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Le virus SRAS a été fabriqué en laboratoire !

Anonyme, Vendredi, Avril 18, 2003 - 15:59

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Pour Sergueï Kolesnikov, de l'Académie des sciences médicales russe, la maladie semble combiner la rougeole et les oreillons, synthèse qui ne peut être réalisée qu'en laboratoire.

Bonjour à toutes et à tous,

Selon une dépêche Reuters datée du vendredi 11 avril 15h16 et intitulée "Le SRAS a peut-être été créé en laboratoire -expert russe" :

« »

Selon ce reportage intitulé "Sars biological weapon ?", c'est-à-dire "Le SRAS, une arme biologique ?", paru le 11/04/2003 15:13 sur le site new24.com :

« Nikolai Filatov, head of Moscow's epidemiological services, told the Gazeta daily that he thought the pneumonia was man-made because "there is no vaccine for this virus, its make-up is unclear, it has not been very widespread and the population is not immune to it." »,

C'est-à-dire :

« Nikolaï Filatov, chef des services épidémiologiques de Moscou, a dit à la "Gazeta daily" qu'il pensait que le SRAS avait été fabriqué par l'homme parce que "il n'y a pas de vaccin pour ce virus, son processus d'apparition n'est pas clair, il n'était pas très répandu à l'origine, et la population n'a aucune immunité contre lui." »

Cela fait deux savants russes disant qu'ils voient mal comment il serait possible que le SRAS n'ait pas été fabriqué par l'homme : Sergueï Kolesnikov, de l'Académie des sciences médicales russe, et Nikolai Filatov, le chef des services épidémiologiques de Moscou.

Pour bien comprendre les arguments de ces deux spécialistes, je vais les numéroter :

1°) La nature ne peut produire un tel virus, dont l'ADN est une combinaison de celui la rougeole et de celui des oreillons (Kolesnikov)
2°) Il n'y a pas de vaccin contre ce virus (Filatov 1)
3°) On ne comprend pas comment ce virus est apparu (Filatov 2)
4°) À l'origine, il est peu répandu (Filatov 3)
5°) La population n'a aucune immunité contre lui (Filatov 4)

Il faut maintenant bien comprendre ce que signifie chaque point :

Le point 1 n'a besoin d'aucune explication, me semble-t-il.

Pour le point 3, il faut comparer, par exemple, avec le virus de la grippe. Les chercheurs savent très bien comment et où il apparaît. À tel point qu'ils peuvent chaque année prévoir ce que sera à l'avance le nouveau virus grippal et, même, faire un vaccin relativement efficace pour prévenir cette maladie ! Donc, quand un nouveau virus apparaît de façon naturelle, on peut souvent comprendre son apparition. Ce n'est visiblement pas le cas de celui de la pneumonie atypique.

Pour le point 4, quand un nouveau virus apparaît, il n'en apparaît pas qu'un en un seul endroit très restreint. C'est au contraire toute une population, ou du moins toute une fraction d'une population d'un virus déjà existant, qui se met à muter.

Le point 5 est un peu plus difficile, d'autant plus qu'il est lié par l'un de ses deux aspects au point 2. Pour l'aspect le plus facile : si ce virus était préexistant, même très peu répandu et refusant jusque là de se répandre beaucoup, et que, pour une certaine raison encore inconnue, il se soit mis à se propager à grande vitesse, alors, il existerait forcément depuis le début quelques être humains qui auraient des anticorps leur permettant de se défendre au moins un peu contre ce virus. Ce qui semble ne pas être le cas.

J'ai réservé le point 2 pour la fin parce que, pour comprendre en quoi le fait qu'il n'y ait pas de vaccin contre le virus SRAS pouvait prouver qu'il a été fabriqué en laboratoire, j'ai dû demander des explications à un biologiste. Il m'a dit que puisque le filament d'ADN du virus SRAS était une combinaison du filament d'ADN du virus de la rougeole et du filament d'ADN du virus des oreillons, normalement, n'importe quel vaccin contre la rougeole ou contre les oreillons devrait fonctionner contre le virus SRAS. Ce qui n'est pas le cas ! (et bien sûr, du même coup, toutes les personnes immunisées par vaccination contre la rougeole ou les oreillons, devraient être immunisées contre ce virus, ce qui n'est pas le cas non plus ! C'est le deuxième aspect du point 5)
Conclusion : le virus a été fabriqué par l'homme en combinant des parties des filaments d'ADN dont on a déjà parlé, mais en évitant volontairement toutes les fractions (de ces filaments d'ADN) que les divers vaccins contre la rougeole ou les oreillons pourraient reconnaître comme une signature de ces virus ! Choix extrêmement improbable que la nature n'aurait aucune raison de faire si elle pouvait réaliser d'elle-même une telle chimère. Ce qui est de toute façon impossible. Disons que s'il s'était agit seulement d'une expérience de labo qui avait mal tourné, alors, il n'y avait aucune raison de faire en sorte que les vaccins déjà existant contre la rougeole ou les oreillons ne puissent fonctionner contre le SRAS. Sauf bien sûr dans un seul cas : la volonté de fabriquer un virus de guerre !

Bien sûr, de tout cela on ne peut déduire que c'est le gouvernement chinois qui a fabriqué ce virus de guerre et qui l'a laissé s'échapper par mégarde. Il peut très bien s'agir d'une attaque perpétrée contre la Chine par un autre pays ; mais, si tel est le cas, on comprend mal pourquoi beaucoup de malades sont soignés dans des hôpitaux militaires et que, de surcroît, l'accès desdits hôpitaux militaires est refusé à l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Mais tout n'est pas noir dans ce tableau

En effet, quand un laboratoire fabrique un nouveau virus, il se débrouille toujours pour insérer dans ce virus un gène de sensibilité à un médicament quelconque et à un vaccin. D'ailleurs, c'est ce que pense Sergeï Kolesnikov : « Les laboratoires de ce type fabriquent généralement des vaccins en même temps que des armes biologiques ; un antidote devrait donc être trouvé prochainement ».

Ne soyons pas trop optimistes toutefois. On va voir dans quelle mesure Pékin tient à son virus de guerre : si le gouvernement chinois donne le vaccin, il perd du même coup son virus de guerre, mais si Pékin ne donne pas bientôt les médicaments et le vaccin, ce sera très grave pour l'humanité.

Question médicaments, il semble que les médecins de Hong Kpng savent déjà soigner la pneumonie atypique : tout simplement avec les mêmes médicaments que pour la rougeole ou les oreillons : Stéroïdes + Ribavarin.

Dès les premiers temps, en Asie, l'on a dit que le SRAS était un paramixo virus (comme la rougeole et les oreillons) ; mais, en Occident, on a prétendu qu'il s'agissait d'un coronavirus. Toutefois, comme les médecins de Hong Kong savent soigner efficacement les malades (dans 80 à 90% des cas) en les traitant comme s'ils étaient atteint de la rougeole ou des oreillons, si vous avez des amis qui sont atteint de pneumopathie atypique, vous saurez quoi leur dire !

Merci pour votre attention,
Meilleures salutations,
http://mai68.org

Post Scriptum :Vous pouvez examiner le dossier SIDA en section DOC sur mon site.B>

VIVE LA RÉVOLUTION
mai68.org


Sujet: 
Zéro crédibilité
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Dim, 2003-04-20 09:57

Cet argumentaire ne tient pas la route et cache mal l'ignorance crasse de son auteur en matière de biologie.

Deux déclarations dans les médias de scientifiques ne font pas une vérité.

Et toute l'argumentaire est basé sur l'OPINION d'un scientifique qui a l'impression que le virus combine la rougeole et les oreillons, mais dont on ne sait même pas s'il a étudié le virus directement.

Je ne peux affirmer que le SRAS n'a pas été créé en laboratoire, mais c'est extrêmemnt abusif d'affirmer que c'est le cas avec les informations fragmentaires dont nous disposons.

Un peu de rigueur avent de lancer des rumeurs folles. De grâce.


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Sujet: 
C'est dur de croire celà...et puis après???
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Dim, 2003-04-27 17:09

Peut-être que c'est dur à croire...
Mais étant donné que nous avons affaire à un nouveau virus alors qui a raison et qui a tort, je crois que l'avenir nous le diras mais si l'opinion de deux scientifiques russes n'est pas assez pourquoi l'opinion de nos scientifiques serait plus valable???Surtout quand on nous avoue qu'il n'y as pas toujours trace de coronavirus dans l'échantillon prélevé sur des personnes présumément atteinte du sras, on a tenté de nous expliquer que c'est parce que la séquence d'arn serait trop longue qu'on aurait pu le détecter...désolé mais cette explication ne me satisfait pas et ce qui m'amène à vous faire part d'un phénonène qui m'inquiète...Les dogmes scientifiques...quelle est la différence entre quelqu'un qui croit en dieu et quelqu'un qui croit au dogmes scientifiques alors que nous savons tous que la science évolue et que les idées d'hier sont parfois érronné à la lumière des connaissances d'aujourd'hui qui seront probablement obsolète demain!!!Surtout avec la résistance aux antibiotiques croissantes et avec se qu'on fait manger au animaux et avec la venu de xéno-transplantations(organe de porcs dans les humains,entre autre)que va-t-on voir apparaître comme nouveaux virus quand nous savons tous que l'influenza(grippe espagnole venant des porcs de la chine!?!) est une maladie animal transmissible à l'homme par mutation du virus alors quoi imaginer avec la xéno-transplantation???
Frédéric Pageau
Lévis


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