Saguenay, le 20 février 2003. Tout a été dit sur les propos déplorables de M. Landry prononcés pendant la rencontre de vendredi dernier. Mais l'attention portée à ceux-ci, tout comme les commentaires opportunistes du PLQ et de l’ADQ, ne doivent pas occulter l'essentiel. Sur le plan politique, le gouvernement péquiste ne mettra pas un sou dans le programme anti-pauvreté avant les élections.

Il y a quelques mois, le ministre Boisclair nous servait la même médecine sur l'équité salariale en expliquant à des femmes qu'il fallait voter PQ pour passer à la caisse et obtenir enfin justice.

«C'est comme ça que Monsieur Duplessis fonctionnait dans le temps» de déclarer Pierre Dostie, porte-parole de l'UFP. «Un bout de route ? Vote du bon bord !»

«Il est clair que le gouvernement veut empêtrer les groupes populaires en lutte contre la pauvreté dans une relation de type clientellaire» de souligner Monsieur Dostie.

Le porte-parole de l'UFP souligne que la plate-forme de son jeune parti propose des mesures concrètes de lutte à la pauvreté telles une hausse du salaire minimum, l'introduction progressive du revenu de citoyenneté et la construction massive de logements sociaux.

Les mesures du gouvernement péquiste en cette matière confondent la population avec des demi-mesures et des principes laissés sans suite. Le chef du PLQ et le porte-parole de l’ADQ peuvent faire du capital politique sur les propos déplorables de M. Landry, il demeure que leur programme aurait pour conséquence une aggravation de la situation de pauvreté au Québec.

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Pierre Dostie, V-P et porte-parole, cel : 418-540-3285 pier...@ufp.qc.ca