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Réaction du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) Le budget Séguin annonce un virage idéologique désastreux pourDany, Vendredi, Juin 13, 2003 - 15:45
CCMM-CSN
Réaction du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) Réaction du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) Le budget Séguin annonce un virage idéologique désastreux pour Montréal « Le budget présenté aujourd’hui par le ministre Séguin n’annonce rien de bon pour la région de Montréal, bien au contraire, a réagi Arthur Sandborn, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN). Il annonce un virage idéologique majeur qui remet en question le rôle de l’État en diminuant la qualité et l’accessibilité des services publics tout en laissant perdurer les conditions qui causent la pauvreté dans notre région. « Voilà un budget qui fera mal à Montréal. De plus, non seulement le budget ne propose aucune mesure de création d’emplois, il risque d’en faire perdre des milliers aux Montréalais. » Le porte-parole du CCMM-CSN a attentivement écouté la présentation du budget en compagnie de Véronique Lapierre, du Syndicat des travailleuses en garderie de Montréal (CSN), de Pierre Saint-Georges, du Syndicat du transport de Montréal (CSN), de Flavie Achard, du Collège de Montmorency, et de Paul Thomas, de l’Hôpital général de Montréal, respectivement responsables du dossier de l’éducation et de celui de la santé et des services sociaux au conseil central. « Le budget annonce des coupes de services dans le transport en commun en poursuivant la logique du sous-financement. Ce n’est certes pas en abandonnant des mesures qui favorisent le transport en commun, en obligeant les sociétés de transport de Laval et de Montréal à hausser les tarifs ou à diminuer le service que nous règlerons les problèmes liés aux engorgements et à la détérioration de la qualité de l’air. » Dans le secteur de l’éducation, le montant promis ne couvre pas la hausse des coûts de système. Selon le président du CCMM-CSN, il n’y a aucune place pour le développement des cégeps ou des universités. « Les dernières compressions dans ce secteur, tant au primaire qu’au secondaire, font encore sentir leurs effets. À la Commission scolaire de Montréal, plus d’un enfant sur deux provient de milieux défavorisés. Les ressources professionnelles et spécialisées sont plus que nécessaires pour mener une véritable bataille au décrochage. » Par ailleurs, les sommes prévues pour le logement ne correspondent aucunement à ce qui est nécessaire pour solutionner la crise qui prévaut à Montréal. « Les associations de défense des locataires ont raison d’être outrées. Le budget du ministre Séguin n’est sûrement pas en mesure de répondre à l’engagement du premier ministre Charest lors de son discours, la semaine dernière, à l’effet de construire quelque 13 000 logements sociaux. » Au regard de la santé et des services sociaux, les mesures du gouvernement Charest n’auront aucun impact sur les listes d’attente dans aucun domaine, pourtant une promesse de la dernière campagne électorale. Non seulement, le budget est inférieur de plus de 600 millions de dollars à la moyenne canadienne, mais on se demande comment la qualité des soins répondra aux besoins de la population lorsqu’il manque toujours 2000 lits dans nos hôpitaux et que les ressources manquent encore pour donner les soins à domicile. » En ce qui a trait au réseau public des centres de la petite enfance (CPE), le gouvernement semble avoir cédé aux pressions des entreprises de garderies privées. « En stoppant les projets déjà en cours à Montréal et les places déjà attribuées dans les CPE, le gouvernement Charest veut donner une impulsion au développement des garderies privées, remettant en cause un joyau de la politique familiale québécoise. Nous sommes très inquiets de ce retournement et c’est dans la rue, ce samedi, que nous donnerons notre réponse à la volonté du premier ministre de remettre en question notre réseau public de CPE », a déclaré Arthur Sandborn. |
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