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Compressions budgétaires dans le réseau des commissions scolaires - La réussite scolaire des élèves est en péril, affirmeNicolas, Jeudi, Juin 19, 2003 - 20:33 (Communiqués | Education) MONTREAL, le 19 juin - Réagissant aux annonces de compressions budgétaires dans le réseau des commissions scolaires, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE) accusent le gouvernement libéral d'avoir menti en affirmant vouloir faire de l'éducation une priorité et s'inquiètent très sérieusement pour la réussite scolaire des élèves. "L'étude des crédits du gouvernement Charest démontre un manque à gagner majeur en ce qui concerne le financement du réseau scolaire. Il est aujourd'hui clair que le gouvernement a menti à la population québécoise en affirmant vouloir faire de l'éducation une priorité nationale", s'insurge la présidente de la CSQ, Mme Monique Richard. La Centrale partage les propos du président de la Fédération des commissions scolaires, M. André Caron, quant à la nécessité de réinvestir dans le réseau, mais juge inacceptable la solution avancée par celui-ci de mettre en péril 1500 postes professionnels. Avec ces coupures de postes, le Québec se retrouverait en dessous du seuil de 1998, période la plus sombre en matière de financement des ressources professionnelles. "Historiquement, ce sont systématiquement les services professionnels offerts aux jeunes et aux adultes dans les commissions scolaires qui sont coupés, ce qui démontre une insensibilité notable par rapport aux services rendus. Les services professionnels ne sont pas des services périphériques, mais bel et bien essentiels pour la réussite éducative !" affirme le président de la FPPE, M. Pierre Bouchard. Celui-ci ajoute que la Fédération des commissions scolaires fait preuve d'une imprévoyance considérable en anonçant des coupures de postes éventuelles dans un contexte d'implantation de réformes scolaires. En ce sens, la CSQ rappelle le consensus de tous les acteurs du milieu de l'éducation par rapport à la nécessité absolue d'offrir des services professionnels de qualité et en quantité suffisante pour répondre aux exigences que commandent l'implantation de réformes scolaires. Un manque de ressources déjà criant Sans ce gouffre budgétaire qui s'ajoute, les services professionnels offerts dans les écoles sont déjà bien insuffisants par rapport aux besoins des jeunes. "Il est insensé de couper des ressources dans un contexte déjà tellement fragilisé. Trop de jeunes "poireautent" sur des listes d'attentes en orthophonie, en orthopédagogie ou en psychologie, alors que nous savons pertinemment que le temps est un facteur déterminant pour ces types de problème d'apprentissage. Et il ne s'agit que d'un exemple ; mais les manques sont partout, chez les conseillers d'orientation tout autant que chez les psychoéducateurs ou dans les services d'animation. Couper le financement pour les ressources offertes à nos enfants, c'est jouer leur avenir", déplore Mme Richard. Affiliée à la CSQ qui compte 168 000 membres partout au Québec, la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE) représente plus de 5000 membres répartis dans 65 commissions scolaires |
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