Les systemes d'échange locaux sont très intéressant. Ils le sont même tellement qu'ils devraient être élargi au niveau mondial.

En effet, 500 de colonialisme suivis de bientôt 60 ans de banque mondiale, FMI et ONU n'ont fait que casser le monde en 2, avec d'un côté les 20% les plus riches qui disposent de 80 % des ressources mondiales, et de l'autre les 20 % les plus pauvres disposent de 1,4 % de ces mêmes richesses. En clair cela signifient que le seul droit de l'homme qu'il reste aux pauvres est celui de mourir de faim. D'après le PNUD (organe de l'ONU chargé du développement), 40 millions de pauvres de la planète meurrent de faim chaque année alors qu'il y a assez à mangé pour tous. Ils meurrent uniquement parce qu'ils sont trop pauvres pour s'acheter leur nourriture.

Que signifie un droit pour tous ces affamés qui n'ont pas les moyens de faire valoir le plus élémentaire des droits, celui de vivre?

Dans un mode aussi cassé, les trois problèmes que sont le chômage des riches, la faim des pauvres et la migration de tant d'affamés à la quête illusoire d'un travail ne sont qu'un seul et même problême.
La globalisation voulue par les USA et leurs laquais ne peut qu'aggraver cette cassure du monde en centralisant encore plus les richesses.

Pour diminuer cette cassure, il nous faut sortir de la banque mondiale, du FMI et même de l'ONU afin de pouvoir d'une part généraliser les SEL et d'autre part réaliser de l'aide directe aux communautés de bases, et non aux bénéfice des États ou de quelques grandes organisations, cela après avoir effacer la soi-disante dette de ces pays. Cette dette provient en effet des 560 ans de pillage orchestrés par le colonialisme et les organisations internationales actuelles, et comme résultat d'un tel pillage éhonté ne peut être réclamée par aucun créancier que ce soit, créanciers qu'il faudrait mieux appeler assasins. 40 millions de personnes par année représente le plus grand génocide de l'histoire, 40 millions d'holocaustes par année, soit autant en 7 ans (en pernant les pires chiffres, avec les moins pires cela donne en 5 ans) que les 300 ans de traite des escalves entre l'Afrique et l'Occident, soit presque autant chaque année que le total des morts de la 2ème guerre mondiale en 6 ans, soit un Hiroshima tous les 2 jours.

Et personne n'en parle, car ils savent très bien que si le citoyen lambda commence à être inforné sur ce qu'est réellement le plus gros problème de notre temps et de tous les temps, aucun citoyen qui n'est pas un parfait salaud ne peut cautionner une telle situation.

Une autre chose à faire est de remplacer ces droits, qui ne sont que des possibilités offertes aux riches, par des devoirs, qui eux impliquent des reponsabilités, un passage à l'acte, pour prétendre être respectable.

Le premier de ces devoirs devrait être le fait que tout homme et chaque homme est responsable du bonheur de tous les autres. Aucun autre devoir ne pourra s'écarter de ce devoir fondamental.
À ceux qui pense que cela est utopique, je pose la question: "Une société digne de ce nom doit-elle avoir pour but comme cela est le cas actuellement la survie par n'importe quel moyen d'une économie cassée, ou le bonheur de ses membres?"

Dominique