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Pour mieux distinguer sa gauche de sa droite : Le PM Landry aura droit à une leçon de l’UFP dans la campagne qui s’amorceAnonyme, Lundi, Mars 10, 2003 - 06:59
P. Dostie et M. Alexander
Montréal et Saguenay, le 10 mars 2003. Selon Le Devoir, le premier ministre a dit que son parti faisait la gauche, alors que d’autres ne font que la rêver. Pourtant, le bilan cauchemardesque du gouvernement péquiste en matière de lois et de mesures progressistes est l’un des facteurs qui a justement contribué à l’émergence de la gauche qui passe ainsi «du rêve à la réalité». L’Union des forces progressistes entend bien faire le bilan du dernier mandat péquiste d’un point de vue progressiste et contribuer ainsi à dissiper l’«illusion progressiste» que ce parti entretient sciemment par électoralisme. Le déficit zéro, les réductions d’impôts profitant surtout aux plus riches, l’interminable attente des travailleuses dans la lutte pour l’équité salariale, un record de lois répressives contre les syndicats, l’impuissance devant des fermetures d’usine et les mis à pied massive, une réforme avortée du code du travail qui finit par favoriser la sous-traitance, les voyages de complaisance à Davos et New-York, l’adhésion aux caractéristiques générales de la ZLÉA, le refus des revendications majeures de la Marche mondiale des femmes, le refus de réformer le mode de scrutin, de prendre des mesures pour contrer la concentration de la presse, voilà quelques-unes des réalisations du gouvernement péquiste «de gauche». De plus, un gouvernement qui enrichit volontairement les entreprises pharmaceutiques par des avantages fiscaux indus tout en étranglant les gens pauvres et malades en augmentant les primes d’un pseudo régime d’assurance-médicament déficitaire, pendant que les compagnies d’assurances privées assurent les clientèles les plus payantes (régimes collectifs) et que l’augmentation du coût des médicaments est l’une des premières causes des déficits des établissements de santé, à qui par-dessus le marché on impose une loi anti-déficit, un gouvernement qui prend l’argent aux pauvres pour le donner aux riches, ne peut se vanter d’être à gauche, à moins de vouloir confondre la population. Certes, il y a les garderies à $5, mais en nombre insuffisant. La réforme de la Loi des normes du travail mais qui sous certains aspects (congédiement) reste en deçà des dispositifs du code canadien. Il y a, bien sur, la loi 112 sur la pauvreté qui prévoit un barème plancher qui n’assurera pas la couverture des besoins essentiels et qui surtout ne prévoit pas le partage de la richesse. «Comment peut-on lutter contre la pauvreté si on ne partage pas la richesse ?» d’ironiser Pierre Dostie, co-porte-parole de l’UFP. «L’une des caractéristiques du néolibéralisme, de rétorquer Molly Alexander, co-porte-parole, c’est de globaliser et de partager la pauvreté». Mais les pauvres eux, devront voter du bon bord, selon ce que le gouvernement leur a laissé entendre, s’ils veulent que la loi adoptée en décembre dernier ait des suites... L’UFP se prépare intensivement à la campagne électorale dont l’annonce est imminente. Elle a la ferme intention, avec le Parti vert et les candidats indépendants qui forment une véritable coalition progressiste, de faire de cette campagne une lutte à quatre dans laquelle il sera possible pour la population de distinguer clairement «la gauche de la droite».
Site de l'Union des forces progressistes
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