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Expulsion de Brukman et appel à solidarité - ArgentinePML, Lundi, Mai 12, 2003 - 19:07 (Reportage ind. / Ind. news report | Economy | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
San Telmo
L'Argentine compte 50% de sa population sous la ligne de pauvreté dont 10 millions d'indigents. Le taux de chômage et de sous emploi est de 25 %. Depuis la grave crise économique et les évènement de décembre 2001, un processus de récupération d'usines est en oeuvre (on en compte plus d'une centaine dans tout le pays rassemblant autour de 10 000 travailleurs). Certaines se sont constituées en coopératives avec le soutien de l'Etat (pour une durée limitée), d'autres revendiquent l'expropriation et le L'Argentine compte 50% de sa population sous la ligne de pauvreté dont 10 millions d'indigents. Le taux de chômage et de sous emploi est de 25 %. Depuis la grave crise économique et les évènement de décembre 2001, un processus de récupération d'usines est en oeuvre (on en compte plus d'une centaine dans tout le pays rassemblant autour de 10 000 travailleurs). Certaines se sont constituées en coopératives avec le soutien de l'Etat (pour une durée limitée), d'autres revendiquent l'expropriation et le contrôle ouvrier direct. Deux d'entre elles, Zanon (céramique) et Brukman (textile), sont des symboles de ce mouvement, autant par leur durée (1 an et demi) que par leur réussite. La production a été remise en marche, les salaires égaux pour tous sont largement supérieurs à la moyenne nationale et des embauches ont même été réalisées auprès des mouvements de chômeurs (piqueteros). Début avril 2003, un juge a ordonné l'expulsion des ouvriers de Zanon a Neuquen. Les ouvriers ont affirmé publiquement qu'ils se battraient physiquement jusqu'au bout et le jour de l'expulsion, une grève provinciale des professeurs fut convoquée et des milliers de personnes se sont massées devant l'usine. Les huissiers sont venus et repartis sans avoir pu rentrer dans l usine. A Buenos Aires, vendredi 18 avril à minuit, un important dispositif policier a expulsé les quatres ouvriers de garde de Brukman et a pris possessión de l'entreprise. Durant une semaine, des centaines de personnes se sont réunies nuit et jour pour empêcher que les machines soient retirées de la fabrique. Brukman est devenue un symbole pour tous ceux qui luttent en Argentine. Deux fois déjà, ils ont essayé de l'expulser (mars 2002 et novembre 2002) mais à deux reprises, la pression de tous les mouvements en lutte (assemblées populaires, mouvements piqueteros, travailleurs en lutte...) a empêché l'expulsion et la police a du rétrocéder. La suite de cet article sur le site web: A-Infos ****** Agence de Presse A-Infos ****** Pour s'abonner -> écrire à LIS...@AINFOS.CA Vous voulez reproduire ce message? |
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