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Bas les masques !Anonyme, Dimanche, Mars 16, 2003 - 12:48
UFP-Taschereau
Que les partis qui veulent désarmer les forces du marché lèvent la main ! Québec, samedi 15 mars 2003 – L’Union des forces progressiste (UFP) est enfin prête à croiser le fer avec le PQ, le PLQ et l’ADQ. Elle veut redonner aux citoyens et citoyennes de la région de Québec un débat électoral où les idées progressistes ont aussi leur place. Dans la grande région de Québec, l’UFP présente des candidats et candidates dans 16 des 19 circonscriptions. (Voir la liste des candidats et candidates ci-jointe.) C’est une heureuse coïncidence que le lancement de la campagne de l’UFP à Québec ait eu lieu le même jour qu’une des plus importantes mobilisations mondiales pour la paix de l’histoire. Rien de mieux ne pouvait convenir au parti « des urnes et de la rue ». « La guerre appréhendée contre l’Irak n’est qu’une des expressions de cette mondialisation néolibérale à sens unique que nous imposent les États-Unis et les autres pays riches de la planète », a déclaré d’entrée de jeu la candidate de Montmorency, Magali Paquin. « Et l’UFP est le seul parti à dire "NON!" à cette mondialisation néolibérale et à affirmer qu’il est possible de mettre au pas ce qu’on nous présente comme les "forces immuables du marché". » Contrairement au PQ, au PLQ ou à l’ADQ, l’UFP croit que les intérêts de la population doivent toujours passer avant ceux des grandes entreprises et des plus riches. Quel parti osera enfin imposer davantage les profits des entreprises et faire disparaître tous les moyens qu’utilisent les trop bien nantis-es de notre société pour échapper à l’impôt ? « L'UFP est le seul parti qui rejette la ZLEA et l'ALENA, des ententes commerciales qui réduisent tout à l'état de marchandise et font mettre les gouvernements à genoux devant les empires capitalistes et financiers. L'État rapetissé ne peut pas être le gardien de l'intérêt commun. On ne peut prétendre réduire la pauvreté sans partager la richesse», a rajouté le vice-président porte-parole de l’UFP, Pierre Dostie. Pendant la campagne électorale, l’UFP ne veut pas seulement recadrer le débat politique, mais plutôt en fracasser le cadre. Ce n’est pas vrai que les choix de la population québécoise doivent se limiter aux trois positions du PQ, du PLQ et de l’ADQ. Dans Taschereau, par exemple, permettre un véritable débat, c’est accepter d’admettre que le marché est incapable de répondre aux besoins en matière de logement social. Particulièrement actif dans ce domaine, le candidat de l’UFP dans Taschereau, Alain Marcoux, a rappelé que « la ville de Québec connaît le taux d’inoccupation le plus bas de tout le Canada. L’insécurité croissante et critique d’un nombre grandissant de familles ne peut être résolue que par une véritable politique du logement social. En même temps, la façon dont les propriétaires exploitent cette crise du logement nécessite un contrôle des loyers à l’année ». Comme Taschereau est une circonscription stratégique, l’UFP y mènera sa principale campagne dans la région. Dans la circonscription de Jean-Lesage, l’UFP a fait le choix d’appuyer la candidature du candidat indépendant Jean-Yves Desgagnés, comme c’est le cas dans quelques autres circonscriptions de la province. Par exemple, l’UFP et le Parti vert se sont entendus pour que ce dernier présente un candidat ou une candidate dans Montmagny-L’Islet, sans candidature de l’UFP. Il n’est pas question pour les candidats et candidates progressistes de se faire compétition quand l’adversaire à trois têtes monopolise le débat à ce point. De façon plus générale, selon M. Desgagnés, « Il faut en finir avec la politique du moins pire. De véritables alternatives de gauche sont en construction au Québec. Elles sont là pour s’affirmer et pour semer l’espoir. » Candidat dans la circonscription de Chutes-de-la-Chaudière, Jean Bernatchez est un autre exemple de citoyen qui se lance en politique non pas par opportunisme, comme on le voit avec la trsite ADQ, mais par conviction, pour présenter des idées nouvelles et progressistes à la population : « Je vais "marcher" mon comté et rendre disponible partout le programme de l’UFP. Ainsi, les citoyens et citoyennes pourront faire un choix mieux éclairé puisque la couverture médiatique leur permet de ne bien connaître que les programmes des trois autres partis. » Finalement, le président de l’Association québécoise pour un contrat mondial de l’eau et ancien président du Syndicat de la fonction publique du Québec, Serge Roy, a tenu à affirmer publiquement son appui à l’UFP. Monsieur Roy a précisé sa position en affirmant: «Au cours des dix dernières années, nous avons assisté à une attaque systématique contre les services publics. Les trois partis présents à l'Assemblée nationale ont adhéré à la pensée unique du tout au marché. Il n'y a que l'UFP qui présente une perspective claire et crédible pour construire un Québec dans lequel les citoyennes et les citoyens pourront compter sur des services publics forts, dynamiques, efficaces et gérés démocratiquement.» Pour information : |
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