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L’organisme Baluchon Alzheimer s’implante au Saguenaymartinroy, Mercredi, Avril 16, 2003 - 10:12
Martin Roy
L’organisme à but non lucratif Baluchon Alzheimer, qui vient en aide aux gens aux prises avec la maladie d’Alzheimer ainsi qu’à leur entourage immédiat, souhaite sous peu créer une cellule au Saguenay. Le tout se ferait en concertation avec l’AFÉAS régionale et avec tout organisme désirant contribuer à l’organisation. L’organisme, marrainé par la comédienne Jeannine Sutto, a été créé en avril 1999 par Marie Gendron, qui en est d’ailleurs la directrice. Le but principal fixé est de permettre à la personne aidante de se reposer, tout en assurant les soins à domicile de la personne atteinte d’Alzheimer durant le répit de son aidant. «Nous comptons actuellement 85 «baluchonnages» répartis entre cinq personnes partout à travers la province», a expliqué Marie Gendron lors du Cercle de Presse du Saguenay tenu plus tôt ce matin. Bien que le service soit encore peu connu, Marie Gendron constate que Baluchon Alzheimer apporte une différence notoire chez les gens en bénéficiant ainsi qu’à leur entourage. «Les aidants disent qu’ils se sentent moins seuls, après s’être aperçus qu’ils avaient besoin de notre aide. Le journal de bord, que l’on remplit pour faire états des journées passées avec les aidés, leur donne aussi une bonne idée des progrès réalisés», explique la directrice de l’organisme. Si Jeannine Sutto a accepté généreusement d’être la marraine de l’organisme, c’est parce qu’elle se sent directement concernée par la maladie. «Mon frère a été atteint d’Alzheimer et en est décédé. C’est une maladie qui m’intéresse infiniment. Il faut dire aussi que je prépare mon avenir !», a-t-elle dit en riant. Marie Gendron reconnaît que la maladie d’Alzheimer est « un fléau silencieux ». En 2031, on prévoit que la maladie aura plus que doublé. «On voudrait que le gouvernement fasse sa part pour nous aider», renchérit Jeannine Sutto. «C’est très gratifiant d’avoir la reconnaissance des familles et des personnes que l’on aide. Personnellement, ça m’enrichit beaucoup», termine Marie Gendron. |
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