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Les réality-shows: le meurtre de la volonté

Sylvestre, Vendredi, Mai 23, 2003 - 16:36

Les réality-show: on en entend parler, les cotes d'écoute sont soi-disant extraordinaires, le monde s'y bousculerait afin de s'y faire connaître par le monde entier... Les réality-show: à quoi servent t-il vraiment dans le pays de l'oncle Sam?

Ce que je pense des réality-show, c'est que ce concept relève de la malveillance de producteurs qui n'ont rien d'autre à faire sur cette planète que de vouloir rouler dans l'auge du porc le Nord-américain moyen qui se croie invulnérable, comme ses héros de films favoris, au lieu de se préoccuper des problèmes environnementaux criants sur la planète, qui plongent l'humanité dans le chaos. Ces producteurs négligent d'éduquer "la masse", comme ils appellent les ignorants, en oubliant que "la masse" ne peut se sentir impliquée dans l'avenir de sa planète que si elle est instruite intelligemment, ce que les producteurs de films américains ne font pas, en général, se contentant de "tirer dans le tas", ramenant l'homme à la bête.
Le réality show, conséquemment, est un miroir que l'on tend à tous ces gens qui se croient invulnérables, dans l'insignifiance de leur réalité. Dans cette optique "éducationnelle", en nous y préparant à l’aide des «réality show», il y aura un temps où on nous forcera à vivre dans des maisons à miroir, et on nous privera de toute intimité en nous forçant à vivre en groupe, nous forçant à nous dégager de l'idéal introjecté par soi-même du héros américain qui combat l'injustice(et défend ses droits), en nous mettant constamment "sur la sellette", face au regard et aux jugements des autres. Forme subtile de lavage du cerveau s'il en est une, le contact forcé de l'égo avec la réalité du quotidien provoquera théoriquement une distanciation de soi-même face à l'idéal du «soi»-héros introjectée, nous transformant en lavettes résignées, incapables de nous défendre, parce que les gens s’identifient à leurs héros de films favoris. Il est connu en psychologie sociale que l’être humain qui fait face à des contradictions intérieures trop marquées éliminera dans ses modèles d’identification introjectés ce qui lui est inaccessible, c’est à dire ici, l’image du héros.
Décidément, l'esclavage du Nord-américain est bel et bien programmée.

les religion source de la guerre


Sujet: 
Animal Liberation et Social Revolution
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-05-24 06:31

Dans l'ensemble, j'abonde dans le sens de ce type d'analyse. Ce qui me hérisse cependant, c'est qu'on critique les animaux humains conditionnés par la culture de masse en les comparant aux animaux non humains:

"dans l'auge du porc"

"ramenant l'homme à la bête"

De ce point de vue, je crois que Sylvestre a lui-même le cerveau lavé. Il se croit supérieur aux autres animaux simplement parce qu'il peut les asservir... Les animaux non humains ressentent et pensent, probablement plus encore que bien des animaux humains... Y aurait-il moyen de pousser un peu plus la réflexion et d'admettre que la plupart d'entre nous sommes à la fois des opprimés et des oppresseurs? Il y a un grand principe moral universel qui s'énonce de la façon suivante: "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse." Les autres pour moi, ce n'est pas seulement mes congénères, c'est également tous les autres êtres vivants. Respecter la vie, c'est respecter le vouloir-vivre qui se manifeste en tout être vivant. Bien sûr, on doit composer avec la trame tragique de ce vouloir-vivre (se nourrir et s'abriter prioritairement), mais cela ne veut pas dire qu'on ne doive pas tenter, dans un premier temps, de minimiser le tort fait à autrui, et dans un second temps, de maximiser le bien qu'on pourrait lui faire. Devenir vegan est un pas, et non le moindre, dans cette direction. En outre, pour l'environnement, ce serait un geste des plus salutaires...

Animal Liberation et Social Revolution

http://www.tao.ca/~messmedia/veganation/anlib.htm

Catherine


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Sujet: 
La loi de la nature
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Lun, 2003-05-26 12:06

Madame: depuis l'aube des temps, l'être humain a élaboré un tas de stratégies pour ne pas être la victime de tout ce qui mange de la chair humaine, y compris de la bactérie mangeuse de chair. La science procède de ce désir de l'être humain, l'animal supérieur au autres, d'être autre chose qu'une steak pour les autres animaux, qui n'ont cure de vos préoccupations de personne trop sensible. La chaine de la vie étant ce qu'elle est, tout le monde tue pour se nourrir. Évidemment, on est pas obligé d'appliquer ce comportement à la lettre entre animaux de la même espèce, puisqu'on peut s'apprécier pour autre chose que nos qualités nutritive.Tout est dans la nature de l'appréciation.
Un cochon, pour moi, c'est une masse de viande délicieuse, bien qu'un peu lourde à digérer. Je ne déteste pas les plats végétariens, mais je jouis à manger de la viande.
Je respecte votre végétarisme, mais juste à savoir qu'il y a des cages contre les grizzlis en Alaska dans les sentiers de randonneurs, ca me donne une faim de viande terrible. Cependant, je suis pour un traitement humanisé de la chair à consommer en pleine croissance. Bonne journée.


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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
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