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Projet de loi 7 et 8 contre la syndicalisation : Péquistes et libéraux: du pareil au même dit l'UFP !Anonyme, Jeudi, Juin 19, 2003 - 05:28
P. Dostie et M. Alexander
Montréal et Saguenay, le 19 juin 2003. Plaidant et gagnant leur cause devant les tribunaux, des milliers de soit-disant «travailleuses autonomes», éducatrices en service de garde en milieu familial et responsables de famille d'accueil hébergeant des personnes âgées ou des déficients intellectuels, se voyaient récemment reconnaître le statut de salariées et conséquemment leur droit à la syndicalisation. Les projets de loi 7 et 8, que le gouvernement du PQ avait déjà voulu faire adopter, seront pilotés par le gouvernement libéral qui poursuivra la voie néolibérale tracée par le PQ et dont les femmes feront encore les frais. Pour Molly Alexander, porte-parole de l'UFP, «la victoire judiciaire de ces travailleuses contre le précédent gouvernement n'aura été que de courte durée. Voilà que le nouveau gouvernement se propose d'utiliser des moyens législatifs pour atteindre le même objectif: maintenir ces travailleuses et d'autres dans le secteur des ressources intermédiaires dans une situation de surexploitation». «C'est au nom de la flexibilité des conditions de travail, chère au patronat, que les ministres Couillard et Béchard nient outrageusement l'exercice du droit d'association pourtant inscrite dans le chartes» d'ajouter Pierre Dostie, co-porte-parole de l'UFP. Signalant que le néolibéralisme est souvent synonyme d'une précarisation accrue des conditions de travail, les portes paroles de l'UFP rappellent que ce parti politique est le seul à proposer dans sa plate-forme d'élargir la notion de salariée à l'ensemble des travailleurs afin de mieux garantir la syndicalisation notamment des travailleurs dits «atypiques». - 30 - Pierre Dostie V-P et porte-parole, Molly Alexander, V-P et porte-parole,
Site de l'Union des forces progressistes
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