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Pourquoi faut-il défendre les squatts et les lieux libres

Anonyme, Vendredi, Août 1, 2003 - 20:15

Anarcho Punks paris

La situation des squatts et des lieux alternatifs

Pourquoi il faut défendre les Squatts, mais aussi tous les autres lieux alternatifs libres, bars musicaux et salles de concert.

Parlons de la défense des squatts d'abord.

Surtout parce qu'avant tout, ces lieux sont souvent laissés à l'abandon au départ, ils le sont par pur intérêt capitaliste, le capitalisme et leurs spéculateurs n'hésitent pas a laisser ces lieux vides, car jamais il ne leur viendrait l'idée de les prêter, ne serait que temporairement aux gens qui sont dans le besoin, le spéculateur capitaliste préfère encore voir les gens crever dans la rue que de partager une miette de son "pouvoir", en se donnant toujours bonne conscience en se reposant sur les "décisions" d'une justice, et d'élus toujours a sa botte.

Ainsi se rèaproprier, et occuper ces lieux vidés de leurs anciennes activités, quand ce n'est pas de leurs ancien(nes) habitant(es) n'est que la manifestation populaire, contre les immenses fortunes souvent bien peu honnêtes, que la spéculation immobilière amasse.Quand a cause des nouvelles formes de travail précarisés et des d'exclusions sociales qu'elles entraînent, des prix prohibitifs des loyers, des millions de gens de part le monde, dorment dehors, ou n'ont jamais de salaires assez élevés, pour avoir des logements dignes de ce nom, ont peut ce dire que le squatter(euse) met le doigt sur ce qui fait le plus mal. C'est a dire le partage des richesses et la solidarité.

Il faut défendre les squatts, car ils remettent en cause la propriété privée dans ce qu'elle a de plus injuste, Un squatt même s'il n'est souvent qu'une Zone Temporaire d'autonomie s'attaque toujours a celle-ci, ensuite pourquoi laisser des pans entiers de villes, ou de terres à l'abandon, puisque en se réappropriant ces lieux, on peut y créer d'autres formes de vies, ou d'organisations sociales,autogestionnaires et solidaires, qui échappent a la marchandisation de la société, et a la sphère de l'argent.

De plus les squatts sont souvent d'immenses lieux de créations, création qui souvent, existe dans ces lieux, qu'elle soit artistique, musicale, ou autre celles-ci trouve dans cette forme de lutte, des lieux ou elle ne peut que s'épanouir en existant plus librement.

Pourquoi le politicien de droite comme de "goche" déteste il les squatts

Force est de constater que les maires des villes quelques soient leur tendances politiques, font toujours appliquer avec zèle, les lois répressives envers les plus démuni(es), et en particulier les squatter(euse) et qu'ils expulsent toujours de manières brutales.

Pourquoi ? parce que ces messieurs dames, ne supportent pas ceux qui échappent a leur contrôle social, parce qu'ils ne supportent pas que des gens prennent leurs vie en main, occupent des endroits vides, que leurs politiques urbaines laissent vacants, parce que dans les squatts les gens qui y habitent, inventent des formes de vies qui sortent totalement, de l'aliénation sociale qu'engendre la sphère marchande.

En se rèapropriant ces espaces, immeubles vides, anciennes usines, ou par exemple des terres comme le font le mouvement des brésiliens sans terre en amèrique latine, ou les rècupèradas Argentin(es) qui se rèaproprient, en les occupant leurs usines et lieux de travail, les gens ne font qu'appliquer des gestes, ou parfois des lois de solidarité, puisque les hommes et les dirigeant(es) politiques sont incapable de faire appliquer celles ci, le squatt n'est donc pas un vol, ou une "violation" de la propriété,comme le disent souvent les castes médiatiques officielles, toujours à la solde des politiques, et des pouvoirs en place, mais une juste rèapropriation populaire des miettes que nous laisse le capitalisme, et ses valets.

Enfin il faut défendre ces lieux parce qu'une ville ça n'appartient pas qu'aux couches les plus aisées de celle-ci, de plus en plus les maires capitalistes, et hélas ceux qui se prétendent "sociaux démocrates" veulent des villes "propres", en appliquant des politiques urbainnes, excluant de plus en plus loin, dans les pèriphèries les populations les plus pauvres, ,comme avec par exemple avec la terrible politique de "tolèrance zèro" qui fut expèrimentè a new york, dans les années 90 ces "élus" ne veulent donc, que des villes vitrines uniquement "équipées" pour le tourisme, la vente et le commerce.

Or les squatts et les gens qui y vivent sont bien la pour rappeler a ces maires, et ces élus que les populations des villes ne veulent plus de ces politiques de "nettoyages" ethnico sociaux, et de villes vitrines complètement fantômes et transformées en lieux de non vie.

Pourquoi il faut défendre tout les lieux de vie, alternatifs, bar et cafés musicaux, salles de concerts etc. etc.

Nous l'avons vu le maire "libéral" ou "social démocrate" déteste les squatts et les gens qui y habitent, car ceux-ci échappent a sa conception et a ses politiques d'exclusions sociales, et a ses appétits d'argent.

Le maire capitaliste s'en prends donc même, a ce qui fait la vie sociale, et culturelle de sa ville, fussent t'ils des espaces privés, attention pour cela il est très sélectif, et ne s'en prendras jamais aux grandes salles pompes a fric, destine a la marchandisation de la culture.

Non le maire "libèral" va donc s'en prendre, aux lieux plus alternatifs, haro donc par exemple sur les petits bars qui passent des groupes en live, sur les petites salles, sur certaines boites, et petits clubs qui ont des programmations, musicales ou artistiques trop "jeunes" trop "remuantes" ou trop critique a son goût.

Pour cela le maire libéral a fait voter avec ses ami(es)de multiples lois qui le servent au mieux, et elles sont multiples "lois anti bruit" "loi anti rassemblements sur la voix publique" etc etc tout un arsenal judiciaire toujours près a frapper.

Chaque année en France des milliers de petits bars, de petits clubs, de cafés, de théâtres, de salles de concerts ferment, ou sont sous la menaces de "fermetures administratives" pour "tapages" ou "nuisances sonores" en fait si nous l'analysons bien, c'est face a une véritable censure a peine déguisée que nous avons affaire.

La ville Fantôme uniquement destinée a la circulation rapide, et a la vente de marchandise, à flux tendus,voila le parfait fantasme du maire libéral, une ville sans aucune vie alternative, nocturne ou culturelle, avec quelques quartiers "culturels" alibis, réservés uniquement aux couches les plus aisées de sa population, un ville, une ville ou comme celle de new york ou son maire Gullianni inventeur de la "tolérance zéro" si chère a notre sarkosme sécuritaire, la vie est régulée par une répression sociale et policière féroce, excluant les plus faibles et les plus pauvre, grâce a la gentrification forcée.Une ville de non vie, uniquement dédiée aux plus riches et aux plus docile.

Pour cela nous nous devons de défendre, et de manifester a chaque fois qu'un squatt se fait expulser.

Pour cela nous nous devons, de manifester et de protester a chaque fois qu'un lieu de culture alternatif, et libre se fait fermer par les répressifs libéraux.

Contre la gentrification de nos villes

Pour la vie et contre la Non vie.

Seul la lutte paye.

Quelques exemple de luttes urbaines et autres

Les jardins ouvriers repris sur les terrains vagues a new york et a brooklin dans les annèes 80.

Les squatter(euse) rénovateurs et reabilitateur de suisse et de new york.

Les luttes et les émeutes de Thompskins square a New york.

Le squatt Emma a amtsterdam dans les années 80 90.

La commune libre de Christianna a Copenhague au danemark.

Un site sur des luttes exemplaires a new york celle de la salle de concerts A.B.C no rio.

http://www.abcnorio.org/

Anarcho Punks paris

www.abcnorio.org/


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