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1er mai 2003 : Une nouvelle vague révolutionnaire est en train d'émerger à travers le mondeAnonyme, Dimanche, Avril 27, 2003 - 08:00 (Analyses | Democratie)
Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation)
Morceau par morceau, la guerre populaire est en train de transformer le Népal d'un pays extrêmement arriéré en un exemple brillant de ce que l'avenir peut représenter pour les prolétaires et les oppriméEs de tous les pays. Au Pérou, en Turquie, en Inde, aux Philippines et ailleurs, les révolutionnaires maoïstes persistent là aussi à brandir haut levée la bannière de la guerre populaire. 1er mai 2003 Les prolétaires conscientes et conscients de leurs intérêts de classe et les masses révolutionnaires de tous les pays célèbrent cette année le Premier Mai dans des circonstances exceptionnelles. Partout à travers le monde, les peuples sont en furie contre les impérialistes U.S. pour le viol brutal qu'ils ont commis à l'endroit de l'Irak, et ils sont déterminés à leur faire rendre gorge. La résistance qu'elles ont exprimé aux premiers jours de la guerre montre que les masses irakiennes sont elles aussi prêtes à se battre. Un large mouvement populaire rassemblant des dizaines de millions de personnes a déferlé sur la scène mondiale. Mais l'effondrement soudain du régime de Saddam a montré encore une fois que les classes réactionnaires ne peuvent diriger une lutte réelle contre l'impérialisme. C'est la tâche historique du prolétariat - et c'est à lui seul que cela incombe - d'unir et de diriger les masses populaires dans la lutte révolutionnaire contre l'impérialisme et les leaders réactionnaires de tous les pays. Le prolétariat international - qui s'oppose à l'impérialisme à l'échelle mondiale - est la seule classe dont les intérêts exigent la destruction totale du système impérialiste, la libération pleine et entière de toutes les nations et la création d'une société sans classes et sans exploitation, i.e. le communisme. Les porte-parole ennemis essaient depuis des années de nous faire croire cet objectif n'est qu'un rêve dangereux. Mais ce rêve est enraciné dans les conditions matérielles du prolétariat international lui-même, de par l'exploitation qu'il subit et par la lutte commune qu'il développe et qu'il mène. C'est un rêve pour lequel il nous faut combattre constamment, en dépit des montagnes de mensonges et de déformations auxquelles nous faisons face; un rêve qui continue encore aujourd'hui à nous enthousiasmer et à nous porter vers l'avant. Ce qui est vraiment dangereux, en vérité, c'est cette idée que les problèmes que connaît l'humanité puissent être résolus sans qu'on renverse le système capitaliste lui-même - un système social mu par l'exploitation de l'homme par l'homme, qui développe et répand toutes les formes d'oppression et d'inégalité et qui a sacrifié la vie de millions de personnes dans des guerres de rapine et d'agression injustes : jamais un tel système ne pourra être réformé. Ceux qui profitent de ce système prédateur et qui le protègent n'entendront jamais raison et ne répondront jamais aux revendications populaires, même lorsque la volonté du peuple s'exprime massivement et puissamment. Dans la bouche des impérialistes, des concepts comme le " droit international ", la " démocratie " et la " liberté " qu'on entend si souvent par la voix de Tony Blair et de George Bush, ne sont rien d'autre que des mots creux servant à masquer la réalité. Les impérialistes et les réactionnaires ne sont qu'une petite minorité; ils ne peuvent maintenir leur domination sur la planète que grâce à leurs armées, leurs forces de police et leurs services de renseignement - sans parler de leur immense arsenal d'armes de destruction massive dont ils tiennent tant à conserver le monopole. La guerre contre l'Irak a prouvé encore une fois la justesse des paroles prononcées par Mao Zedong lorsqu'il disait que " le pouvoir est au bout du fusil ". Même s'ils semblent très forts en apparence, les impérialistes sont faibles, en dernière analyse. L'exploitation, l'oppression, les injustices et les agressions qu'ils commettent et répandent font en sorte que les peuples de partout les haïssent de plus en plus, y compris à l'intérieur même de leurs propres citadelles. L'idéologie communiste scientifique - i.e. le marxisme-léninisme-maoïsme - est puissante non seulement parce qu'elle analyse le monde correctement, mais aussi parce qu'elle correspond aux intérêts de la majorité de l'humanité. Lorsque le prolétariat et les oppriméEs se l'approprient, elle devient une force matérielle qui peut changer le monde. Nous réitérons aujourd'hui notre appel à bien regarder ce qui se passe dans les Himalayas, où on peut voir des millions d'oppriméEs se lever, armes en main, et s'emparer du pouvoir politique pour l'immense majorité de la population. Morceau par morceau, la guerre populaire est en train de transformer le Népal d'un pays extrêmement arriéré en un exemple brillant de ce que l'avenir peut représenter pour les prolétaires et les oppriméEs de tous les pays. Au Pérou, en Turquie, en Inde, aux Philippines et ailleurs, les révolutionnaires maoïstes persistent là aussi à brandir haut levée la bannière de la guerre populaire. L'environnement politique et social de tout le Moyen-Orient a été ébranlé par l'invasion de l'Irak que l'impérialisme U.S. a commise. Il est acquis que cette région connaîtra une période de lutte de classe encore plus intense dans les mois et les années à venir. Ce qui manque actuellement, c'est la présence d'un mouvement communiste puissant et authentique dans une bonne part de cette région. L'Asie du Sud constitue présentement un des plus importants centres de la révolution prolétarienne mondiale. En Inde, au Pakistan, au Sri Lanka et au Bangladesh, des centaines de millions de personnes souffrent terriblement du système impérialiste et de l'oppression semi-féodale. Mais contrairement à beaucoup d'autres endroits dans le monde où l'énergie révolutionnaire des masses ne trouve pas de débouché positif, l'existence de partis maoïstes authentiques ouvre la voie à une alternative révolutionnaire réelle en Asie du Sud. En Europe, en Amérique du Nord, au Japon et en Océanie, il y a des possibilités réelles pour que la lutte de classe s'accentue et connaisse une importante progression. Le puissant mouvement contre l'agression U.S. contre l'Irak qui s'est développé récemment donne un aperçu du mécontentement latent qui existe contre le fait que le monde est actuellement dominé par le capitalisme monopoliste, y compris même au sein des pays impérialistes. En Afrique, la maladie et la malnutrition continuent à faire des ravages. Les régimes dirigés par des petits tyrans soumis à leurs maîtres impérialistes y sont en difficulté; des conflits et des guerres de toutes sortes se succèdent, d'un pays à l'autre. Ce sont les masses populaires qui souffrent actuellement de ces guerres menées pour fins de vol et de pillage, mais l'aggravation de la situation ouvre la possibilité de mener un type de guerre totalement différent visant à la libération authentique. Les États-Unis ont longtemps considéré l'Amérique latine comme étant leur " arrière-cour ", et on voit bien quels sont les résultats de la domination néo-coloniale de ces pays et de leur soumission économique aux maîtres yankee. Suivant les diktats du Fonds monétaire international, la faim est apparue de nouveau y compris même en Argentine - un pays qui a pourtant déjà été considéré comme étant prospère -, et la menace d'une crise encore plus profonde plane sur toute la région. Voilà pourquoi nous disons qu'une nouvelle vague révolutionnaire est en train d'émerger sur toute la planète. Les peuples veulent vivre dans un monde différent et sont de plus en plus déterminés à lutter pour y arriver. Cela rend la création de partis d'avant-garde marxistes-léninistes-maoïstes encore plus urgente et cruciale. Là où de tels partis n'existent pas encore, il faut travailler à en mettre sur pied. Là où ils existent, on doit les renforcer pour qu'ils soient mieux en mesure d'accomplir leurs tâches révolutionnaires. Et il faut unir tous ces partis au sein d'une nouvelle Internationale communiste, vers laquelle notre organisation - le Mouvement révolutionnaire internationaliste - représente un premier pas significatif. Les batailles des derniers mois ne constituent qu'un avant-goût de ce qui s'en vient. Les impérialistes U.S. sont contraints à continuer à jouer le même jeu dangereux, i.e. à tenter de redessiner le monde de manière violente et à enfoncer encore plus leurs griffes dans le cou des masses. Mais les peuples n'ont jamais accepté et n'accepteront jamais un tel avenir. De nouvelles tempêtes de résistance vont inévitablement déferler. Peu importe la force de l'ennemi impérialiste, la puissance des centaines de millions d'entre nous est potentiellement encore bien plus grande. L'arrogance de la classe ennemie ne pourra jamais masquer le fait qu'elle est désormais réduite à lutter de manière désespérée pour défendre un système dépassé qui n'est plus bon que pour le musée, comme le furent autrefois l'esclavagisme et le système féodal. Haussons la lutte d'un cran, et préparons-nous pour les batailles encore plus importantes qui pointent à l'horizon! Opposons-nous, résistons et arrêtons la guerre impérialiste U.S. contre les peuples du monde! Le Comité du Mouvement révolutionnaire internationaliste Traduit et distribué par le :
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