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L'Union paysanne invite les partis politiques qui aspirent à gouverner le Québec à se préoccuper des problèmes du monde agrbatiste, Samedi, Mars 29, 2003 - 16:32
Union paysanne
Saint-Germain-de-Kamouraska, 25 mars 2003 - L'union Paysanne n'appuie aucun parti politique dans la campagne électorale actuelle, mais elle tient à attirer l'attention des partis politiques qui aspirent à gouverner le Québec sur les problèmes urgents que vivent les agriculteurs et les ruraux. STOPPER LA DISPARITION DES FERMES FAMILIALES Des centaines de fermes, familiales, laitières et autres, modernes et productives, sont présentement forcées de disparaître au profit d'élevages et de monocultures intensives, souvent axées vers l'exportation. Pour préserver les fermes familiales, les sols et l'environnement, l'Union paysanne presse le futur gouvernement de moduler l'aide gouvernementale aux agriculteurs en fonction de la taille des fermes et de leurs pratiques plutôt qu'en fonction du volume de production comme présentement. RÉTABLIR LA LIBERTÉ D'ASSOCIATION ET DE MISE EN MARCHÉ Des milliers d'agriculteurs ne veulent plus être forcés de cotiser et de vendre toute leur production à l'UPA [Union des producteurs agricoles, n.d.l.s.] sous peine d'être poursuivis et saisis. L'Union paysanne considère qu'il est urgent de rétablir la liberté d'association et de mise en marché pour les agriculteurs. La place qu'a prise l'Union paysanne comme syndicat agricole citoyen et démocratique, et l'appui qu'elle a reçu de la part des agriculteurs et du public justifient que le prochain gouvernement modifie la loi qui a donné un monopole à l'UPA et obligé tous les agriculteurs à lui verser une cotisation de près de $300 présentement, Il faut au plus tôt permettre aux agriculteurs de choisir le syndicat auquel ils veulent appartenir et permettre à l'Union paysanne d'être accréditée pour représenter les agriculteurs qui lui font confiance pour les défendre. SOUTENIR L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET DURABLE Comme le réclament de plus en plus de consommateurs, l'Union paysanne estime que le prochain gouvernement du Québec doit donner un coup de barre décisif en faveur d'une conversion à l'agriculture biologique et durable et faciliter la mise en marché locale de produits alternatifs aux aliments industriels. RÉTABLIR LA PAIX SOCIALE EN ZONE AGRICOLE Les audiences du BAPE sur le développement durable de l'industrie porcine ont déjà fait la preuve que le modèle actuel de production porcine entraîne des coûts sociaux et environnementaux innacceptables pour les citoyens. L'Union paysanne estime que le prochain gouvernement doit s'engager, avant de lever le moratoire actuel, à réviser de fond en comble la déreglementation environnementale et la loi 23, pour rétablir la paix sociale et l'équilibre des usages en territoire rural. L'occupation et l'entretien du territoire doivent redevenir un objectif du ministère de l'Agriculture et du zonage agricole. PRÉVENIR LA CONTAMINATION GÉNÉTIQUE La contamination des semences naturelles et biologiques par les semences génétiquement modifiées (maïs, canola, pomme de terre, etc.) se propage rapidement. Notre gouvernement n'a pas le droit de laisser deux ou trois multinationales qui ont brevetés de semences modifiées faire main basse sur toute notre agriculture. La seule solution est d'interdire l'utilisation des semences génétiquement modifiées sur notre territire et de mettre fin aux sites d'expérimentation de semences génétiquement modifiées au Québec. Ces questions concernent toute la population. La santé et le développement, c'est aussi l'agriculture, l'alimentation, l'environnement et des villages vivants. Les membres de l'Union paysanne et de milliers de citoyens veulent entendre les partis politiques sur ces question, quelles que soient les pressions exercées par l'UPA. À cette fin, l'Union paysanne contacte présentement tous les partis en liste en vue d'une rencontre sur ces questions à Montréal au cours des prochaines semaines. Information: Roméo Bouchard, 418-492-7692/ 418-860-8560
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