|
Fermeture de Confection au Fil de l'O à Matane -L'employeur doit des dizaines de milliers de dollars aux travailleusesNicolas, Samedi, Août 9, 2003 - 09:34
Syndicat des Métallos
SEPT-ILES, le 8 août - Les 80 travailleuses chez Confection au Fil de l'O ont appris le 5 août que leur entreprise fermait définitivement ses portes. "Nous avons tenté de proposer des alternatives à l'employeur. Il ne veut rien savoir. C'est le genre d'employeur qui vient s'établir en région parce que le taux de chômage est élevé et qui espère surexploiter les gens afin de faire de l'argent rapidement. Nous avons appris que les contremaîtres empaquettent déjà les machines pour les envoyer à Montréal", a déclaré Nelson Breton, président de la section locale composée 7065 du Syndicat des Métallos (FTQ). Le syndicat a immédiatement fait des démarches afin que les travailleuses aient droit à l'assurance emploi et qu'un comité de reclassement soit mis sur pied. Il entend également poursuivre l'employeur afin qu'il verse les paies de vacances qu'il doit aux travailleuses soient près de 40 000$ ainsi que les cotisations syndicales qu'il doit toujours au syndicat. "Nous passions notre temps à réclamer le paiement des cotisations syndicales. Dernièrement, cet employeur avait un arrérage de près de 10 mois. Dans les faits, c'est nous qui le financions", a poursuivi Nelson Breton. "Nous avons proposé au boss lors de l'annonce de la fermeture qu'il vérifie avec les banques ou avec le Fonds de solidarité s'il ne pouvait pas se faire financer en proposant un nouveau plan d'affaire. Il a refusé. Il n'était pas intéressé à développer son entreprise. Il voulait faire une piastre vite et sacrer son camp. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que nous lui parlions d'alternatives comme le Fonds de solidarité. C'était vraiment un employeur mesquin", a expliqué le président syndical. Rappelons que cet employeur avait loué l'usine d'une autre compagnie, Vêtements de Matane qui avait déclaré faillite en mai 2003. Ce dernier propriétaire, un dénommé Herman Gruenwald était aussi président administrateur d'Evalyne Investissement, une entreprise qui possède le bâtiment. Confection Au Fil de l'O a loué le bâtiment, vraisemblablement d'Evalyne Investissement et des machines dont les propriétaires ne sont pas connus du syndicat. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|