|
Pour une éducation accessible et de qualité!Association pou..., Vendredi, Mars 28, 2003 - 11:14 (Communiqués | Education)
Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante
Communiqué de presse À : tous les médias et associations étudiantes du Québec Pour une éducation accessible et de qualité! Montréal, le 28 mars 2003 – Comme à chacune des campagnes électorales, les partis nous déversent une ribambelle de promesses électorales, qui rappelons-le, sont bien loin d’être appliquées une fois l’élection passée! À ce jour, nombre de batailles ont eu lieu dans cette basse cour; batailles de promesses et batailles de chiffres. L’ASSÉ tient à rappeler sa grande méfiance envers les promesses des différents partis et tient, ici, à faire valoir l’importance de ses revendications en éducation post-secondaire. L’ASSÉ revendique la gratuité scolaire à tous les niveaux, indépendamment de l’origine nationale ou provinciale de l’étudiante ou de l’étudiant. Rappelons quelques faits : il en coûte aujourd’hui 3,4 fois plus cher par année pour étudier à l’université qu’en 1990, soit une augmentation de 340%! À l’université, c’est 80% des étudiants et étudiantes qui vivent sous le seuil de la pauvreté avec un revenu moyen de 9 600$ par année. Depuis 1990-91, le coût moyen des études post-secondaires au Québec a augmenté de plus de 52%. Depuis 1993-94, les frais de toute autre nature ont augmenté de plus de 89%. Depuis 1992-93, le gouvernement du Québec a réduit le budget de l’éducation de près de 20%. Voilà donc un bilan affligeant, désastreux pour l’accessibilité aux études post-secondaires et pour lequel les promesses des grands partis n’offrent aucun remède véritable. À ce titre, les velléités du PQ et du PLQ de règlementer le gel des frais de scolarité et d’encadrer l’imposition de frais afférents éludent la nécessité d’instaurer une véritable accessibilité fondée sur la gratuité; elles ne font qu’entretenir une situation critique et contraire à toute perspective de progrès social. Mentionnons aussi que les promesses de réinvestissement annoncée récemment par le PQ nous laissent pour le moins sceptiques. À ceci, Héloïse Moysan-Lapointe, secrétaire à l’information de l’ASSÉ, renchérit : « Au-delà de l’injection de fonds nouveaux et plus que nécessaires, la population est en droit de s’inquiéter des modalités de ce rattrapage de financement. » Par exemple, loin de consolider le caractère public du réseau universitaire, le financement octroyé lors du Sommet du Québec et de la Jeunesse en 2000 a accentué, par les formules de financement conditionnel, l’intégration des universités aux structures du marché et a alimenté le processus de privatisation de l’éducation post-secondaire. De ce financement-là, qui mine la reconnaissance de l’éducation comme droit social au profit de l’éducation-marchandise, nous n’en voulons pas! En ce qui concerne l’ADQ, mentionnons seulement que ce parti, notamment avec ses propositions de bons d’étude et en vertu de l’esprit général de ses orientations, est selon nous à l’avant garde d’une gestion néolibérale de l’éducation; en somme, c’est, plus que tout autre, le parti de la catastrophe sociale. L’ASSÉ tient enfin à souligner que les enjeux sociaux et politiques, c’est en vérité surtout l’affaire des années qui séparent les campagnes électorales. Quand les partis politiques auront cessé de courtiser nos voix en vue du scrutin, c’est à ce moment, plus que jamais, qu’il faudra songer à assumer activement notre rôle de citoyens et de citoyennes par l’organisation et l’action syndicale et la création de rapport de force face à l’État. La défense de nos droit constitue un travail quotidien et de longue haleine que nous ne pourrons jamais remettre entre les mains d’autrui. - 30 - Contacts : Héloïse Moysan-Lapointe, secrétaire à l’information : bureau (514) 390-0110, pagette : (514) 414-1216. L’ASSÉ regroupe plus de 50 000 membres
Site internet
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|