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Vers une campagne contre la ZLÉA en FranceAnonyme, Lundi, Avril 7, 2003 - 05:42
C. Caron
Le samedi 5 avril, à Paris, avait lieu l’événement « 10 heures de solidarité avec l’Amérique latine - Les mouvements populaires actuels face au projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) ». Le but : inscrire la mobilisation contre la ZLÉA parmi les préoccupations des militants en France et en Europe et consolider ce pont de la solidarité avec l’Amérique latine. Le samedi 5 avril, à Paris, avait lieu l’événement « 10 heures de solidarité avec l’Amérique latine - Les mouvements populaires actuels face au projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA). » Cela se passait à la Maison des Métallos dans le 11e arrondissement. La journée était organisée par une quinzaine d’organismes parmi lesquels : Argentinos en exterior-Paris, la Confédération paysanne, le Cercle bolivarien de Paris, la Coordination pour un contrôle citoyen de l’OMC (CCC-OMC), la Centrale des travailleurs argentins, le Comité Simon Bolivar, le Cercle bolivarien de Paris, l’Union syndicale G-Dix Solidaires, entre autres, le tout avec le soutien d’une douzaine d’organismes dont ATTAC, l’Action franco-péruvienne, les Verts, etc. Si plusieurs réseaux internationaux de solidarité se sont constitués dans la lutte contre la mondialisation néolibérale ces dernières années reliant le Nord au Sud, l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Amérique, chacun de ceux qui en font partie sont fatalement davantage préoccupés par ce qui les touche le plus directement. C’est ainsi qu’en France actuellement, outre la guerre en Irak, les attaques de l’État et du patronat contre le régime des retraites et les services publics, le G8 et l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) en négociation à l’OMC, comptent parmi les principales luttes menées dans les milieux militants. Pendant ce temps, plusieurs restent trop peu informés du projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) qui monopolise tant les énergies de l’autre côté de l’océan. C’est le cas comme on le sait au Québec et au Canada depuis le Sommet des Amériques 2001. C’est pourquoi l’événement parisien « 10 heures de solidarité avec l’Amérique latine » mérite d’être souligné car il vise à inscrire la mobilisation contre la ZLÉA parmi les préoccupations des militants en France et en Europe et à consolider ce pont de la solidarité avec l’Amérique latine. Au cours de la série de conférences-débats qui composaient le programme, les quelque 150 participants ont pu découvrir les grandes similitudes entre l’AGCS et la ZLÉA ; les aléas (c’est le cas de le dire) de l’accord existant de l’ALÉNA et ses graves impacts sur les communautés du Mexique en particulier ; l’état des résistances populaires en Amérique latine ; la militarisation croissante de l’Amérique latine par les États-Unis notamment par le Plan Colombie ; la bataille de l’eau ; la légitimité démocratique sabotée au Venezuela, etc. Onze intervenants invités se sont exprimés sur ces sujets, parmi lesquels Agnès Bertrand de l’Institut pour la Ré-localisation de l’Économie et co-auteure du livre OMC, le pouvoir invisible (Fayard) ; Denise Mendez, Coordination Amériques ATTAC ; Raul Arancibia du Collectif d’organisation, Braulio Moro, journaliste mexicain ; Juan Carlos Villamizar, délégué universitaire colombien ; Jean-Luc Touly, président de l’ACME (Association pour le contrat mondial de l’eau) ; Edgardo Manero, sociologue et enseignant Paris XII-CIRPES ; Tania Delgado du Cercle bolivarien de Paris. La journée s’est terminée par une soirée latino artistique et dansante. Les échanges ont été nombreux et chaleureux, les organisateurs ont distribué plusieurs documents d’information et invité les gens à participer à la Campagne contre la ZLÉA (contact : zlea...@yahoo.fr). |
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