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Grève dans le secteur de la santé au SalvadorAnonyme, Jeudi, Janvier 9, 2003 - 10:50
German Dario Garcia
Les travailleur-euse-s en grève le sont pour défaire la politique du gouvernement Flores du Salvador de privatiser les services de santé salvadoriens. Ils-elles revendiquent aussi la fin des négociations sur la ZLÉA avec les États-Unies. La population soutien l'initiative des travailleur-euse-s. La Cathédrale de San Salvador est occupée. La répression menace les grévistes et leurs dirigenant-e-s. La police militarise les hôpitaux pour contrer les grévistes. Aux organisations syndicales et populaires du Canada et du Québec, Les médias traditionnels se gardent bien d’en parler, mais la lutte de milliers de travailleur-euse-s de la santé au Salvador, en grève depuis plus de trois mois pour empêcher la privatisation des services de santé, se présente comme une lutte contre les politiques néolibérales du gouvernement salvadorien. La Zone de Libre Échange des Amériques s’annonce déjà comme une ouverture majeure pour l’appropriation des services de santé par les transnationales du monde avec la collaboration des gouvernements locaux. Le seul obstacle véritable qui se dresse contre cette libéralisation, ce sont les travailleur-euse-s eux-elles-mêmes. On peut dire sans exagération que les syndiqué-e-s salvadorien-ne-s sont en train de déployer une lutte de première importance contre la ZLÉA et ses applications dans leur pays. Un geste de solidarité de votre part sera un pas de plus pour venir à bout du néolibéralisme, ce fléau qui s’attaque au droit élémentaire aux soins de santé et au à un travail décent pour toute la population des Amériques. La mobilisation des travaileur-euse-s contre la ZLÉA est notre responsabilité. Elle s’affirmera comme la continuation de ce qui a été fait autour du Sommet des Peuples en 2001. La répression policière au Salvador augmente. Certains hôpitaux sont militarisés maintenant, dont un hôpital où sont traité-e-s les cancéreux-euses et qui sert de quartier général aux grévistes. Les travailleur-euse-s les plus connu-e-s risquent d’être congédié-e-s. Les menaces contre les dirigeant-e-s continuent. Elles visent entre autre, Ricardo Monges, leader des grévistes. Sans l’expression de votre solidarité économique et politique, le gouvernement salvadorien pourra librement militariser les hôpitaux du pays et réprimer la grève combattive des travailleur-euse-s salvadorien-ne-s. S.V.P., envoyez vos lettres de protestation au : Président Francisco Flores Courriel : casa...@casapres.gob.sv Congrès du El Salvador Avec copie au : Collège des Médecins du El Salvador Et une copie de votre lettre ainsi que votre soutien en argent au nom de : Nous vous remercions à l’avance de tout geste de solidarité. Déjà cette solidarité s’est manifestée par une invitation au Congrès de la Fédération des Infirmières et Infirmiers du Québec et par un appui financier. Le Syndicat des Professeurs et Professeures de l’Université Laval a aussi contribué. Nous les remercions pour ce geste concret et encourageant. Solidaire, German Dario Garcia Dernière heure : Une partie de la population occupent la rue Mgr. Roméro, principale artère de San Salvador, en appui aux grévistes. Des inconnu-e-s occupent également la cathédrale de la ville en protestation contre les négociations de la Zone de Libre-Échange des Amériques (ZLÉA) dont le Vice-Président du gouvernement dit qu’elle est « un cadeau du ciel » pour le Salvador ! |
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