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ADQ: travail forcé des prisonniers et conditions de vie de la populationSylvestre, Mercredi, Avril 9, 2003 - 18:47 L'entreprise privée qui gère les prisons: vraiment une bonne affaire pour la bonne petite personne? Le travail des prisonniers: semble la solution idéale pour le recyclage des prisonniers, en apparence coûtant cher à l’État, à défaut de chercher plus loin. Vision simpliste d’une société telle que celle proposée par l’ADQ, où les «bonnes gens» sans reproche sont d’un côté, et de l’autre, les criminels, comme si les deux étaient des espèces différentes. On nous sert régulièrement les chiffres qui servent à soutenir l’idée que les prisonniers devraient pourvoir à leurs frais de subsistance, parce qu'on s'imagine que la prison, c'est un Club Med. Oui, c'est un club med, mais seulement pour les clochards. Oui, ça coûte cher, mais c’est le prix du manque de prévention: violence à la télé, endettement à cause de frais médicaux(40% des faillites aux É.U.), mises à pieds arbitraires causé par l’anti-syndicalisme, par la délocalisation des entreprises, climat d’insécurité, guerre, lourdes impositions, manque d’emplois à faibles qualifications, privatisation de l’enseignement,etc. Toutes des causes indirectes de crime, hormis la responsabilité des individus, qui a défaut de se trouver des façons constructives de vivre leur vie, sombreront dans la petite et la grande criminalité. De quel côté doit pencher la balance de la responsabilité pour ce qui est des États et des individus dans le cas de la criminalité? Je dirai que l'individu utilise les ressources qu'il trouve à sa portée pour l'accomplissement de ses désirs. Pour le moment, dans les pays où le travail des prisonniers est populaire, comme par hasard les ressources manquent et les désirs sont falsifiés. L'écart entre la réalité et le désir cause une souffrance réelle. Si on n'est pas dans la religion ou la richesse, que fait-on? As-t-on à accepter de manquer de tout, quitte à se désintégrer, pour être moral? Est-on obligé de devenir immoral lorsqu'on a tout? On voit qu'on a pas beaucoup le choix dans le pays de la double-vitesse, et rien entre les deux.
le site de Michael Moore, le militant qui connaît tous les petits secrets honteux des dirigeants des É.U.
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