanouissent dans des milieux enrichissants et aimant. Un monde fort est un monde où les individus qui font le choix d'avoir des enfants sont biens et épaulés par la communauté et que ceux qui aiment les personne de même sexe ne considèrent pas leur amour comme déviant ou incomplet. Les mariés homosexuels ne n'auront sans doute jamais accès à la parentalité directe, comme plusieurs hétérosexuels. Mais rien ne les empêchent d'apartenir à des familles élargies, de participer eux aussi à l'éducation des enfants de leur milieu.
Le mariage est en mauvais état. Je vous soumet humblement que c'est en élargissant sa définition qu'il survira aux mutations rapides de la conscience humaine en cette ère de communications globale et de dissolutions de plus en plus néfastes des liens sociaux. S'attacher à une recette qui a servi dans le passée n'est pas toujours garant de succès. L'évolution est source d'angoisse et de confusion, mais en bout de ligne c'est la clé de notre succès en tant qu'espèce.
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Sujet:
Toi tu parles d'uniformisation comme tous les autres
Les differences, le pouvoir, les classes, les sexes ca va toujours exister. Les gays n'ont pas a s'approprier un droit qui etait réservé anciennement au couple dans le but de procréer. Aujourd'hui on a tout melanger le sexe n'est plus vu comme acte reproductif mais comme acte de plaisir. Les gays ne peuvent se reproduire et n'ont pas les deux modeles a donner a l'Enfant. Les garderies a 5$ c'est dans le but de faussement socialiser le jeune et l'eloigner le plus possibles de ses PROCHES. C'est prouver que plus tot l'enfant est sorti du milieu familial plus il va avoir de probleme social adulte. Tout les mouvements qui se veulent PRO-LIBERATION DE quoi que se soit voit l'homme et la femme au travail. Les enfants n'Existent pas c'Est une entrave a liberté. Tout comme l'égalité, ce dont tu nous parles, la liberté a fait couler beaucoup de sang. Pourtant personne n'Est égal et totalement libre c'est des utopies sources de malheur et non source de bonheur
C'est normal qu'il y ait plus de couple hetero marier qui divorcent. Environ 99% des couples humains de la planete sont hetero. La stabilité n'est plus "possible" parce qu'on a demoniser l'homme et donner tout les privileges a la femme, qui serait idiote de pas s'en servir au moindre petit conflit. Ce qu'elle fait tres souvent...environ 75% des divorces sont demandé par des femmes. Et pour les gays, la stabilité on repasera, Ok il y en a des stables(Il y a des Exceptions a toutes les regles) mais c'est rarement le cas. Lodo le maitre en disinformation qui parle de liberté d'égalité. Si je suis plus GRAND que toi je suis pas EGAL. C'Est quoi ce jeu la?
Là tu n'aide pas le débat en m'accusant de désinformation. Moi je parle de mes convictions profondes, de mes principes moraux. Libre à toi de t'y intéresser, mais prière de nous sacrer patience avec des accusations qui ne sont pas des arguments.
La stabilité n'a rien à voir avec une suposé "démonisation" de l'homme. Bien que les hommes n'ont pas toujours la côte dans certains milieux, il serait faux de prétendre que de manière globale la société démonise les males. Au contraire, on a plein de repères et de modèles d'hommes. C'est encore pas mal plus facile, selon moi, d'être un homme hétéro bien dans sa peau qu'un homme homo bien dans sa peau.
Le manque de stabilité serait donc selon toi la faute des femmes qui ont tout les privilèges... Les femmes ont acquis plusieurs droits dans le siècle dernier, mais des privilèges? Le droit de divorcer est un droit important, même quand on est en faveur de la famille. C'est le droit de ne pas rester dans une relation rendue pourrie, de souffrir inutilement d'un situation invivable. On peut certainement reprocher à nos contemporains la facilité avec laquelle ils empruntent cette voie, mais en mettre la faute sur le dos des femmes, c'est un peu court comme raisonnement. Les femmes désireraient donc le divorce pour des caprices? Les eux sexes sont responsable de l'état lamentable de la famille.
Quant à la stabilité des couples gays, je ne peux parler que de ce que je connais:
- 1 couple d'avocats gays (dont un qui est encore prêtre de l'Église catholique) : 4 ans de vie commune à ce jour
- 1 couple de jeunes de Québec: 2 ans et ça continue.
- Un collègue de travail qui est avec son conjoint depuis 6 ans.
- Un jeune gay de Québec pas mal courailleux
- Un couple de lesbienne : 15 ans
- Une jeune bi-sexuelle pas mal courailleuse
Bref, il y en a beaucoup d'exeption selon mon expérience. J'ajouterais que je connais bien des hétéro pas mal courailleux et d'autres engagés dans des relations plutôt stables.
C'est certain que si on se tient dans le bout des bars gays de Montréal ou de Québec ou dans les saunas qu'on peut se dresser un portrait pas mal différent. Mais il ne faut pas oublier que de nombreux homosexuels rejettent ces modèles et aspirent à des modèles plus stables. Et si les homosexuels qui désirent justement sortir du stérétype de l'assoiffé de baise veulent se marier, il ne faut que s'en réjouir.
Et en quoi le droit de se marier mettraient les homosexuels au-dessus des hétéros? Tu parle d'eux comme voulant s'"approprier" un droit appartenant aux hétérosexuels, comme si le fait pour les homo d'avoir ce droit l'enlèverait au hétéro. Je ne suis pas ta logique. Les gays qui veulent se marier ne réclament pas d'être pareil (uniforme) aux autres, il réclament le même traitement que les hétéro en ce qui concerne leurs unions. Il ne réclament pas le droit d'être mari et femme, il réclament le droit de pouvoir se marier avec le ou la partenaire élu de leur coeur.
Pourquoi se marier? Leur voeux on besoin d'etre sanctifié? Oui il y a des couples homosexuels stables je ne nie pas ca. Mais c'est plus rare un peu que chez l'hetero. Moi je veux des fondements sains pour le enfants. Et désoler si je te choque mais je crois que les couples gays ont comme un handicap a ce niveau. Et oui maintenant on divorce par caprice et c'est plus souvent la femme qui fait la demande. Ce que tu apelle des droits j'appelle ca des avantages. Le couple est déclaré mort au moindre heurt. On ne sait plus pardonner et accepter les défauts de l'autre. Moi si je veux marier ma soeur c'Est quoi qui m'en empeche? Je parles pas de mettre les heteros en danger mais bien de mettre la société elle meme en danger. Les tolerer et les respecter comme tout le monde, ca me va. Mais de la leur donner le droit a s'appeler famille ou foyer ou epoux et epoux. C'est charier un peu.
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Sujet:
Lodo - "Nous avons la liberté de faire évoluer les institution
Commentaire :-) sur votre commentaire « Nous avons la liberté de faire évoluer les institutions. » en date du 18-08-03 à 22 :04 heures.
Lodo : « Je crois qu'il faut faire attention avant de décréter que tel ou tel comportement relève de la loi naturelle. Les scientifiques étudient la nature depuis un bout de temps et on est encore loin de tout comprendre. »
Paulette : Impossible de nier la « loi naturelle », elle est inscrite dans la Nature. Je crois que, pour le plus grand bien de tous, certains scientifiques auraient intérêt à cesser de jouer aux apprentis-sorciers et à regarder la VIE.
Lodo : « C'est élégant de parler en terme d'une logique de la différence, de positif-négatif, de masculin-féminin, mais ce n'est pas très utile pour décrire des phénomène humains complexes. Suivant une telle logique, il faudrait aussi voir le mariage entre un Noir et un Blanche comme plus naturel qu'un mariage au sein de la même couleur de peau. Les gauchers avec les droitières, les aveugles avec les voyants, les grands avec les petites, les blondes avec les cheveux noirs, les hétéro avec les homos, etc. »
Paulette : Vous charriez pas mal :-)). Je vous parle de polarité et vous me parlez de couleur de peau, vraiment… ;-) j’espère que ce n’est pas avec de tels arguments que les juristes croient obtenir gain de cause devant la Cour suprême, car ce serait vraiment prendre les juges pour des tambours :-))
Lodo : « Personne ne nie que la reproduction passe chez les mammifères humains par un acte hétérosexuel. C'est une loi naturelle. Mais il n'y a pas de loi naturelle concernant le mariage, qui - on s'entend tout le monde là-dessus- est quelque chose de bien plus important que le simple acte de reproduction, qui est surtout une question de friction et d'échange de fluides corporels.. »
Paulette : Effectivement, la reproduction, qui n’est pas assistée médicalement passe par un acte hétérosexuel, c’est déjà, au départ, admettre que deux hommes ou deux femmes ne peuvent se « marier » pour se reproduire physiquement. Mais le « mariage » est plus que ça, c’est une fusion des deux polarités, femme et homme, par l’acte d’Amour chacun se retrouve unifié dans sa complémentarité.
Lodo : « Le mariage est une contruction sociale, une des institutions créée par des humains pour établir des sociétés stables. »
Paulette : Le « mariage » est une institution humaine qui ne fait qu’expliquer la loi naturelle. Appelez cette Loi naturelle Dieu(e), ou Cause première ou Loi cosmique, etc., qu’importe le nom, c’est un ordre établi et on ne peut y déroger sans saper les fondements mêmes de la société humaine.
Lodo : « Nous avons la liberté de faire évoluer les institutions. »
Paulette : L’avons-nous vraiment? Est-ce que ceux et celles qui ont plus de poids, financier et politique, ne nous imposent pas leur ligne de pensée? Croyez-vous vraiment que nous avons évolué sur le plan humain? Notre évolution ne s’est-elle pas limitée au plan technologique?
Lodo : « Les communauté qui veulent survivre et prospérer ont tout intérêt à célébrer ce qui leur amène de la stabilité. »
Paulette : N’avons-nous pas fait le contraire comme société. N’avons-nous pas tout mis en œuvre pour détruire au lieu de construire?
Lodo : « je lis sur ce forum de nombreuse inquiétudes par rapport à la famille, et au fait que l'État nuit à la famille par ses politiques... Pourtant, les familles (avec enfant) recoivent une aide importante de l'État redistributeur: allocations familiales, garderie à coût modique, congés parentaux, éducation presque gratuite jusqu'à l'université. »
Paulette : Croyez-vous vraiment que les politiques gouvernementales aident la famille? Nos enfants sont de plus en plus les enfants de l’État, père et mère sur le marché du travail pour faire marcher la grosse machine capitaliste et enfants en garderie. Évidemment on vous sort la rengaine voulant qu’un enfant en garderie devient plus sociable. Est-ce qu’avant d’être socialisés les enfants n’ont pas besoin de créer un lien affectif avec leurs parents? Est-ce qu’ils n’ont pas d’abord besoin d’être aimés et rassurés? Est-ce qu’ils n’ont pas besoin d’avoir une stabilité? Ils ont encore la couche aux fesses qu’on les parque en garderie, aux frais de l’État. J’ai entendu (T.V.) une personne affirmer qu’elle était pour les garderies à 5$ parce qu’elle pensait d’abord à son porte-feuille… L’enfant est presque devenu un bibelot qu’on déplace selon son bon vouloir, c’est un bien qu’on acquiert comme la maison, les voitures, le chalet, le 4X4, etc. etc.. À 5$ par jour c’est évident qu’un enfant… non… ça coûte pas cher!
Si vraiment l’État veut aider les familles, expliquez-moi comment il se fait qu’il ne laisse pas le choix aux parents? Selon un reportage que j’ai lu, un enfant en garderie coûterait 37$ par jour à l’État (aux contribuables). Pourquoi le même 37$ par jour, par enfant, n’est pas versé au parent (père ou mère) qui désire travailler à la maison pour éduquer lui-même son ou ses enfants? Pourquoi payer une éducatrice en garderie et ne pas reconnaître et payer le travail du parent au foyer? Par ses politiques l’État oblige les deux parents à aller sur le marché du travail, sinon c’est la pauvreté financière assurée. Il y aurait ici une belle cause à présenter à la Cour suprême, mais c’est vraiment trop humain, alors… ce n’est pas demain la veille.
Lodo : « Vous utilisez les enfants comme exemple et ensuite les personnes handicapées pour expliquer que tout les droits ne sont pas dus aux personnes différentes. Il est normal qu'une personen en bonnr santé ne puisse pas se guarer dans un espace réservé aux handicapés, de même que les enfants ne soit pas inclus à l'ensemble des activité et n'est pas tout les droits. C'est ici une question de capacités différentes. Les homosexuels ont la capacité de se marier, de s'apporter soutient mutuels de s'engager. Et comme je ne considère pas que la reproduction soit une condition sine qua non au mariage, je ne les trouve "déficients" d'aucune manière à ce sujet. »
Paulette : C’est effectivement une question de capacités différentes, les droits de chacun sont fonctions de ses particularités. Les homosexuels ont la capacité de s’unir, ils n’ont pas la capacité de se « marier » c’est-à-dire de faire UN parce qu’ils sont deux êtres pareils. Je présume qu’il n’est pas nécessaire de faire un dessin.
Lodo : « Le mariage est en mauvais état. Je vous soumet humblement que c'est en élargissant sa définition qu'il survira aux mutations rapides de la conscience humaine en cette ère de communications globale et de dissolutions de plus en plus néfastes des liens sociaux."
Paulette : Au départ, je ne crois pas que le mariage soit en si mauvais état que plusieurs voudraient le laisser croire pour gagner leur cause. Évidemment je présume que dans une grande ville c’est plus apparent, mais sortez des grands centres et vous verrez que le mariage et la famille font toujours partie des structures de notre société. De plus, même les familles élargies sont composées d’hommes et de femmes et non de personnes d’un seul genre.
Lodo : « S'attacher à une recette qui a servi dans le passée n'est pas toujours garant de succès. »
Paulette : Il n’est pas question ici d’une recette que nous pouvons essayer une fois et en jeter le résultat à la poubelle si elle ne réussit pas, nous parlons d’une loi qui, si elle était acceptée, nous lierait en tant que Peuple : nous engageons l’avenir de nos enfants !
Lodo : « L'évolution est source d'angoisse et de confusion, mais en bout de ligne c'est la clé de notre succès en tant qu'espèce. »
Paulette: Ne jouez pas du « violon » ;-), l’évolution n’est pas source d’angoisse et de confusion mais bien source d’épanouissement. Par contre la décadence, elle, est source d’angoisse et de destruction.
Je crois que le débat entourant le mariage mérite d'être pris très au sérieux. Il ne s'agit pas de modifier la loi sur les compagnies: elle concerne des êtres humains et mérite donc une attention et un respect très grand. Attention aux émotions qui peuvent nous emporter!
Je suis étonné que tout le débat se fasse uniquement en fonction des droits individuels. L'épanouissement véritable d'un être humain n'est possible que dans une société, et la société a le devoir de mettre des balises qui structurent les liens entre les individus. Tout centrer sur les droits personnels en oubliant le bien commun contribue à la faillite actuelle de notre société.
Je m'étonne également que l'on associe la reconnaissance des personnes de tendance homosexuelle avec le droit au mariage. Cela n'est pas du même niveau. Les règles qui régissent le mariage sont là pour dire ce qu'est le mariage et ce qui ne l'est pas. Ne pas reconnaître qu'une union entre personnes de même sexe est un mariage n'est pas une atteinte à l'égalité entre les personnes.
Pour démontrer cela, prenons deux exemples: pourquoi ne pourrais-je pas me marier avec ma soeur? Au nom de l'égalité et de la charte des droits, qu'est-ce qui m'en empêche? Et pourquoi un père ne pourrait-il pas se marier avec sa fille ou son garçon?
Et si moi je suis bien à vivre avec deux femmes, pourquoi ne pourrais-je pas me marier avec les deux? Nous ne faisons de mal à personne, nous sommes tous consentants et nous sommes bien. Est-ce que la société brime mes droits fondamentaux en ne me permettant pas de me marier avec deux personnes en même temps? Pourquoi limiter le mariage à deux personnes, n'est-ce pas aussi contre les droits de la personne?
Ces deux exemples démontrent, il me semble, que les droits individuels ne sont pas l'unique norme lorsqu'on parle de fonctionnement en société. Et la question du mariage se situe là.
Je ne crois pas que la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe soit constructive. Ce serait mettre tout sur le même pied, alors que ce ne l'est pas.
Atiphane écrit: "Pour démontrer cela, prenons deux exemples: pourquoi ne pourrais-je pas me marier avec ma soeur? Au nom de l'égalité et de la charte des droits, qu'est-ce qui m'en empêche? Et pourquoi un père ne pourrait-il pas se marier avec sa fille ou son garçon?"
Nous sommes ici dans un débat sur le mariage entre deux conjoint de même sexe. Les exemples donnés ici ne font que déplacer le débat à des lieux d'où il se situe vraiment. Nous ne discutons pas de polygamie ou d'endogamie familiale... Nous nous intéressons à un cas précis, celui du droit ou non de deux personnes de même sexe à se marier.
Mes arguments en faveur du mariage homosexuel sont pour beaucoup dans une perspective commune et pas seulement individuelle. Pour moi des communauté ou le membres sont dans des relations stables sont des communautés plus fortes. La reconnaisance via le mariage de l'amour entre deux personne favorise cette stabilité. Puisque des membres de notre société son homosexuels et sont dans des relations homosexuelles, nous avons comme société tout intérêt à leur ouvrir la voie du mariage s'ils désirent l'emprunter. Au contraire d'atiphane je crois donc que le mariage homosexuel est contructif.
Il est vrai que les règles régissant le mariage définissent ce qui est ou non un mariage. Pour le moment une relation homosexuelle ne permet pas d'accéder au mariage. Mais ces règles sont le fruit des institutions humaines, donc soumis à notre pouvoir de les modifier pour mieux les adapter à nos valeurs et principes moraux. Personne n'a écrit ces règles sur des tablettes de roches, elles ne sont pas immuables.
Dans la Grèce antique, la notion de citoyen excluait les femmes et les esclaves. Cette notion a évoluée.
Quand on devient plus decadent on devient plus libre. L'exemple proposé avec la soeur est tres bon, C'est une belle anologie on parle ici de comportement sexuel hors norme
1071–1127 – Vie de Guillaume IX d’Aquitaine, le plus ancien des troubadours connus. Sonnets d’amour à un garçon.
XVIe siècle – Amours de Michel-Ange et Tommaso dei Cavalieri.
XVIe siècle – Règne d’Henri III, dont les ‘mignons’ sont conspués par Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay.
1804 – Code Napoléon. Sous l’ influence du duc Jean-Jacques de Camba-Cérès, l’homosexualité est décriminalisée.
1837–1901 – Règne de l’Impératrice Victoria. Lois très dures contre les homosexuels (lesbiennes ignorées).
1873 – Suicide de Piotr Tchaïkovski, vraisemblablement à cause du problème posé par son homosexualité.
1895 – Procès d’Oscar Wilde pour « mauvaises mœurs » (deux ans de prison)
Au 19eme siècle L'homosexualité est toujours qualifiée de "passions honteuses", d'"acte immoral", de "faits qui révoltent la nature"...mais il n'existait cependant pas de répression pénale spécifique.
1912–1921 – Floraison d’œuvres littéraires à thème homosexuel (Mort à Venise, La confusion des sentiments, Corydon, Si le Grain ne meurt).
1941–1945 – 800’000 homosexuels déportés dans les camps de concentration nazis. Le triangle rose qu’ils portaient sur la poitrine est devenu, avec le drapeau arc-en-ciel, l’un des symboles de ralliement gays (pointe tournée vers le bas).
6 août 1942 (sous Vichy) La majorité sexuelle est portée à 15 ans pour les actes hétérosexuels, et à 21 ans pour les actes homosexuels.
2 juillet 1945 (sous De Gaulle) Maintien de la loi de 1942 : la majorité pénale est à 18 ans, mais la majorité civile est de 21 ans pour les garçons.
30 juillet 1960 L'homosexualité est toujours considérée comme étant un "fléau social" ou une "maladie" qu'il fallait combattre en l'empêchant d' être vu et d' atteindre les mineurs. 1969 – Émeutes de Stonewall (2–4 juillet). Début du mouvement de libération gay.
1973 – L’American Psychiatric Association exclut l’homosexualité de la liste des psychopathologies.
1980’s – Le Danemark et la Suède créent le contrat de partenariat, « mariage » homosexuel.
4 août 1982 Dépénalisation de l'homosexualité en France. La majorité sexuelle est portée à 15 ans pour les relations hétérosexuelles et homosexuelles.
Depuis cette loi les textes législatifs vont dans le sens d'une harmonisation des droits entre couples hétérosexuels et homosexuels. (Homosexualité et droit ; Daniel Borrillo, 1998, P.U.F) En 1991 : L'O.M.S. retire l'homosexualité de sa liste des maladies mentales. (Droit et homosexualité ; Caroline Mecary, 2000)
1993 – Pink Cross lance en Suisse une pétition pour l’égalité juridique des couples homosexuels.
1994 – L’Union Démocratique Fédérale lance en Suisse une pétition contre l’égalité juridique des couples homosexuels.
1994 – Gay Pride internationale de New York : plus d’un million de participants. Manifestation annuelle se déroulant dans les grandes villes d’Europe et des États-Unis à la fin du mois de juin. Elle célèbre les émeutes de Stonewall (bar à New York, où les gays se sont révoltés contre les persécutions policières il y a 25 ans).
Ces fêtes peuvent réunir plusieurs centaines de milliers de gays dans les grandes villes, avec défilés, discos, festivals, pendant plusieurs jours.
1996 – Le Canada (surtout le Québec, Colombie-Britannique) et l’Afrique du Sud protègent constitutionnellement les homosexuels contre la discrimination homophobe
15 novembre 1999 : loi sur le PACS (pacte civil de solidarité) Selon le ministère de la justice : 19054 pacs ont été enregistrés entre le 16/11/99 et le 30/06/00.(c'est en Ile-de-France que le nombre de PACS a été le plus élèvé)
2003- Le gouvernement du Canada veut légaliser le mariage homosexuel.
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