Nous sommes...Les Réformistes. Que la lumière soit. Sauvagement lucides. Du moins assez lucides pour voir, pour comprendre que les gauchistes sont des imbéciles. [...] Les fesses frémissantes, le sexe en feu, nous voulons répandre la bonne parole : merde à la révolution, oui aux réformes, oui, oui, oui, jusqu'à l'orgasme.

Nous sommes...Les Réformistes. Que la lumière soit. Sauvagement lucides. Du moins assez lucides pour voir, pour comprendre que les gauchistes sont des imbéciles. Nous ne croyons pas à la raison bonne, à la raison téléologiquement bonne, présupposé inavouable d'une gauche qui se dit critique mais qui répugne en fait à retourner cet " esprit critique " contre lui-même. L'hypostase de la raison téléologiquement bonne, c'est de la théologie sécularisée, de la bouillie pour chats. La niaiserie gauchiste : assez, c'est assez, qu'on sorte la massue et qu'on en finisse une fois pour toutes ! Nous sommes les Réformistes. Les néo-gauchistes, qui en fait ne sont pas des gauchistes, sont nos amis. Nous sommes jeunes, fringants, vous êtes vieux, croulants. Les fesses frémissantes, le sexe en feu, nous voulons répandre la bonne parole : merde à la révolution, oui aux réformes, oui, oui, oui, jusqu'à l'orgasme.

Nous voulons chanter aux oreilles des enfants : " La gauche, c'est de la merde ! ", pour ensuite ouvrir le manteau et leur montrer ce sexe qui hurle comme un loup aux réformes salutaires, pendant que ces boudins sur pattes situées " à gauche " s'adonnent, doigts qui puent !, à des pratiques inavouables, en soufflant, sans relâche, les yeux fermés, " Réformes..." dans les sanitaires...