Selon le rapport State of the World 2003, produit par le groupe de Washington Worldwatch institute, la situation de la planète est tellement grave que la race humaine n'a plus qu'une ou deux générations pour se sauver d'une extinction certaine et assurer sa survie à moyen terme.

Bonjour,
Voici un message provenant du Centre d'Agriculture biologique du Québec. La population doit réaliser qu'on ne sera pas toujours en mesure d'éviter la destruction de la nature. C'est maintenant ou jamais! Le mesage est déprimant mais nous devons continuer! C'est peut-être le coup de pied au cul dont avait besoins les humains pour se réveiller!

Message d'intérêt public - prière de faire circuler
auteur: Antoine Gendreau-Turmel
Centre d'agriculture biologique du Québec
www.cab.qc.ca

Il ne resterait plus qu'une ou deux générations pour sauver la race humaine.

Selon le rapport State of the World 2003, produit par le groupe de
Washington Worldwatch institute, la situation de la planète est tellement
grave que la race humaine n'a plus qu'une ou deux générations pour se sauver
d'une extinction certaine et assurer sa survie à moyen terme.

La sur-exploitation des ressources, la pollution et la destruction des
habitats naturels continuent de menacer la majeure partie des espèces
vivantes sur notre planète, incluant la nôtre. Et, selon le rapport, la
situation se détériore rapidement, quoique certaines solutions techniques à
d'importants problèmes existent et, lorsqu'il y a une volonté politique
suffisante, sont adoptées. Par contre, dans la plupart des cas, rien n'est
fait pour contrer la catastrophe imminente.

Parmi les pires tendances, on note que 420 millions de personnes vivent dans
des pays n'ayant pas (ou plus) assez de terres agricoles pour subvenir aux
besoins de leur population. Environ 1,2 milliards de personnes (près de 1
humain sur 5) vivent dans la pauvreté absolue, qui est définie comme le fait
de survivre avec moins de 1 $US par jour.

Environ un quart des terres agricoles des pays en voie de développement se
dégradent à cause de l'agriculture industrielle, et la proportion est en
augmentation constante.

Par contre, la plus grande menace qui pèse sur l'humanité, toujours selon le
rapport, n'est pas le manque de terres agricoles, mais bien le manque d'eau
potable. Présentement, plus de 500 millions de personnes vivent dans des
régions qui sont proies à des sécheresses chroniques. D'ici 2025, ce chiffre
sera au moins multiplié par 5, atteignant entre 2,4 et 3,4 milliards de
personnes. De plus, l'augmentation probable de la population mondiale de 27%
d'ici la même date, qui vient s'ajouter aux problèmes d'accès à l'eau,
créera presque certainement d'importants troubles sociaux et écologiques.

Le rapport note également que le taux d'extinction des espèces vivantes est
en augmentation constante et que le taux de fonte des glaces polaires a plus
que doublé depuis 1988. Le niveau des océans pourrait augmenter de 27 cm d'
ici 2100, ce qui serait catastrophique.

Il est plus que temps de réaliser que notre mode de vie a un impact
important sur la qualité de l'environnement et sur la qualité de vie de
millions de personnes, nos frères et sours du tiers monde. Le temps presse.
Le rythme d'extinction des espèces vivantes est à son plus haut taux depuis
l'extinction des dinosaures. Nous, cette génération-ci, sommes parmi les
derniers à pouvoir inverser cette tendance et sauver la vie sur terre telle
qu'on la connaît. Nous ne pouvons pas rester des complices silencieux de
cette catastrophe en préparation. Il faut sensibiliser notre entourage face
à ces enjeux majeurs, il faut modifier notre rythme de vie et notre
consommation car, à l'heure actuelle, ceux-ci ne peuvent être soutenus d'une
manière durable. Et surtout, il faut s'engager dans le mouvement pour la
justice globale et talonner nos gouvernements ainsi que les entreprises
multinationales jusqu'à ce qu'ils soient placés sous contrôle démocratique
et soient mis hors d'état de nuire à notre planète.

Source : Organic Newsline
Vol.4 No.2

Transmis par Zelda Laliberté