Depuis des mois, des groupes masculinistes secondés par des médias complaisants diabolisent les féministes qu'ils accusent d'être responsables de tous les problèmes de la société. Depuis des mois, ils dénigrent le Conseil du statut de la femme et sa présidente, madame Diane Lavallée, dont ils demandent la démission. Dans le numéro de mars-avril 2003 de "La Gazette des femmes", madame Lavallée répond :

« En ces temps de croisade antiféministe, écrit la présidente du CSF, nous plaidons coupables devant nos inquisiteurs. Oui, coupables d'avoir contribué aux avancées des femmes et de la société québécoise en général. Nous, féministes, avouons avoir rêvé d'une vie meilleure où femmes et hommes partageraient des valeurs égalitaires. Pis encore, nous y avons travaillé avec acharnement et passion. À la barre des témoins, des milliers de femmes : intervenantes dans les maisons d'hébergement, enseignantes, chercheuses, syndicalistes, artistes, ingénieures, militantes, politiciennes, mères de famille. Autant de fourmis travaillantes et patientes qui ont contribué à faire du Québec une des sociétés les plus progressistes au monde et pour qui démocratie rime avec égalité, tant dans la vie privée que dans la vie publique. »

Exceptionnellement, "La Gazette des femmes" a autorisé la publication sur Sisyphe de l'éditorial de madame Lavallée ainsi que de l'excellent dossier « Procès du féminisme » (format PDF) de la journaliste Ariane Émond, qui démasque la nature et les objectifs des stratégies masculinistes. On peut télécharger ces documents depuis Sisyphe où on trouvera également les coordonnées pour s'abonner à "La Gazette des femmes".

« Coupables... et fières de l'être! », par Diane Lavallée, présidente du CSF
« Procès du féminisme », par Ariane Émond, journaliste

http://sisyphe.levillage.org/article.php3?id_article=392

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