|
Les meurtres prémédités du 6 décembre 1989 à l'École Polytechnique de MontréalMicheline Carrier, Jeudi, Décembre 5, 2002 - 14:15
Micheline Carrier
Sisyphe propose plusieurs articles pour souligner l'anniversaire des meurtres prémédités de quatorze jeunes femmes à l'École Polytechnique de Montréal, en décembre 1989. Marc Lépine s'était introduit dans une salle de cours avec une arme, il avait séparé les garçons des filles et tiré sur ces dernières en criant qu'il haïssait les féministes. Le 6 décembre1989 : « Pour ne pas oublier. » Étudiante à l'UQAM, l'auteure n'avait que 9 ans lors des meurtres perpétrés par Marc Lépine. « C'est extrêmement difficile de réaliser que j'aurais pu être l'une de celle-là... simplement parce que la vie m'a donné des seins et un vagin...», écrit-elle. Lire ici 2. « Pour se souvenir que la misogynie peut tuer », par Micheline Carrier Les jours et les semaines qui ont suivi le meurtre de quatorze jeunes filles à l'École Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989, figurent parmi les plus sombres de ma vie. Faute de pouvoir m'exprimer ailleurs, c'est à mon journal personnel que j'avais alors confié mon désarroi et ma colère. Lire ici 3. « Des hommes veulent réhabiliter Marc Lépine », par Micheline Carrier L'antiféminisme ambiant se transforme parfois en haine aveugle qui conduit à justifier des meurtriers. L'Après-rupture, un site masculiniste québécois, a traduit en français les propos, proches du délire, d'un certain Peter Douglas Zohrab. Ce masculiniste veut réhabiliter Marc Lépine qui serait, selon lui, « un activiste des droits de l'homme » dont les féministes auraient terni la réputation... Critique. Lire ici 4. « 6 décembre 1989 : 13 ans après, la 'sale guerre' se durcit », par Martin Dufresne Les femmes seraient-elles le " continent noir " de notre gauche québécoise? se demande l'auteur. Il me semble que l'oppression sexiste demeure ignorée, tenue hors-champ par les hommes soi-disant progressistes, un point aveugle dont profite amplement la Droite. Lire ici 5. « Ode aux-survivantes », par Élaine Audet Un poème de l'auteure: tout au long d'une interminable minute soixante-dix battements 6. « La violence conjugale finit souvent par un crime », par Vicky Roy L'auteure a perdu sa fille assassinée par son ex-conjoint à l'été 2002 et elle dénonce le laxisme de la société à l'égard de la violence en milieu familial. Lire ici 7. « Les tueurs en série à caractère sexuel ou quand les victimes et les coupables sont des femmes », par Richard Poulin, sociologue Dans cette enquête, l'auteur met en lumière certaines faiblesses des théories policières, notamment celles qui ciblent les mères comme responsables du comportement des tueurs. Les auteurs de thrillers participent, selon lui, à la construction du mythe qui révèle certains des mécanismes sociaux fondateurs de nos sociétés. « Les romanciers participent, à leur façon, à nourrir et à justifier la violence qui repose dans la réalité sur un socle raciste et sexiste ». Lire ici 8. « La libération des femmes et le proxénétisme à l'université ». Témoignage. 9. « C'était en décembre 1989 », par Micheline Carrier 10. « La violence sexiste : un massacre intolérable », par Martin Dufresne D'autres titres à la page d'accueil Tous les articles publiés sur Sisyphe depuis sa création sont disponibles ici : Micheline Carrier, éditrice de Sisyphe
Site d'expression et d'analyse.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|