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Manifeste du RRQ

Anonyme, Wednesday, July 28, 2010 - 20:02

Bureau politique du RRQ

Manifeste du Réseau de Résistance du Québécois

Comme son nom l’indique, le RRQ est une organisation de résistance qui considère l’indépendance du Québec comme nécessaire à la survie et au développement de la nation québécoise. Il tire son inspiration de toutes les situations de notre histoire où les Québécois se sont dressés avec courage contre les manœuvres d’anéantissement ou d’assimilation de la part du conquérant britannique de 1760 et de ses collabos canadiens-français.

Le RRQ se réclame de l’esprit des Patriotes de 1837 qui ont mené la rébellion contre l’occupant impérial. Il fait sien l’héritage du RIN de Pierre Bourgault et du Parti Québécois de René Lévesque qui ont redéfini les cadres de la lutte nationale en la posant désormais non plus comme une lutte pour la survivance, mais comme une aspiration à l’Indépendance nationale. Le RRQ entend réhabiliter également les combattants du Front de libération du Québec, qui ont été parmi les premiers dans le développement de la pensée québécoise à dénoncer et à affronter le régime d’Ottawa comme étant illégitime, exploiteur et usurpateur.

Le peuple québécois s’est déjà prononcé en faveur de l’indépendance lorsque, en 1995, les Québécois étaient invités par le gouvernement de Jacques Parizeau à voter pour ou contre cette option. La population du Québec a répondu oui à 49,4%, mais les manœuvres illégales du gouvernement fédéral nous autorisent à rejeter la « victoire » du camp du non et à reprendre le processus vers l’indépendance sur de nouvelles bases. En effet, il est maintenant de notoriété publique que le référendum a été volé par le camp fédéraliste grâce à un détournement frauduleux de la loi référendaire québécoise, et ce, effectué non pas par des citoyens, mais par le gouvernement illégitime d’Ottawa. Par des caisses occultes et des moyens semblables à ceux de la Central Intelligence Agency (CIA), il est intervenu de façon illégale à plusieurs niveaux pour faire déraper un processus que les Québécois voulaient éminemment démocratique. Notamment par la naturalisation artificielle, précipitée et massive de nouveaux citoyens canadiens et en favorisant le vote illégal de Canadiens anglais au Québec lors de cette consultation (le vote des étudiants ontariens en résidence à l’Université Bishop est un exemple patent), l’État canadien a détourné le processus démocratique. Soyons clairs : le peuple québécois a dit oui à l’indépendance en 1995.

De plus, les Québécois se sont exprimés clairement lors de deux grandes commissions nationales visant à dégager un consensus québécois concernant le statut futur du Québec. D’abord, lors de la Commission Bélanger-Campeau en 1992, ensuite lors des audiences de la Commission sur l’avenir du Québec en 1995. Toutes les composantes les plus représentatives de la nation québécoise se sont alors prononcées en faveur de l’indépendance. Le consensus fut très large et très clair : que ce soient les syndicats, les agriculteurs, les associations féminines, les associations étudiantes, les artistes, les enseignants, presque tout l’ensemble des corps constitués de la nation ont pris partie pour l’indépendance, exception faite du Conseil du patronat et de la bourgeoisie coloniale.

Le résultat de 1995, où d’ailleurs plus de 60% de la majorité française historique a voté oui à l’indépendance, doit donc maintenant être considéré comme une volonté manifeste incontournable. Contre ce désir d’indépendance exprimé de nombreuses fois par le peuple québécois, le gouvernement d’Ottawa oppose sa fausse légitimité basée sur une constitution qui n’a jamais été entérinée par le peuple québécois, basée sur un régime qui nous a été imposé par les armes lors de la Conquête de 1760 puis par la répression des Patriotes de 1837-38. Annexés de force en 1840 dans l’Union des deux Canada puis dans la Confédération de 1867 contre l’assentiment populaire, nous regardons le gouvernement d’Ottawa comme étranger à notre vie nationale, impérialiste et colonisateur.

En conséquence, nous considérons que le gouvernement d’Ottawa doit se retirer de toutes les sphères de la vie québécoise le plus rapidement possible. Il doit se retirer de notre territoire et cesser de vouloir représenter notre nation.

L’État Québécois, par son action et la voix de son gouvernement, représente désormais pour nous la seule autorité légitime sur le territoire du Québec.

L'État fédéral, résidu de l'empire britannique, n'a plus pour nous aucune légitimité. Notre action désormais ne vise qu'une chose : contrecarrer l'intrusion d'Ottawa dans notre vie nationale et redonner à la nation québécoise, dans le respect des nations amérindiennes, la pleine maîtrise de son destin.

Nous ne reconnaissons donc aucune juridiction d'Ottawa sur le territoire du Québec. Nous ne reconnaissons aucune loi fédérale ni aucune décision de la cour suprême comme applicable sur le territoire québécois, si ce n’est dans un cadre transitoire respectueux de la prépondérance des lois québécoises. Nous ne reconnaissons pas l'armée canadienne comme notre armée.

La nécessaire résistance

Bref, le Réseau de Résistance du Québécois est une organisation révolutionnaire qui entend lutter énergiquement pour libérer le territoire du Québec. Car tel est le désir et la volonté d’une majorité des Québécois.

Les militants du RRQ prennent l’engagement solennel d’accomplir cette volonté des Québécois en y investissant toute leur intelligence et cet esprit de sacrifice et d’élévation qu’exige la grande bataille de notre libération. Ils y engageront tout leur être et souderont leur destin à celui de leurs frères et sœurs québécois réunis avec eux pour l’aboutissement de ce dur combat et l’obtention de cette Ô combien nécessaire indépendance.

Nous sommes une nation forte qui a déjà prouvé dans l’histoire qu’elle avait tous les atouts d’une puissance agissante. Réussir ne dépend que de notre capacité à nous mobiliser en refusant toujours de se laisser fallacieusement convaincre par les sirènes de la soumission, en refusant d’abdiquer devant Ottawa. Partout sur la terre, des hommes et des femmes regardent notre révolution, (car l’indépendance en est une), et espèrent notre victoire. Car nous ne nous battons pas que pour nous-mêmes, mais pour une nouvelle humanité, une humanité plus juste et à l’intérieur de laquelle les peuples parviendront à s’émanciper pleinement. Notre indépendance changera la face de l’Amérique et marquera le recul de la Grande alliance anglo-saxonne, elle qui a exploité, au fil des siècles, les humains partout sur la terre. Notre nation libre interviendra enfin dans les affaires du monde avec la sensibilité des peuples opposés aux appétits des grands impérialismes, eux qui ont tant fait couler le sang des peuples qu’ils soumirent. L’Afrique et Haïti ne peuvent qu’espérer notre indépendance. La Palestine nous attend. Les Basques nous observent. Le Québec libre est l’espoir des peuples enchaînés.

Pour toutes ces raisons, nous ne nous laisserons plus jamais voler nos victoires et nous ne nous laisserons plus dicter nos actions par les forces de la soumission qui se terrent dans les officines d’Ottawa. Pour nos enfants, mais également pour la mémoire de nos pères et de nos mères, nous combattrons jusqu’à notre dernier souffle. Nous sommes l’Amérique française qui s’extirpe de sa condition de vaincue. Nous sommes le porteur d’eau qui porte désormais son destin de peuple libre! Nous sommes la liberté en marche ! Nous sommes les résistants du Québec libre ! Nous sommes les Fils et Filles de la Liberté! Nous sommes Québec mort ou vivant! Nous sommes Nous! Et qui participe à notre combat, d’où qu’il vienne en ce monde, est notre frère ou sœur!

Désormais et pour toujours nous sommes maîtres chez nous.

Nous vaincrons, car nous n’avons tout simplement pas le droit de perdre !

Le Réseau de Résistance du Québécois

Pour plus d'information:
resistancequebecoise.org


Subject: 
Pourriez-vous commenter ce passage ?
Author: 
espritdecombat
Date: 
Mon, 2010-08-16 05:25

''C'est à ce titre qu'il multiplie les déclarations incendiaires dénonçant la « mollesse » du gouvernement de Bourassa et appelant l'armée canadienne à intervenir pour mettre fin par la force au soulèvement d'un groupe de mohawks lors de la Crise d'Oka en octobre 1990(...)''

J'aimerais que vous commentiez ce passage à propos des positions de Jacques Parizeau à titre de chef de l'opposition officielle durant un certain moment.


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