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[France, Polanski] Critique littéraire du colonialisme sexuel français

Anonyme, Monday, October 12, 2009 - 04:59

himalove

L’intérêt de SARKOZY à nommer le plus ignoble des mitterrandiens, ministre de la Culture et de la Communication, est d’expérimenter, à large échelle, la répression pour propos diffamatoire.

Afin de contrôler le champ d’expression, l’internaute doit intégrer « la peur du gendarme ».

Cependant, je prends le risque d’écrire…

« La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ».

L’article qui suit ne pourrait hélas ! figurer dans « Le Canard Enchaîné » dont la maxime est extraite.

L’EFFET F. M.

Le cri épouvanté du ministre de la Culture et de l’ensemble de la volaille artistique lorsque les policiers suisses ont passé les menottes au cinéaste Roman POLANSKI, pour avoir violé une gamine de 13 ans, a révélé le type de régime dans lequel nous vivons.

Impunité et immunité diplomatiques souhaitées pour quelques salauds lumineux, mépris et répression certaine pour le plus grand nombre.

Dans les médias officiels, la solidarité de classe et de caste l’emporte sur le droit commun.

On embarque un simple citoyen, pour avoir donné du pain et de l’eau à un « Sans papier », mais des journaleux bien payés oeuvrent, au grand jour, à la défense de grands délinquants...

(Lire le dernier édito de « Marianne », « la Chasse à courre », réservé non pas à Jean-Pierre TREIBER, traqué réellement par les gendarmes et les chiens policiers, mais à Frédéric MITTERRAND, à peine ébouriffé par quelques insultes.)

On constate même une relation grandissante entre cette solidarité de canailles, au sommet, et le coup de massue répressive à la base.

Un petit délinquant sera traité comme un grand criminel et un grand prédateur dès lors qu’il gouverne pourrait enculer tous les garçons de moins de 15 ans de Marrakech ou de Fès.

La police locale lui offrant même une protection rapprochée contre les paparazzi.

Les « mauvais lieux » comme dirait Frédéric se multiplient sur la Planète…

À charge de revanche, l’homme riche, possédant une villa, au Maroc ou en Tunisie, ne critiquera jamais, en Europe, le roi et le président à vie.

Si Jack l’Éventreur, lui-même, après son tourisme sexuel, regagnait Paris, la nuit, il pourrait dormir tranquille.

Les grands reporters comme de grands lévriers sages y restent couchés et repus.

Pourtant l’ouvrage « La Mauvaise vie », publiée en 2005, aurait dû faire tiquer leurs oreilles entraînées.

Car l’auteur y pousse ses brames de plaisir, auprès de jeunes pubères thaïs, de manière très convaincante.

Difficile de faire passer cet étalage de soi pour un roman, une thérapie voire un repentir d’alcoolique.

Les gosses, caressés, manipulés, retournés ne militent pas ici pour la fermeture des maisons closes, en Extrême-Orient, mais sont, par le vice de l’auteur, les partenaires choisis de la furie du libéralisme.

Sans complexe, l’auteur y place sa jouissance et son argent, au milieu de la souffrance des autres.

Certain que les personnages ne sortiront pas du livre et ne viendront pas le boxer à la cour d’assises de Paris.

Le scandale n’est pas dans les scènes décrites, mais qu’ici on parle d’œuvre de rédemption.

Pour les mêmes travaux pratiques, le pédéraste connaîtrait, en France, les douceurs d’un matelas à Fleury-mérogis.

Curieusement des pages écrites par HOUELBECQ, un peu dans la même veine, à la même époque, ont été censurées…

Pourquoi « la Mauvaise Vie » du neveu MITTERRAND a-t-elle reçu l’imprimatur et les éloges du futur Président, en 2005  ?

Sans doute parce que ce roman, lancé opportunément sur le marché, marquait les frontières d’un plaisir colonial retrouvé et donnait, sur le vif, un aperçu de la qualité des nouveaux esclaves.

Aujourd’hui, crise oblige, il faudrait moraliser tout ça, plus exactement pondre un texte de loi pour masquer d’une burqa littéraire les excès de nos coopérants.

HIMALOVE*

*Ancien journaliste à « L'Idiot international », dans une autre vie...



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