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Crise du logement : L’UFP DÉNONCE L'IRRESPONSABILITÉ DU PQ, DU PLQ ET DE L'ADQ !Anonyme, Samedi, Avril 5, 2003 - 00:09
UFP
Le logement étant un droit humain fondamental, l’UFP considère qu’il est primordial pour une société juste de protéger les droits des locataires et d’instaurer une politique du logement à l’intérieur d’un cadre plus large d’élimination de la pauvreté. (Québec, le vendredi 4 avril 2003) – Le sujet a été complètement absent du débat des chefs, mais la crise du logement qui frappe partout en province reste une préoccupation quotidienne angoissante pour les ménages locataires du Québec. Par leur implication active au sein de mouvements pour le droit au logement, pour la défense des locataires et pour le logement social, les deux candidats de l’UFP, Alain Marcoux (Taschereau) et Jill Hanley (Outremont), ont démontré que, pour l’Union des forces progressistes, l’accès à un logement de qualité et à prix abordable est un enjeu primordial. La majorité des locataires du Québec sont affectés d’une façon ou d’une autre par la pénurie criante de logements : difficulté, sinon impossibilité de se trouver un logement, augmentation des loyers, aggravation de la discrimination, nombre croissant d’évictions… ‘Il est très inquiétant de voir que les trois partis les plus en vue ont une position timide sur cet enjeu pourtant majeur’ , a affirmé Alain Marcoux. ‘La crise est aussi grave que l’année passée mais le gouvernement vient de sortir son décret annonçant moins d’argent pour les mesures d’urgence, l’exclusion de personnes seules de ces mesures, et ils essayent de convaincre les groupes communautaires d’accepter des subventions pour qu’ils aident les sans-logis à trouver des appartements qui n’existent pas – le gouvernement a seulement réussi à construire 20 % des logements sociaux annoncés l’année passée !’ , a déclaré Jill Hanley. Face à l’incapacité du marché privé à répondre aux intérêts des locataires à faible revenu, les trois partis traditionnels continuent à mettre leur foi dans le marché privé, soit en proposant une libéralisation complète du marché locatif ou en offrant un investissement dans le logement abordable qui n’est pas à la hauteur des besoins criants. Une autre politique est possible. L’UFP s’engage à instaurer de vraies mesures qui répondent à la crise : Adopter une politique nationale du logement ; Lancement d’un grand chantier de construction de 8000 logements sociaux par année (coopératives, OSBLs et HLMs) réclamé depuis des années par les groupes populaires ; Un contrôle réel des augmentations de loyer en obligeant les propriétaires à obtenir l’approbation de la Régie du logement pour augmenter les loyers au-dessus des taux proposés par celle-ci. Actuellement, le marché du logement locatif rend les locataires en position d’infériorité pour refuser les augmentations abusives demandées par les propriétaires ; Protections concrètes contre la discrimination en matière de recherche de logement : recours immédiat à la Régie du logement dans des cas de discrimination lors de la recherche d’un appartement et instauration d’un formulaire unique de la Régie du logement pour la sélection des locataires ; La vente préférentielle des immeubles et terrains qui ont bénéficié d’exemption de taxes foncières (ex. écoles, églises) pour réaliser des logements sociaux ou communautaires. Le logement étant un droit humain fondamental, l’UFP considère qu’il est primordial pour une société juste de protéger les droits des locataires et d’instaurer une politique du logement à l’intérieur d’un cadre plus large d’élimination de la pauvreté. |
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