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Après Desjardins et les écolos, Jacques Brassard s'en prend aux altermondialistes!Anonyme, Jeudi, Août 7, 2003 - 20:37
Éric Dubois
Brève mise en contexte et l'intégral de la chronique de Jacques Brassard intitulée "Anti mondialisation- Une violence synonyme de rachitisme intellectuel". C'est suite au téléphone d'un ami que j'ai couru au café du coin pour lire la chronique de tonton Jacques, qui parlait de nous, altermondialistes. J'avais eu beaucoup de colère à lire ses humeurs et à sentir la nauséabonde odeur des idées de cet ancien ministre des big Corporations mangeuses de forêts... On pouvait s'attendre à de bien grandes choses côté mépris dans ses chroniques... Richard Desjardins et les écolos y avait déja gouté... Mais là, c'est le comble, du grand art dans la connerie, quoi! Faute d'avoir le temps de retaper le texte en entier, j'ai acheté une copie de l'article sur le site de Gesca... Voici donc, pour à peine 5$, de quoi rire jaune un peu... Allez, c'est ma tournée.... ----------------------------------------------------------- L'humeur du temps Anti-mondialisation Brassard, Jacques Seattle, Gênes, Québec, Nice, toutes ces villes ont reçu l'insigne honneur d'être saccagées par les casseurs masqués et les troupes de choc de l'anti-mondialisation. Montréal vient de s'ajouter à la liste. La Métropole a donc goûté elle aussi à la violence des bachi-bouzouks du gauchisme dégénéré du troisième millénaire, en même temps qu'à la débilité intellectuelle de ceux que Jean François Revel appelle des vieillards idéologiques, nostalgiques d'un archéo-socialisme tiers-mondiste. Quand on les regarde à la télé en train de fracasser les vitrines des magasins ou de vociférer des slogans haineux, on se demande quel épouvantable crime contre l'humanité a bien pu commettre cette institution internationale qui s'appelle l'Organisation mondiale du commerce (OMC)? Et quels terribles péchés contre-nature encombrent la conscience des représentants de gouvernements légitimes réunis dans un hôtel de Montréal... Si cette organisation était si malfaisante, pourquoi 146 pays en sont-ils membres et pourquoi une vingtaine d'autres frappent-ils à sa porte pour y entrer? Se pourrait-il qu'il s'agisse d'une institution utile? Évidemment, pour considérer comme bénéfiques les actions et les décisions de l'OMC, encore faut-il être convaincu que le libre-échange, le démantèlement des barrières tarifaires, l'accès sans contraintes à tous les marchés, constituent des progrès indéniables. Cancun La réunion préparatoire au Sommet de Cancun qui s'est tenue à Montréal aborde, entre autres sujets, deux dossiers vitaux pour les pays pauvres. D'abord, toute la question des subventions à l'agriculture. L'Union européenne verse 43 milliards d'euros à ses producteurs agricoles alors que les États-Unis donnent 19 milliards $ aux siens. Il s'agit là d'un obstacle majeur au libre-échange. Les producteurs de coton des pays pauvres, par exemple, peuvent difficilement concurrencer les producteurs américains qui, eux, reçoivent des subventions de l'ordre de 6 milliards $. Dans un tel contexte, que cherche à faire l'OMC? Eh bien, elle cherche, par une négociation multilatérale, à faire réduire de façon substantielle ces subventions à l'agriculture. On devrait la soutenir dans sa démarche et souhaiter qu'elle aboutisse à un accord au sommet de Cancun. Médicaments génériques L'autre dossier de l'heure, c'est celui de l'accès plus rapide pour les pays pauvres à des médicaments génériques afin de combattre certaines maladies comme le sida, la malaria ou la tuberculose. Là encore, il y aurait lieu d'appuyer l'OMC pour qu'un déblocage se produise et qu'un accord intervienne sur ce sujet délicat. En d'autres termes, ce qui serait bénéfique pour les pays pauvres sur ces deux dossiers en particulier, c'est la mondialisation , c'est-à-dire un accès équitable au marché international des produits agricoles et une possibilité réelle de pouvoir utiliser des médicaments efficaces à des coûts raisonnables. Alors, comment se fait-il que tous ces Tireurs de Roches, qui ont le sac à dos chargé de projectiles mais la tête bien vide, ne font que hurler de prodigieuses niaiseries anti-mondialisation? J'avance comme réponse un navrant délabrement de la pensée et une profonde déchéance idéologique. Exemples Vous voulez des exemples? "Les aristos au pilori!", rugissaient les Vandales sur la Sainte-Catherine. Leur lamentable ignorance historique explique sans doute le fait qu'ils ne savaient pas que Robespierre et Marat avaient déjà accompli la besogne il y a plus de deux siècles. "Personne n'est illégal!", proclamaient les manifestants, exigeant que tout réfugié et tout immigrant illégal ne soient jamais expulsés. Essayer de gérer de façon ordonnée l'afflux vers l'Occident de millions de personnes venant des pays pauvres, c'est, pour ces agitateurs néo-tiers-mondiste, du néo-colonialisme répugnant. Quel anarchisme de pacotille! Et puis la meilleure! Pour la porte-parole de la Mobilisation populaire (ils étaient 200, "le peuple avait sans doute manqué le rendez-vous"!). Saccager les commerces, ce n'est au fond que lutter contre l'impérialisme et le capitalisme global. Ces vieux slogans datant de l'âge d'or du bolchévisme ont au moins le mérite de nous renseigner sur la pensée profonde de cette surprenante progéniture de Lénine, de Mao et de Staline. Ce qui les fait entrer dans une transe agressive, c'est l'économie de marché, c'est l'entreprise privée, c'est le capitalisme. Alternative Que proposent-ils comme alternative? Leurs vociférations hargneuses contre le capitalisme triomphant me portent à déduire qu'ils appellent de tous leurs voeux une mondialisation socialo-communiste. D'ailleurs, le drapeau rouge est brandi par ces hordes de Vandales dans toutes leurs "activités éducatives". On connaît pourtant l'héritage de 75 ans de communisme stalino-maoïste: des économies délabrées, un environnement en piteux état, une agriculture improductive, des bureaucraties-vampires, des régimes répressifs et sanglants, la liberté morte et enterrée sous des millions de cadavres de victimes de la famine et des camps de concentration. Alors, on se demande comment il se fait que de jeunes occidentaux soient encore séduits par ce que Claude Imbert (magazine "Le Point") appelle "la grande illusion collectiviste". Il suffit pour comprendre d'écouter leurs porte-parole: une pensée rachitique et incohérente, une langue pauvre et désarticulée, une inculture crasse, une ignorance totale du passé, un cerveau contaminé par des idéologies de l'Ancien Temps. J'espère juste qu'ils ne sont pas représentatifs de toute la jeunesse, sinon le 21e siècle va être dur à traverser pour l'humanité! Illustration(s) : Comment se fait-il que tous ces Tireurs de Roches, qui ont le sac à dos chargé de projectiles mais la tête bien vide, ne font que hurler de prodigieuses niaiseries anti-mondialisation? Catégorie : Éditorial et opinions © 2003 Le Quotidien. Tous droits réservés. Doc. : 20030806QT0017 Voilà... Pour ceux et celles qui comme moi aimerait bien avoir droit de réplique, à même les pages du Quotidien, peuvent le faire à: opinion@lequotidien.com... Ou à tonton Jacques en propre: jacq...@al.cgocable.ca. Éric Dubois
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