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Content d'être un garsAnonyme, Jeudi, Avril 24, 2003 - 17:51
Yves Pageau
Le cybermagazine masculin «Content d'être un gars» fait frémir l'intégrisme féministe qui détient le monopole des ressources et du discours. (garscontent.com) Les ministères responsables de la condition féminine ont publié un rapport étonnant sur la violence contre les femmes qui s'intitule "Évaluation de la violence contre les femmes: un projet statistique." Dans son introduction, il est clairement déclaré que l'acharnement que met l'État à corriger "les affronts dont des femmes ont été les victimes" vise à corriger un déséquilibre historique et géographique. Pendant combien d'années encore les hommes devront-ils souffrir l'inégalité des sexes en rémission de crimes reprochés aux générations passées? Les descendants des esclaves auront-ils droit, en vertu de cette logique, à une pension pour compenser les humiliations que leurs ancêtres auraient subi? En créant un déséquilibre envers "les hommes", on prétend corriger le déséquilibre contraire dont nos ancêtres auraient été les victimes ainsi que celui dont des femmes souffriraient dans des pays étrangers. La position de l'État sur ces questions tient de la théologie manichéenne. L'État consacre des ressources démesurées pour renforcer le Paradigme de Maria Goretti qui soutient que "les femmes" sont des victimes et "les hommes" des dominants pendant qu'il est presqu'impossible d'obtenir de l'aide pour des organismes qui offrent des services à des hommes. Le discours officiel ne tolère pas la discussion et accuse systématiquement "les hommes" d'être des anti-féministes. La récente tentative d'offrir une tribune au point de vue masculin, le cybermagazine Content d'être un gars, (garscontent.com) a été reçue avec hostilité. Diane Lavallée l'a qualifié de "groupuscule masculiniste réactionnaire, macho et anti-féministe."
Content d'être un gars est un cybermagazine qui traite de condition masculine et de l'exercice de la paternité. Il a été reçu avec hostilité par les milieux qui, paradoxalement, demandent "l'égalité pour les femmes".
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