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Manif contre la brutalité policière du 15 mars 2003Anonyme, Dimanche, Mars 16, 2003 - 20:48
COBP
Pour la 7ème année consécutive, plusieurs centaines d’opposantEs à la brutalité policière ont prit les rues de Montréal pour dénoncer les abus de la force constabulaire à l’égard des pauvres et des membres des communautés ethniques. Comme on pouvait s’en y attendre, le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a lui aussi mobilisé ses forces. 15 MARS 2002: Le COBP porte plainte devant la Commission des droits de la personne —compte-rendu— LA MANIFESTATION DE LA 7ème MONTRÉAL, le 16 mars 2003. Pour la 7ème année consécutive, plusieurs centaines d’opposantEs à la brutalité policière ont prit les rues de Montréal pour dénoncer les abus de la force constabulaire à l’égard des pauvres et des membres des communautés ethniques. Cette année, deux nouveaux éléments distinguent cette édition de la Journée internationale contre la brutalité policière (JICBP) d’avec les années précédentes. Dans un premier temps, contrairement aux années passées, le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) n’a pas eu à assumer seul tout le poids du fardeau organisationnel qui vient avec la tenue de la JICBP. En effet, c’est la Coalition contre la brutalité policière et la répression qui a rendu possible la tenue de la manifestation du 15 mars 2003, qui représenta le point culminant d’une semaine complète d’activités destinées à exposer et dénoncer les diverses facettes de la brutalité policière. Outre le COBP, cette Coalition rassemble l’ASÉ-UQAM (Association syndicale étudiante de l’UQAM), la CLAC (Convergence des Luttes Anticapitalistes), du collectif No one is illegal, et bénéficie de l’appui de Kabataang, groupe de la jeunesse philippine basé dans Côte-des-neiges. Dans un deuxième temps, pour la première fois depuis 1997, la manif du 15 mars ne s’est pas tenu au centre-ville de Montréal, mais bien dans un quartier résidentiel à forte composante multi-ethnique, à savoir le quartier Côte-des-neiges. Par ailleurs, les résidentEs de ce quartier ont très bien reçut cette initiative, ce qui témoigne du fait que la problématique des abus de pouvoir est bien réelle dans Côte-des-neiges. Par un beau samedi après-midi ensoleillé, environs 300 personnes ont répondu à l’appel de la Coalition à manifester contre la brutalité policière le 15 mars 2003. Il s’agit d’un score tout à fait honorable quand on prend on considération deux importants éléments qui n’ont pas joué en faveur de la mobilisation: tout d’abord, la crainte de la répression est fortement répandu étant donné les arrestations de masse qui ont gâchées les manifestations du 15 mars 2000 et 2002; ensuite, le fait que notre manif coïncidait avec la tenue d’une marche contre la guerre en Irak, qui a rassemblée environ 200,000 personnes au centre-ville. Comme on pouvait s’en y attendre, le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a lui aussi mobilisé ses forces à l’occasion de la manifestation de la JICBP du 15 mars 2003. Outre les dizaines d’agents composant les effectifs des groupes d’intervention anti-émeute et les autres flics qui gérait le trafic automobile, on a aussi eu droit à un hélicoptère de police qui a survolé la foule manifestante du début jusqu’à la fin. Lors du rassemblement des manifestantEs au Parc Mackenzie King, le commandant Rondeau du SPVM s’est adressé à la foule avec un microphone pour dire qu’aucun acte criminel ne sera toléré et blablabla. Ce à quoi un militant du COBP lui a répondu par mégaphone que toute tentative de la part du SPVM d’entraver le libre exercice de la liberté d’expression pourrait entraîner des répercussions juridiques et faire en sorte que le SPVM aurait à répondre de violations des droits constitutionnels devant un tribunal de notre choix. Le militant a aussi ajouté: “Vous n’avez pas plus envie d’être icitte que nous autres on a envie de vous voir.
site web du Collectif Opposé à la Brutalité Policière
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