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La Nouvelle Acropole présente au sein de l’Université du Troisième Âge?

Éditeur zététique, Monday, February 9, 2009 - 10:21

L'Éditeur zététique

Je souhaite créer ici sur le site du Centre des médias alternatifs du Québec (CMAQ) un lieu d’études et de discussions libres sur le fait suivant :

Présence des dirigeants de la Nouvelle Acropole parmi les conférenciers du département de l’Université du troisième âge (UTA) de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke.

Les personnes qui sont en autorité au sein de l’UTA et certaines personnes bénévoles oeuvrant dans cette structure sont en accord avec cette situation, cependant ils réclament le secret. Pourquoi ?

Je juge cette situation inacceptable et les principaux acteurs, c’est-à-dire les personnes du troisième âge ont le droit au respect, d’être informées de la provenance et de la nature des cours qui leur sont offerts avec parfois une publicité trompeuse.

Mon but n’est pas ici de causer des préjudices ni à la Nouvelle Acropole, car ils ont le droit de promouvoir leurs croyances ésotériques, il y aura toujours des gens assez naïfs pour leur payer des cotisations; ni à l’Université du Troisième Âge qui a une très noble mission et qui dispense majoritairement des cours de haute qualité. Mon objectif est ciblé uniquement sur cette association contre nature et secrète d’une institution de haut savoir et de grande réputation et d’un mouvement ésotérique dont les objectifs sont mal définis. Les buts de l’Université du troisième âge sont de fournir une activité saine, dispenser des connaissances dans le but de conserver son autonomie, sa liberté, non pas de prêter ses tribunes à tous mouvements religieux, sectaires, politiques et entreprises commerciales. Propager ainsi au sein de la population du troisième âge diverses croyances.

Toute personne qui donne des cours de musique, d’informatique, de photographie, etc, au sein de l’UTA peut avoir les croyances, la religion qu’elle veut bien. On peut être catholique, musulman, être de l’Église de Scientologie, raëlien, adorateur de l’Oignon, etc. C’est tout à fait acceptable si on ne fait pas la promotion de son parti politique, de son entreprise commerciale ou de son église. Mais quel genre d’attente existe-t-il entre la Nouvelle Acropole (NA) et l’UTA pour s’associer de la sorte ?. La NA y fait sournoisement du racolage, du prosélytisme, en y donnant les mêmes cours que dans son centre de la rue Saint-Denis à Montréal, en y livrant le même enseignement que leurs officiers reçoivent lors de leur formation « acropolitaine ».

J’invite toutes les personnes qui s’inscriront ici pour y ajouter des commentaires à le faire avec respect, en n’utilisant aucune menace ou insulte. Ce sont là les armes de ceux et celles qui ne peuvent apporter d’arguments logiques.

Donnez votre opinion en vous appuyant sur des faits vérifiables par des extraits de textes, des références. Il est aussi permis comme dans toutes recherches de la vérité d’émettre, non pas des affirmations catégoriques, mais des hypothèses, des interrogations plausibles en vous appuyant sur des faits, des textes, etc. L’usage d’un pseudonyme est ici justifié car il s’agit là des mêmes stratégies utilisées par les personnes qui permettent cette situation : le secret et camouflage.

Je vous invite à ne pas désigner nommément des personnes bénévoles impliquées car d’une part leur travail est admirable et d’autre part elles n’ont pas nécessairement l’information pour en juger.

Les deux conférenciers de la Nouvelle Acropole identifiés (sont-ils les seuls ?) au sein de l’UTA sont le directeur fondateur de la branche canadienne de la NA, monsieur Denis Bricnet et sa conjointe madame Catherine Guillerme. Ils sont facilement identifiables sur des sites Internet de la NA.

Nous essayerons ensemble d’étudier certains aspects nébuleux : les objectifs mal définis de la Nouvelle Acropole ; la pertinence de l’UTA de conserver ces deux conférenciers dans son répertoire, la publicité trompeuse utilisée et autres aspects.

Que les objectifs de la Nouvelle Acropole soient jugés bons ou néfastes, il n’appartient par à l’UTA de lui prêter ses tribunes. Car alors qui jugera de la pertinence d’accepter ou de refuser tel organisme ?

Il serait souhaitable que l’on traite d’un sujet à la fois en l’identifiant clairement par le titre de votre « commentaire ».

En guise d’introduction, consultez ce reportage effectué par des étudiants de l’Université de Montréal : http://quartierlibre.ca/Foi-croyance-et-verite . Je le reproduis ici de peur qu’il disparaisse éventuellement de la toile.

L’éditeur zététique
edit...@gmail.com

La zététique : une « hygiène préventive du jugement » Jean Rostand


Volume 15 – Numéro 12 – 27 février 2008 – Société
Quartier Libre enquête : Branche canadienne de la Nouvelle Acropole

Foi, croyance et vérité

Thomas Gerbet, Vanessa Gauvin-Brodeur

L’Organisation internationale de la Nouvelle Acropole (OINA) est listée comme un mouvement sectaire en France et en Belgique. Quartier Libre a cherché à savoir ce qu’il en était de la branche canadienne de l’organisation. Bilan de deux mois d’enquête, jusqu’au cœur de Nouvelle Acropole Canada.

« Vous êtes la seule personne inscrite à la conférence [Foi, croyance et vérité], elle n’aura donc pas lieu. Nous pourrions discuter ensemble, si vous voulez. » Visiblement, Denis Bricnet attendait notre venue dans les locaux de la Nouvelle Acropole sur la rue Saint-Denis à Montréal. Le moment était venu de poser les vraies questions à son directeur.

Denis Bricnet, directeur de la Nouvelle Acropole dans les locaux de l’association, rue Saint-Denis. Photo : Thomas Gerbet

Maudits journalistes

Au centre de la bibliothèque exiguë dans laquelle il nous reçoit, surprise : une petite table sur laquelle est posé un exemplaire de Quartier Libre. « C’est tellement facile pour les médias de dénoncer une secte. Vous en raffolez », lance Denis Bricnet avant d’ajouter : « Vous savez, nous aimerions être critiqués pour ce que nous sommes, de manière raisonnée et raisonnable. Nous ne sommes pas une religion. »
Les multiples assertions souvent issues d’associations anti-sectes françaises ont souvent été relayés par les médias, sans toujours apporter les vérifications d’usage (lire page 15). Le Quartier Libre, lui-même, en 1996, publiait un article intitulé « Quand une secte néo-fasciste recrute sur le campus de l’université ». On pouvait notamment y lire que « Nouvelle Acropole est une organisation sectaire, développant une idéologie raciste et un rejet viscéral de la démocratie ». Quand on demande à Denis Bricnet si le sentiment d’injustice qu’il décrit ne lui donne pas envie d’arrêter, il répond : « Nous prenons ça avec philosophie. »
Le mélange des genres

Denis Bricnet n’est pas un philosophe au sens académique du terme. Étudiant en bio-générique en France dans les années 1970, il immigre au Canada quelques années plus tard avec sa femme, Catherine Guillerme, et fonde, en 1984, la branche canadienne de la Nouvelle Acropole. Tous deux vivent de leur profession de formateur-conférencier. Malgré un mélange des genres apparent, Denis Bricnet certifie que sa femme et lui ne font pas de promotion pour la Nouvelle Acropole dans le cadre de leur travail. L’inverse semble bien moins probable.

Un rapide comparatif entre les cours offerts par le couple au sein de la Nouvelle Acropole et dans le privé montre une très grande similitude. Ainsi, M. Bricnet offre des formations de communication orale sous ses deux casquettes et Mme Guillerme délivre ses connaissances en morphopsychologie et en orientation de carrière dans les deux cadres, associatif et professionnel. Pour sa défense, M. Bricnet indique que sa femme et lui mettent leurs « qualification professionnelle au service de l’association ». Il jure ne jamais mentionner l’existence de Nouvelle Acropole dans le cadre de son travail et « tout [faire] pour que les gens n’aient pas connaissance de cette double activité ». La liste des conférences offerte sur le site de Nouvelle Acropole comprend pourtant des liens directs vers les sites professionnels de M. Bricnet et de Mme Guillerme. Une rapide recherche à partir des URL des sites respectifs montrent au passage que le webmestre est étiqueté « New Acropolis ».

Les conférences et cours offerts par la Nouvelle Acropole sont divers et variés, allant de l’orientation de carrière à la philosophie orientale, en passant par le tai-chi et la nutrithérapie. Une exposition sur le thème du Seigneur des anneaux a même été offerte en 2002. Dans un article intitulé « Les stratégies de recrutement des groupes sectaires », paru dans la revue Religiologiques en 2000, Elisabeth Campos, chercheuse au Centre international de criminologie comparée de l’UdeM, citait le nom de la Nouvelle Acropole. Elle mentionnait que « certains groupes organisent des réunions autour de thèmes susceptibles d’intéresser un auditoire […]. Certains thèmes ont une grande portée, comme la vie après la mort, la transcommunication ou la réincarnation. […] Lors de ces regroupements, des membres prestigieux du groupe peuvent être invités à faire des discours. » En avril 2007, Catherine Guillerme offrait une conférence intitulée « Tibet et réincarnation ». Il était mentionné dans le descriptif que cette conférence répondrait notamment aux questions suivantes : « Comment rencontrer sa propre âme ? » et « Qu’est ce qui arrive après la mort physique ? ».

Denis Bricnet et Catherine Guillerme, tout comme l’ensemble des enseignants de la Nouvelle Acropole, n’hésitent pas à se qualifier de professeurs de philosophie. Ils en ont le droit, indique Michel-Rémi Lafond, président du conseil d’administration de la Société de philosophie du Québec. Selon lui, « si on se place d’un point de vue académique, les cours de la Nouvelle Acropole ne relèvent pas de la philosophie ». M. Lafond prévient qu’il va soulever le point lors de la prochaine réunion de son organisation en mars.

Un logo de la Nouvelle Acropole dans lequel on retrouve celui de l’ONU.

Courtoisie : newacropolis.ca

L’UNESCO : le faux ami

Le 15 novembre 2007, on pouvait lire sur le site nouvelleacropole.org : « Nous célébrons la sixième journée mondiale de la philosophie sous l’égide de l’UNESCO ». « Je condamne » répond Alysouk Lynhiavu, chargé des affaires publiques et coordonnateur national du réseau canadien des écoles associées de l’UNESCO lorsque l’on mentionne l’expression « sous l’égide ». « Nous avions déjà été approchés pour leurs évènements à Ottawa et on leur avait dit non. » En janvier 2005, déjà, l’UNESCO avait demandé à Nouvelle Acropole de retirer le lien vers son site Internet. Le souhait de la Nouvelle Acropole, selon son directeur, n’était que d’encourager les dons pour les victimes du tsunami de décembre 2004. Il semble qu’encore une fois, « la rumeur », comme il l’appelle, ait eu raison des Acropolitains.

À propos de la Nouvelle Acropole
Historique

L’Organisation de la Nouvelle Acropole (OINA) a été fondée en 1957. La branche canadienne date de 1984.
Nombre de membres

L’OINA revendique plus de 10 000 adeptes. Au Canada, il y a une centaine de membres, dont environ 50 à Montréal. Les membres se nomment des « Acropolitains ».
Formation

La formation acropolitaine comporte sept cycles de cours. Denis Bricnet, le directeur de la branche canadienne, n’a pas encore terminé son cinquième cycle.

La Nouvelle Acropole annonce massivement à Montréal, Ottawa et Toronto. L’organisation est actuellement en cour contre la Ville de Montréal pour affichage illégal.

Photo : Thomas Gerbet

Mission

Le défi que s’est donné la Nouvelle Acropole et qui est indiqué sur le site de l’association est « de passer d’une culture conformiste, qui change en fonction des modes, à la réactualisation des valeurs essentielles de la philosophie, des sciences et des arts, pour trouver une nouvelle dynamique qui nous permette de construire l’avenir ». Denis Bricnet indique que la Nouvelle Acropole est une École de philosophie à la manière classique. « Nous faisons la promotion d’un mode de vie », indique-t-il.

Est-ce une religion ?

Denis Bricnet avoue avoir « un intérêt pour l’ésotérisme » mais assure que la pensée acropolitaine « n’est pas une religion ». Lors de notre venue dans les locaux de la rue Saint-Denis, nous avons remarqué un atelier de confection de statuettes ésotériques en terre cuite vendues quelques dizaines de dollars.

Une des publicité pour la Nouvelle Acropole.
Courtoisie : newacropolis.ca

Règlements ?

Il existe un document interne mensuel nommé Le Bastion, que nous avons pu consulter sans possibilité d’en obtenir une copie. Il y était notamment écrit que les membres doivent « toujours mettre en avant [leur] être acropolitain, pour surmonter les frictions de la personnalité ». Denis Bricnet assure qu’il n’existe aucun règlement intérieur, sinon quelques principes tacites de respect.
Budget

60% du budget de Nouvelle Acropole Canada vient des cotisations (le tarif de base est de 50$ par mois). Denis Bricnet certifie qu’« il n’y a pas de dîme ». Il explique que le prix augmente en fonction de l’implication dans l’association.


[ EDIT (Mic à titre de validation au CMAQ)
* mis la 1re partie en 'Sommaire'
* réparé de nombreux espaces manquants entre certaines sections ]



Subject: 
Nouvelle Acropole Canada
Author: 
Nouvelle Acropo...
Date: 
Wed, 2009-02-11 00:24

L'association Nouvelle Acropole Canada comme le nom de son directeur et autres animateurs sont effectivement "facilement identifiables" sur le web; Les objets de l'association internationale et canadienne sont parfaitement définis et publiés sur le web. Les activités de Nouvelle Acropole dans le monde et au Canada sont toutes publiées sur le web.

Vous trouverez ci-dessous le droit de réponse de Nouvelle Acropole à l'article de Quartier Libre, suivi de:
1) La lettre à Quartier Libre du professeur Michel-Rémi Lafond, président du conseil d’administration de la Société de philosophie du Québec;
2) La lettre de monsieur Alysouk Lynhiavu, Chargé des Affaires publiques, Coordonnateur, Secrétariat national du Réseau des écoles associées de l'UNESCO.

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(Droit de réponse de Nouvelle Acropole à l'article paru dans Quartier Libre)

-1) Puisque l'article de Quartier Libre présentant le "bilan de deux mois d'enquête, jusqu'au cœur de Nouvelle Acropole Canada", cite des appréciations et événements concernant la France et la Belgique, il importe de préciser brièvement le contexte européen.

Quartier Libre a retiré du dossier "Stratégies sociales des groupes religieux" (Automne 2000 - Religiologique (http://www.unites.uqam.ca/religiologiques),une phrase de l'article d'Élisabeth Campos. Dans la présentation de ce dossier la direction résume un article relatif au contexte français en ces termes:

"L'article de Régis Dericquebourg tente de décrire le climat de paranoïa anti-secte qui règne en ce moment en France. La France est un des rares pays du monde à s'être doté d'un ministère de la "lutte aux sectes". On y convoque des commissions d'enquêtes dont l'objectif premier est de dresser des listes noires des "sectes dangereuses" qui évoluent dans l'Hexagone et qui menaceraient l'ordre social"

-2) La phrase dans laquelle se trouve l'expression "sous l'égide de l'UNESCO", extraite d'un éditorial d'un bulletin de Nouvelle Acropole France, ne fait que dire que la Journée Mondiale de la Philosophie est sous cette égide. La manière de s'exprimer de Nouvelle Acropole Canada quant à cette célébration se trouve sur le site (http://www.journeedelaphilosophie.ca)

-3) L'UNESCO n'a pas demandé à Nouvelle Acropole le retrait d'un lien vers son site. C'est l'UNICEF qui l'a demandé. La "rumeur" a effectivement été la plus forte, mais c'est en France que cette regrettable affaire s'est produite et non au Canada comme pourrait le laisser croire la structure du paragraphe de l'article de Quartier Libre.

Nouvelle Acropole France a répondu à l'appel de l'UNICEF en plaçant sur une des pages de son site une invitation à verser des dons à l'UNICEF. Le lien conduisait directement à l'UNICEF et les dons ne transitaient pas par Nouvelle Acropole France. Certains groupes "anti-sectes", affligés du "sectisme" dont parle madame Durocher, et responsables du "climat de paranoïa anti-secte" ont exercé une pression sur l'UNICEF.

-4) Nouvelle Acropole Canada ne "recrute pas". Elle publicise les activités de son programme. Par contre il est vrai qu'elle choisit des thèmes "susceptibles d'intéresser un auditoire".

-5) Nouvelle Acropole Canada ne possède aucun membre "prestigieux" faisant des "discours". Elle offre publiquement à la population des cours et des conférences qui sont assumés par des membres qualifiés pour les assumer.

-6) Nous ne savons pas encore si le président du CA de la Société de philosophie du Québec a vraiment voulu dire qu'en dehors de l'université il n'y a pas de philosophie possible, mais si tel est le cas nous ne partageons pas ce point de vue. Nouvelle Acropole définit la Philosophie comme "amour de la sagesse" et considère que son exercice exige un accord entre la pensée et la pratique, donc un mode de vie, et pas seulement le développement de l'agilité intellectuelle.

-7) Il est vrai que l'association Nouvelle Acropole à Ottawa a contacté monsieur Lynhiavu à l'occasion de la programmation des activités dans le cadre de la Journée Mondiale de la Philosophie. Mais il est inexact que Nouvelle Acropole à Ottawa a essuyé un refus. Monsieur Lynhiavu est sur le point de demander à Quartier Libre une rectification à ce sujet.

-8) Le dessin reproduit dans l'article n'est pas "un logo de la Nouvelle Acropole" mais une illustration d'une page de son site en relation avec l'ONU. (http://www.acropolis.org/ONU/onu2005.aspx?lang=eng)

-9) Les "statuettes ésotériques en terre cuite", ce sont des reproductions de pièces archéologiques semblables à celles des boutiques des musées.

-10) L'Organisation Internationale Nouvelle Acropole (OINA) ne revendique pas des "adeptes". La OINA (www.acropolis.org) est une confédération d'associations nationales autonomes et indépendantes, liées par une charte internationale. Chaque association possède des sociétaires ou des membres et non "d'adeptes".

-11) Relativement à la commission Gest-Guyard, dans son étude, citée par Quartier Libre, sur "Le "sectisme", une nouvelle forme de racisme" (www.cesnur.org/2004/waco_derocher.pdf), madame Lorraine Derocher écrit que: "Cette liste discriminatoire donne aux gens une réputation de dangereux (…) Le stéréotype, la généralisation, la stigmatisation, l'essentialisme, la ségrégation, tous les éléments du racisme sont présents dans la publication de cette liste, que ce soit parmi les raisons de sa création comme dans ses conséquences"

-12) Ni les positions ni les activités de Nouvelle Acropole Belgique (www.philo-contre-racisme.be/bienvenue) répondent aux allégations du groupe belge ResistanceS.

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(Lettre de monsieur Michel-Rémi Lafond aux journalistes de Quartier Libre)

J’ai pris connaissance du contenu de l’article – que vous vous étiez engagés à m’envoyer – publié dans le volume 15 numéro 12 de votre journal le Quartier libre en date du 27 février 2008.

Dans l’article intitulé « Quartier Libre enquête : “Foi, croyance et liberté”, vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus. C’est le cas du « Si on se place du point de vue académique, les cours de la Nouvelle Acropole ne relèvent pas de la philosophie ». Au demeurant, cette affirmation entre en pleine contradiction avec le fait que j’avance que les formateurs ou les enseignants ont le droit de se qualifier de professeurs de philosophie puisque rien n’empêche une telle déclaration. Vous comprendrez que je ne vois pas par quelle entourloupette vous avez trouvé le moyen de coller ces deux énoncés dans le même paragraphe sinon que par malveillance et par malhonnêteté intellectuelle afin d’arriver à vos fins.

De plus vous laissez entendre que le « cas » Nouvelle Acropole serait soulevé lors du prochain Conseil d’administration de la Société de philosophie en mars. Je tiens à vous souligner vigoureusement que vous déformez mes propos. En effet, je vous ai mentionné que la SPQ désire se pencher et réfléchir sur le statut professionnel du philosophe au Québec et ce en vertu de l’article 4 alinéa b des Statuts et règlements. En aucun cas, il a été question ni de près ni de loin de l’Organisation Nouvelle Acropole. Qui plus est, cette réflexion plus générale que ce que vous laissez entendre, a été amorcée en mai 2007 lors d’une table ronde à l’ACFAS.

Par la présente, je requiers que vous fassiez un rectificatif à l’effet que

1) Le titre de professeur de philosophie ou de philosophe n’est pas réservé comme c’est le cas dans d’autres domaines comme la psychologie, le droit, le génie, etc. En effet, en ce moment, il n’y a pas encore d’ordre professionnel dans le domaine philosophique et la Société de philosophie du Québec ne possède pas le statut d’ordre professionnel. La teneur des propos que vous tenez porte à confusion sur cette question.

2) Pour ce qui est de l’affirmation péremptoire que vous me prêtez relativement à un supposé jugement sur la formation ou les cours dispensés par la Nouvelle Acropole, je vous demande de faire paraître un rectificatif à l’effet que je ne suis pas l’auteur de cette allégation. Je vous ai expressément dit : « Lorsqu’une organisation ou un organisme donne une formation ou dispense des cours menant à une certification, un diplôme ou tout autre attestation scolaire ou académique en philosophie, il existe des lois, des règles et des normes qui protègent l’organisme et les personnes en formation. Généralement, comme je vous l’ai mentionné, le ministère de l’Éducation, des loisirs et du sport du Québec et Emplois Québec. Possèdent les instruments qui permettent de valider si une institution dispense les cours dans le cadre de programmes approuvés. » Du reste, je vous avais fortement suggéré de lorgner de ce côté ce que vous n’avez visiblement pas fait.

En conclusion, je requiers de votre part une rectification dans les plus brefs délais quant au contenu des propos que vous me prêtez et je réclame que vous me soumettiez le texte à paraître pour approbation.

Je vous remercie de votre attention et je vous prie d’agréer, mademoiselle Gauvin-Brodeur et monsieur Gerbet, l’expression de mes salutations distinguées.

Michel-Rémi Lafond

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(Lettre de Alysouk Lynhiavu à Nouvelle Acropole Canada suite à l'article dans Quartier Libre)

Je tiens à vous informer que la dernière conversation téléphonique que j'ai eue avec l'auteur de l'article s'est faite en présence de ma collègue, Mme Pauline Dugré, chargée de programme, Communication et Information. Mme Dugré est responsable de l'événement que nous organisons annuellement pour souligner la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Je souhaite réitérer à Messieurs Bricnet et Lemasson, mis en c.c. par vos soins, que les propos nuancés et mesurés que j'ai tenus au moment du premier entretien et du second semblent avoir été interprétés par l'auteur de l'article pour étoffer la logique de son argumentation.

Nous avons convenu vous et moi lors de notre dernière rencontre dans les bureaux de la Commission, que le délai entre le dépôt de la demande de patronage soumise par vos soins et la date de la tenue de l'événement ne me permettait pas d'analyser la demande à temps et de faire mes recommandations au secrétaire général. C'est cette information que l'auteur de l'article a reçue.

Le reste relève de l'interprétation du jeune journaliste, encore une fois, pour servir la logique de son argumentation.

Alysouk Lynhiavu
Public Affairs Officer / Chargé des Affaires publiques
Coordinator, National Secretariat, UNESCO Associated Schools Network /
Coordonnateur, Secrétariat national du Réseau des écoles associées de l'UNESCO
Canadian Commission for UNESCO / Commission canadienne pour l'UNESCO

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Subject: 
Les sectes politiques 1965-1995
Author: 
Éditeur zététique
Date: 
Wed, 2009-02-11 21:21

À titre documentaire. Je n'exprime aucun jugement sur cet extrait de livre, à chacun d'en juger. EZ

Extrait d’un volume parut en 2006 aux Éditions L’Harmattan. Permission de reproduire obtenue de l’éditeur L’Harmattan.

Les sectes politiques 1965-1995 – Cyril Le Tallec

Source : http://www.numilogebooks.com/fiche_livre.asp?PID=35767

4e couverture

Certaines sectes avaient pu se présenter, des années soixante aux années quatre-vingt-dix, comme des armes permettant de conduire une véritable « guerre politique », contre diverses valeurs de notre civilisation. Il est vrai que, de manière très insolite, deux tendances contraires avaient alors donné naissance à des engeances sectaires : le souffle novateur de mai 968 et la volonté de revenir, ensuite, à une morale parfois très sévère.

Un tel objet d’étude – l’univers et l’influence des sectes activitstes en France de 1965 à 1995 – était ainsi, à l’évidence, des plus hétérogènes. On rappelera donct, au fil de ces pages, les péripéties liées à l’émergence de la très « philosophiques » Nouvelle Acropole, de l’incroyable, et « transcendantal » Parti de la loi naturelle, du très inquiétant Club des surhommes, et de ses multiples surgeons, de la Contre-réforme catholique au XXe siècle et, même, des inclassables Parti humaniste et Parti ouvrier européen.

La grande faute de ces mouvements fut, cependant, d’avoir conduit de jeunes hommes et de jeunes femmes au sein de véritables impasses idéologiques. C’était, par exemple, l’époque durant laquelle la lévitation, le « vol yogique » et leurs avatars étaient parfois décrits comme pouvant présenter un véritable remède à la poussée –supposées – de la délinquance au sein de l’Hexagone !

Nous devons cependant saluer les vigoureux apports des associations antisectaires – et les multiples démarches parlementaires – qui, tous, visaient à protéger la société française de cet assaut « porté dans sa partie la plus fragile, les adolescents ».

Pourtant, la vigilance reste de mise car, dans ces premières années du XXIe siècle, certaines de ces sectes politiques continuent de sévir … sous des appellations à peine tronquées ou remaniées.

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Extrait de la Table des matières

« Une école de philosophie platonicienne » - Vers les Ateliers de l’homme global – Un paravent philosophique et humaniste ? – Un ami sûr : Jean Phaure

Chapitre I : De la Nouvelle Acropole à Solazaref

Le siège mondial de la Nouvelle Acropole (NA) était basé, à Lima, au Pérou. Son fondateur était le professeur et chercheur archéologique, Jorge Angel Livraga (parfois simplement surnommé JAL).

« Mouvement humaniste international », mouvement initiatique New Age « avant la lettre » et créé « pour mieux vivre ensemble », l’organisation acropolitaine voulait encore constituer, en France et durant l’année 1994, « un idéal, un projet et une expérience vivante » …

« Une école de philosophie platonicienne »

Cependant, l’organisation acropolitaine avait vu le jour en Argentine, dès l’année 1957. Rapidement, elle se développa à travers une grande partie de l’Amérique du Sud.

La Nouvelle Acropole (cette « école de mystères » qui deviendra finalement une association française régie par la loi de 1901) fut ensuite officiellement implantée au sein de l’Hexagone le 17 janvier 1974 par l’argentin Fernand Schwartz et madame Laura Winckler, deux « professeurs » d’histoire et d’archéologie qui proposaient à leurs adhérents « d’acquérir des bases solides de pensée et d’analyse qui puissent les aider à faire face aux difficultés de notre temps et à trouver des solutions ».

Ces deux « chercheurs » faisaient donc partie des fondateurs, directeurs, animateurs et surtout conférenciers de cette étrange « école de philosophie platonicienne du vingtième siècle » Ils auraient même suivi, pendant sept ans, « une très dure formation historique, ésotérique, astrologique, archéologique et littéraire avant de se risquer à donner des cours à la tribune du savoir ».

Cependant, l’action lénifiante de la pratique du yoga, « source de régénération de l’organisme », était également sans cesse louée au sein de l’organisation acropolitaine, car elle aurait permis à ses membres « d’atteindre la conscience suprême nécessaire à l’épanouissement de l’être » … Le succès de cette structure initiatique fut de plus immédiat auprès du mouvement New Age récemment importé des USA.

Dans sa France des sectes, Fanny Cornuault écrivit alors drôlement, mais sans méchanceté, que « si vous êtes une femme et que vous avez des ailes et pas de tête, vous avez toutes les chances de correspondre au pur idéal des adeptes de cette « école de philosophie du XXème siècle » : la Victoire de Samothrace. Vous pourrez dès lors, d’un pas décidé, vous rendre à leurs soirées culturelles, drapée dans votre plus belle toge, et entendre sans sourciller les mille et une réponses que fera, pour quelques drachmes, le professeur Schwartz, aux questions essentielles que, comme tout être humain, vous vous posez. Il vous introduira dans les mystères d’Eleusis et de l’Atlantide, de Delphes et de Téhotihuacan et , dans un discours émaillé de calculs trigonométriques et de relevés astrologiques, vous conduira au plus profond du message de la Bhagavâd-Gîta ».

Vers les ateliers de l’homme global

Cependant, plus sérieusement, et dès l’année 1973, une première « école platonicienne » avait pu voir officieusement le jour à Lyon.

Hélas, la matière des conférences acropolitaines » concernait alors alternativement les Égyptiens, les Mayas, les Grecs et les Aztèques, présentés comme des initiés d’un haut niveau, en des termes si convaincus et si présents, qu’on en venait parfois à soupçonner monsieur Schwatz d’en être un lui-même ».

Initialement, la Nouvelle Acropole s’était pourtant fixée trois nobles buts :

- Contribuer à l’étude comparée des arts, sciences et religions dans un esprit éloigné de toute discrimination et de tout sectarisme ;

- Développer chez les individus la formation de soi afin, qu’en toute connaissance de cause, ils puissent choisir librement leurs actes ;

- Créer, par delà toute ségrégation, des groupes capables d’assumer le présent et de construire l’avenir

Nous donnerons ici, à titre d’exemple, un des « poèmes » du professeur Schwartz illustrant cette vaste perspective :

« Je crois en Zeus, père omnipotent,
Et dans son fils, Iasios Christos, notre seigneur,
Né de la vierge Electra,
Blessé par la foudre,
Mort et enterré.
Il descendit aux enfers,
Il se releva de nouveau et monta en haut,
Et il reviendra de nouveau pour juger les vivants et les morts.
Je crois dans le saint nous,
Dans le saint cercle des grands dieux,
Dans la communauté des divinités,
Dans l’expiation des péchés,
Dans l’immortalité de l’âme,
Dans la vie éternelle ».

Dans le sein même de sa charte, la Nouvelle Acropole, « dont le nom était censé symboliser la volonté de l’homme d’accéder à ses propres sommets », déclarait fermement vouloir promouvoir « la conscience et la fraternité humaine ». L’organisation se présentait donc alors comme un mouvement essentiellement « international, philosophique et humaniste ». Bref, on y enseignait la sociologie, le symbolisme et l’archéologie, afin de « développer le potentiel de l’homme pour qu’il puisse mieux s’intégrer à la nature et vivre les lois du vivant ». L’ensemble adoptait ainsi « un masque culturel particulièrement sophistiqué ».

À la fin des années soixante-dix, les cours de « philosophie active « alors proposés comprenaient quatre cycles de quatre mois, au tarif de 375 francs le cycle. Les sujets étudiés comportaient des approches de l’éthique de l’Orient et de l’Occident, de la philosophie dans l’histoire et de la « sociopolitique ». Des conférences - souvent très intéressantes - étaient également organisées et comprenaient aussi bien des études relatives aux prophéties de Nostradamus que des analyses relatives aux guerre de Vendée, à l’authenticité du suaire de Turin, aux mérites du soufisme ou de Beethoven. L’abonnement annuel au Cercle des amis de la Nouvelle Acropole coûtait, en 1979, deux cents francs.

Les adhérents étaient donc « noyés » sous le nombre de cours et des conférences … ainsi que sous les références, constantes, relatives à l’hellénisme, à l’égyptologie ou à l’antiquité gréco-romaine. Des programmes d’ordre culturel, souvent passionnants mais « étalés sur des années, « étaient proposés aux recrues qui ne pouvaient alors plus vraiment assumer une activité professionnelle normale ». Les cours étaient en effet « très contraignants et le nouveau membre finissait par se retrouver totalement immergé dans le groupe, en travaillant bénévolement pour payer ses cours ».

Il n’en était heureusement pas toujours ainsi et certains anciens militaires, comprenant que l’on en voulait ici à leur bourse et à leurs temps, « coupèrent prestement les ponts » avec cette si attractive organisation venue d’Argentine.

À la fin des années soixante-dix, la Nouvelle Acropole était implantée dans vingt-six pays. Au sein de l’Hexagone, elle comptait déjà plus de mille adhérents, dont l’âge oscillait entre dix-huit et quatre-vingt deux ans ! En 1981, cet ensemble devint l’ONAF où si l’on préfère, l’Organisation nouvelle Acropole-France.

Enfin, l’IPSAS, c’est-à-dire l’Interprétation politique et sociale par l’approche symbolique, avait également été créée par la Nouvelle Acropole.

Il en était de même des Ateliers de l’homme global (très « New Age » dans la forme, lesquels « proposaient une voie qui aidait chaque individu à s’épanouir et à réaliser son propre projet d’existence, à découvrir et à répondre à sa propre vocation intérieure ».

Les Ateliers de l’homme global présentaient ainsi, durant « le premier cycle », trois programmes différents, « afin de répondre aux besoins de chacun » :

- Réussir par la pensée positive («de la réussite intérieure à la réussite dans la vie ») ;

- Philosophie d’Orient et d’Occident (« l’aventure spirituelle de l’Humanité au travers des textes sacrés ») ;

- Les doctrines ésotériques (« la connaissance des mystères de l’homme et de l’univers ») . (théosophie de madame Blavatsky)

Des « cycles supérieurs », pour lesquels l’inscription était subordonnée à la participation au premier cycle d’étude, avaient pour objet de conduire à une approche de « l’homme et des énergies », à une analyse de l’ésotérisme de la Terre » et, enfin, à une exploration « comparée » des religions.

Le bulletin mensuel de l’organisation, Nouvelle Acropole, était alors principalement axé sur cette « École de philosophie au XXème siècle, sur la numérologie, les traditions et l’initiation.

Au début des années quatre-vingt dix, on pensait que l’organisation argentine était parvenue à prendre pied dans une cinquantaine de pays du globe. Au sein de l’Hexagone, elle comptait ainsi quelque vingt centres, dix mille adhérents et, environ vingt mille élèves.

En 1991, monsieur Livraga, le fondateur de la NA, décéda.

Le financement de la Nouvelle Acropole était alors assuré par les cotisations des adhérents, et les droits relatifs à l’accès aux diverses formations dispensées par l’organisation (par le biais de la Lyre d’Orphée, du Centre européen de perspective et tradition, de l’Institut international Hermès ou des Groupes d’écologie active). On estime que les recettes annuelles de l’organisation acropolitaine étaient - au sein de l’Hexagone - de plus d’un million de francs, « selon l’exercice considéré ».

Un paravent philosophique et humaniste ?

De nombreux observateurs reprochèrent promptement à la Nouvelle Acropole de masquer, sous un paravent « philosophique et humaniste », un rejet de la démocratie et une promotion forcenée d’un mode de gouvernement « aristocratique et totalitaire » … La présence ans le très complexe emblème de la Nouvelle Acropole, « d’une hache à double tranchant », suscita ainsi rapidement les commentaires inquiets des journalistes. D’autant que la hache était également l’insigne porté, sous diverses formes, par les sectateurs du mouvement.

Trop souvent, ce goût du panache (ou de la provocation) cultivé par la NA déroutait et énervait les observateurs du temps.

En effet, précisait le Manuel du Dirigeant acropolitain rédigé par monsieur Livraga, le « le Dirigeant n’est pas celui qui a reçu la hache de métal noir au tranchant blanc ; c’est celui qui est revenu avec son double, la Hache d’Or. Le Dirigeant peut être proposé et nommé comme tel, mais il dépendra de son propre effort pour l’être vraiment ; si son mandat n’est pas lumineux , il n’est pas un authentique porteur de la Hache d’Or ».

On pouvait évoquer ainsi, pêle-mêle, les spectres de Vichy, du Parti populaire français de Jacques Doriot ou du Parti franciste de Marcel Bucard.

Il existait donc, dans le cadre de la Nouvelle Acropole, au moins trois insignes distints : le « symbole général à l’oiseau de proie » (que nous décrivons ci-dessous), la hache de métal noir et la hache d’or (ou d’argent), réservée aux cadres et, sans doute, aux membres influents (les « hachés »). La tenue du Corps de sécurité aurait été noire, celle des brigades masculines de travail brune et celle - plus médiatisée - des brigades féminines, d’aspect « bleu marine ».

Voici comment la Nouvelle Acropole analysait les éléments inclus dans son très complexe « symbole à l’oiseau de proie » :

- L’oiseau c’est l’éternelle jeunesse de nos rêves, l’appel des hauteurs et de la liberté.
- La roue qui tourne comme notre vie au rythme de temps, c’est le terrain où nos aspirations peuvent se réaliser.
- La torche, c’est le don qui apporte la chaleur, le phare qui nous guide et dissipe nos préjugés.
- La plume, c’est la connaissance et le partage.
- La hache à double tranchant, c’est l’outil de l’action sur soi et autour de soi.
- L’oiseau qui se pose sur la roue symbolise l’Acropole, lieu de rencontre entre ciel et terre ».

Cependant, il semble que, lors des cours et des conférences organisés par le mouvement, il était conseillé aux orateurs « de ne pas trop insister sur la Nouvelle Acropole ni sur ses symboles », en présentant essentiellement l’organisation « comme un institut culturel privé ». Ainsi les animateurs pouvaient offrir une image séduisante de leurs activités, sans trop s’étendre sur la pesanteur de leur hiérarchie. Ce camouflage était rendu possible par la tenue de conférences - souvent brillantes - et d’interventions « anodines », relatives tans aux Aztèques qu’à Nostradamus …

Jean-Pierre Van Geirt n’hésita pas, pour sa part, à écrire dans son ouvrage intitulé La France aux cent sectes, que « l’organisation de la Nouvelle Acropole était de type militaire. Malgré une façade extérieure très discrète à ce sujet, il s’agissait d’un mouvement extrêmement hiérarchisé et structuré, disposant d’un service de renseignement et d’un autre, de sécurité. Obéissance et discipline étaient de rigueur dans cette secte, pyramide à sept niveaux » …

Enfin, lorsque fut connue du public l’illustration de couverture du Premier Bulletin du Corps de Sécurité acropolitain, datant de 1977, cette dernière information provoqua un vaste scandale. En effet, on voyait sur la première page de l’opuscule un homme portant baudrier, brassard, chemise et béret, et saluant, bras tendu, un « oiseau aux ailes relevées » inscrit dans un soleil levant … On croyait bien assister, là, à une cérémonie de prestation de serment du Service d’ordre légionnaire (annonciateur de la Milice française) tenue en 1942 et qu’un numéro spécial de la revue Historia, paru en 1975, avait contribué à faire découvrir à un grand nombre de lecteurs. Ce scandale était à la mesure de la place particulière occupée par la Milice française au sein de l’imaginaire collectif contemporain. En effet, si l’on pouvait avancer que le néo-fascisme français avait finalement bénéficié de l’exceptionnelle continuité de nombre d’itinéraires individuels, c’est parce que, pensait notamment une grande partie de la gauche hexagonale, « l’épuration n’avait été qu’une brève parenthèse, dont seuls avaient durablement pâti les cadres de la Milice, punie de sa participation directe à la lutte contre le maquis ».

Le Corps de sécurité avait, en ce qui le concernait, « pour but immédiat de veiller à l’ordre intérieur et de protéger les personnes et biens acropolitains ». Ses membres arboraient parfois, si l’on en croyait le journaliste Bruno Fouchereau qui fut victime de leur brutalité, « une sorte d’uniforme composé d’une veste kaki, d’un pantalon noir et d’un T-shirt rouge ».

Comme but spirituel, « le Corps de sécurité devait former des chevaliers, de hommes héroïques et constants au service de l’idéal. Il apparaissait comme un besoin d’une structure organisée à la base.

Bien entendu, ce corps si spécifique s’était vu doté d’un symbole particulier, lequel - reflet de la passion qu’entretenait la secte pour les insignes, les uniformes et les emblèmes - sera très longuement décrit, illustration à l’appui, dans les pages du Premier Bulletin.

Ainsi, « le Corps de sécurité, comme toute structure acropolitaine et force vive, possède son propre symbole comme incarnation de l’idéal représenté. Ce symbole est constitué de la façon suivante : c’est un cartouche de type égyptien, dans lequel, sur un fond bleu foncé symbolisant le cosmos, nous trouvons, dans la partie supérieure, un éclair doré. C’est la volonté, l’esprit supérieur qui frappe deux lignes brisées de couleur argent, images des eaux primordiales et de la matière qui une fois frappées par la volonté, entrent en ébullition et s’évaporent, montant vers l’esprit. C’est le symbole des eaux brûlées, de la purification de la matière, l’incarnation du supérieur dans l’inférieur dont l’âme est prisonnière. Dans la partie inférieure (du cartouche), on voit le « S » magique, symbole du serpent attentif et vigilant. Sa couleur est le noir avec des rebords dorés. Il constitue l’initiale des vertus du garde de sécurité : Sécurité, Service, Silence. Il est entouré de deux points noirs bordés de doré, symbolisant le principe cyclique et la fin de toute chose. Comme tout symbole magique, il renferme dans ses figures l’idée, l’essence spirituelle d’une force externe. Nous devons apprendre que tout symbole est l’incarnation matérielle d’une idée spirituelle dont la pureté et la puissance nous dépasse complètement. Nous devons savoir que nos symboles sot vivants et qu’ils portent en eux l’inspiration des idées-dieux qui sont des mouvements cycliques de l’histoire de l’humanité ».

En fait, les adeptes de la Nouvelle Acropole donnaient l’impression – si l’on en croyait le journaliste Gilbert Picard et son ouvrage intitulé Enfer des sectes (édité en 1984) - de jouer « aux apprentis sorciers ». En effet, au sein de leur groupe de travail, ces derniers « faisaient l’apprentissage du pouvoir théorique. Mais souvent, entre la théorie et son application pratique, il y avait beaucoup de cimetières » … Pour sa part, Fernand Schwartz, le responsable français de la Nouvelle Acropole ne pouvait alors que répondre à ces graves accusations que « la pensée traditionnelle avait été trahie par les mouvements fascites et nazi du XXème siècle » …

En 1996, on estimait que la NA regroupait, au sein de l’Hexagone, environ huit cents « miliciens » et sept mille adeptes. Un de ses plus beaux centres de conférence se trouvait alors localisé à Toulouse, au sein d’un immeuble de cinq étages. Un emplacement de choix d’où la secte « humanise et international » semblait avoir particulièrement séduit certains cadres du secteur aéronautique …

Un ami sûr : Jean Phaure 1

Place Royale, à Paris, avait été d’autre part fondée « durant le Solstice d’été 1973 » une surprenante association royaliste connue sous le nom de Cercle des amis de Jean Phaure.

L’animateur de cette structure, monsieur Jean Phaure, dit « Parisien la Ferveur », aimait à se présenter - modestement - comme un « égrégore » (c’est-à-dire un être magique collectif) de prières, de volonté bonne et de connaissance traditionnelle » apte à œuvrer pour que « la grande putain de l’Apocalypse redevienne la fille aînée de l’église ». Cependant, on décrivait parfois Jean Phaure comme étant « national-catholique » ! Chaque en-tête des missives de ce personnage correspondait de plus à un jour de l’année bizarrement nommé. Citons, par exemple, « en la barque d’Isis, ce 21 janvier 1980, 187ème anniversaire de l’assassinat de Louis XVI ». Ce discours confus provoquera l’hilarité d’une grande partie de la Nouvelle droite qui, par le biais de la revue intitulée Le Partisan Européen, se gaussait alors de monsieur Jean Phaure et de ses « gris-gris de sacristie ».

Les conférences de Jean Phaure, régulièrement organisées, portaient essentiellement sur l’astrologie, sur le symbolisme … et, même sur les objets volants non identifiés. Parfois, cet orateur infatigable entamait également , dans la salle parisienne des Quakers, une vaste présentation du « Cycle des Lys ». et de la « mystique et métaphysique de la monarchie de la française »…

Jean Phaure collaborait aussi, et très activement, à la revue Nouvelle Acropole (sous-titrée, nous l’avons dit, « Une école de philosophie au XXème siècle » ou, parfois, « La connaissance de la tradition pour l’homme d’aujourd’hui ») et donnait également des conférences au siège de la NA durant l’été 1981. Un des ses articles parmi les plus fracassants, intitulé « Nostradamus et la fin des temps », précisait même aux Acropolitains que nous étions « dans le temps du mélange » et que « quand on voyait les exploits des gens de l’Antiquité ou du Moyen-Âge, on se rendait compte que c’étaient des gens extrêmes en tout, alors que la définition de l’homme moderne, c’était la pâleur ; il était médiocre en tout, sauf lorsqu’il était possédé par le diable ».

Jean Phaure - amoureux du « message spirituel de Wagner - s’était auparavant illustré en 1977, au sein du bulletin ronéotypé intitulé Musique et Tradition, en assurant que « le 1 500ème anniversaire de l’écroulement de l’empire romain aurait pu inspirer de salutaires flexions sur notre propre décadence » … « quoi qu’y puisse dire et faire l’Ennemi ». En fait Musique et Tradition était une association parisienne « assez souvent citée dans la presse d’extrême droite comme un élément de la mouvance nationaliste ». Un de ses organes écrits parmi les moins méconnus s’intitulait Invitation à la musique et avait été lancé durant l’année 1974. Il semble que Musique et Tradition ait été, de plus, lié à un défunt bulletin mensuel intitulé L’Élite européenne, lequel avait cessé de paraître au mois de juillet 1971 …

Au mois de novembre 1986, l’incontournable Jean Phaure se répandait encore, depuis Paris, sur la « Géographie sacrée et la vision chrétienne dans l’œuvre de René Guénon » …
Précisons cependant ici que monsieur Guénon avait pour sa part méprisé totalement, en son temps, les contingences politiques. En effet, il s’en était toujours tenu strictement au plan des principes et « parla systématiquement en termes symboliques ». Ainsi, « rien n’indique qu’il ait jamais éprouvé le moindre attrait pour les puissances fascistes, dont les régimes ne pouvaient représenter pour lui que des aspects paroxystiques de la décadence occidentale. Inversement, jamais les Allemands n’invoquèrent Guénon pendant l’occupation, alors qu’ils s’efforçaient - fort abusivement - de mettre en vedette tous les penseurs qui leur semblaient être « récupérables » pour leur cause (…) En dépit, donc, de divers écrits où il semble sacrifier à une certaine passion réactionnaire, René Guénon n’a pu être situé « politiquement » que par malentendu - la perfidie ayant d’ailleurs pu jouer en la circonstance un rôle aussi important que la sottise (1) ».

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Le reste du chapitre a trait à une secte rivale de la Nouvelle Acropole. Aucun intérêt pour le contexte.

Le reste du volume concernant d’autres sectes « politiques ». Monsieur Le Tallec a publié d’autres ouvrages sur les sectes : sectes ésotériques, ufologiques, etc

1) Jean Phaure (1928 en Indochine – 4 novembre 1998 à Paris) est un poète et écrivain français d’inspiration ésotérique chrétienne. Il a consacré de nombreuses pages à la symbolique de l’architecture religieuse et du nombre.
Il fut également un éminent conférencier (près de 2500 conférences à son actif) dans les domaines pré-cités mais aussi sur la Cyclologie, notamment en Atlantis. Il a été l’un des admirateurs fervents du quartier parisien Le Marais. (Extrait de Wikipédia).


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Subject: 
Pensée unique
Author: 
Oues
Date: 
Thu, 2009-02-12 12:15

Vraiment, finalement, il s'git délibérément de mauvaise foi...

Ëtes vous capable de faire autres choses que de citer de longs argumentatifs qui ne sont pas de vous et vous exprimez par vous même en nous faisant connaître votre propre analyse et ce que vous reprochez à NA pour ainsi s'y attaquer viruleusement ???

Vous avez des gens ici qui ont exprimé clairement leur choix libres, leur expérience. Il y a la preuve ici que vous avez fomenté en déformant les propos des gens grâce à qui vous prétendez faire de l'information alternative. On s'attendrait à un travail vigoureux de votre part, à une rectification informationnelle sur des sujets importants et ils sont nombreux...au lieu de cela, je me rends compte que le but est de salir une organisation que vous n'aimez visiblement pas, sans être capable de le faire avec vos propres paroles et avec des faits concrets.

Citez un livre, un extrait, un auteur qui nous donne raison sur un sujet, ce n'est pas très difficile...et vous prenez la peine d'indiquer que vous n'exprimer aucun jugement sur celui ci..vous vous sauvez encore une fois...

Vous prétendez sortir de la pensée unique alors que ce que je constate ici à venir jusqu'à maintenant c'est du conformisme...


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Subject: 
pensée unique
Author: 
patc
Date: 
Fri, 2009-02-13 14:09

Comme l'a écrit par ailleurs un collègue, le CMAQ n'est pas un média traditionnel, mais une tribune libre, régie par une politique éditoriale.

En gros, les contenus qui se trouvent ici ne sont pas le fait exclusif de journalistes traditionnels, ni des membres du collectif de gestion du site, sinon d'une collection disparate d'individus et de groupes qui se retrouvent dans la mission du CMAQ.

Nous ne sommes donc pas responsable des opinions de cet individu, mais le simple fait que vous soyez en mesure de débattre ici avec cet autre personnage prouve que le CMAQ "sort de la pensée unique".


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Subject: 
Vrai
Author: 
Oues
Date: 
Fri, 2009-02-13 15:07

PatC.

J'en conviens, ce que je me rends compte, c'est que je me suis p-ê mépris à prendre "éditeur zététique" comme faisant parti de l'organisation du CMAQ...ce qui ne serait pas le cas...j'aurais donc dû m'adresser à l'individu en question directement.

Je dois aussi ajouter que je n'ai malheureusement pas pris le temps encore de consulter longuement les sujets et les interventions accessibles ici; ainsi que je le mentionnais, je suis tombé par hasard sur ces 2 sujets touchant Nouvelle Acropole, que je connais bien et il est clair que ça nous heurte lorsque l'on lit des choses biaisées et inexactes sur un sujet que nous connaissons et maîtrisons...

Je dois spécifier que de ce que j'en sais et constate aujourd'hui ici; je ne peux que promouvoir un "média alternatif" hors de la pensée unique et conformiste; c'est à dire d'arrêter de vouloir préserver l'ordre établi même s'il est non justifié et de tirer sur tout ce qui n'est pas conforme à cet ordre...


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Subject: 
Pensée unique
Author: 
Nouvelle Acropo...
Date: 
Fri, 2009-02-13 18:36

Pat.C

L'argument de l'opposition et de l'affranchissement à/de la "pensée unique" n'est ni aussi "clean" que ce que l'on pourrait croire à première vue, ni vraiment ce qui caractérise le mieux l'esprit du " Independent Media Center" (IMC).

Des groupes, chacun d'entre eux persuadé d'échapper au mal de "la pensée unique", peuvent s'accuser mutuellement d'en être atteint. Cette dialectique d'auto-disculpation/inculpation d'autrui réciproque change la donne.

Ainsi, selon Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_unique) "la gauche et certains mouvements altermondialistes dénoncent une pensée unique « néo-libérale », tandis que les mouvements de droite dénoncent une pensée unique de gauche anti-libérale."

Wikipedia nous apprend aussi que "l'expression possède un avantage rhétorique qui consiste à renverser la charge de la preuve", et que c'est "Alain de Benoist, principal représentant du mouvement dit de la « Nouvelle Droite » à la fin des années 1970, qui aurait forgé cette expression en 1993".

Gustave Parking l'humoriste français (qui a soutenu la candidature présidentielle de José Bové, reconnu comme l'une des figures du mouvement altermondialiste) actif dans les causes défendues par Amnesty International, résume avec humour le paradoxe: « Tout le monde est d'accord pour critiquer la pensée unique. »

Ce qui caractérise le mieux l'esprit du " Independent Media Center" c'est "the tellings of the truth" et " love and inspiration for people who continue to work for a better world" (http://www.indymedia.org/en/static/about.shtml).

Alors, du fait de son lien au IMC, nous osons imaginer que ce n'est pas tant le fait d'affirmer échapper à la "pensée unique" qui qualifie au mieux le CMAQ mais "the tellings of the truth" et " love and inspiration for people who continue to work for a better world" (?).

De ce point de vue, bien que "non responsable des opinions" de ceux qui écrivent dans ses pages, le CMAQ ne posséderait-il pas cependant une certaine responsabilité envers le contenu de ce qui se publie (?)

C'est ce que l'on croit comprendre de l'existence des pages du CMAQ surnommées "Donjon" ("Contributions refusées par le Comité de validation du Indymedia-Québec (CMAQ)") et de la précision faite dans votre message précédent comme quoi les contenus des pages du CMAQ sont le fait d'individus et/ou groupes qui se retrouvent dans la mission du CMAQ


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Subject: 
"A chacun d'en juger"
Author: 
Nouvelle Acropo...
Date: 
Sun, 2009-02-15 16:58

"A chacun d'en juger" ? D'accord, mais usant de la "pensée critique" (1) et en commençant par la "valeur de vérité" (2) du texte recopié.

L'auteur Cyril Le Tallec n'a pas lui-même procédé à une enquête. Il utilise des sources. Dans l'extrait du livre recopié par "EZ" les sources sont précisées: "des associations antisectaires"; "les multiples démarches parlementaires"; et "des journalistes" (Van Geirt, Fouchereau, G.Picart).

D'autres sources sont répertoriées dans la bibliographie:

8 sources écartées par l'auteur dans une catégorie intitulée: "Point de vue sectaire ou largement spéculatif" (ce qui laisse entendre que les sources des deux autres catégories sont exemptes de préjugés, d'idées reçues et fidèles au traitement rationnel scientifique)

Une deuxième catégorie rassemblant 36 "revues et journaux" et une troisième catégorie rassemblant 48 sources dont:

16 sont des journalistes (33%); 14 des essayistes (29%); 5 des références au Centre Roger Ikor, CCMM (10%);

et 13 diverses (1 référence à une commission de l'Assemblée Nationale; 1 délégué officiel de l'épiscopat français; 2 ufologues; 1 philosophe; 1 chercheur; 1 politologue; 1 historien; 1 sociologue; 1 ex membre d'un groupe; 3 mal définis)

Sur les 84 sources non affectées de l'appréciation "Point de vue sectaire ou largement spéculatif", 52 sont journalistiques, soit 62%.

En 4ème de couverture de son livre, l'auteur salue "les vigoureux apports des associations antisectaires".

Dans la bibliographie il s'agit du "Centre Roger Ikor Centre Contre les Manipulations Mentales (CCMM)". La référence apparaît 5 fois: 4 fois directement et une fois indirectement (l'auteur "H.E. Moutacir" était un chargé d'étude au CCMM).

Le CCMM est l'une des sources les plus importantes des journalistes, des essayistes et des commissions parlementaires.

C'est Roger Ikor (1912-1986), vice-président de l’Union Rationaliste, qui a fondé le CCMM en 1981.

Voici donc "à titre documentaire. Je n'exprime aucun jugement sur (...); à chacun d'en juger":

« Oui, il n’y a pas, entre une secte et une religion, une différence de nature, ou plutôt de principe ; il n’y a qu’une différence de degré et de dimensions. » (Les cahiers rationalistes, décembre 1980, n364)

« Si nous nous écoutions, nous mettrions un terme à toutes ces billevesées, celles des sectes, mais aussi celles des grandes religions. » (Les cahiers rationalistes, décembre 1980, n364)

« Il faut cogner, détruire ces sectes qui pullulent sur notre pourriture. Quand suffisamment de gens iront mettre les locaux des sectes à sac, ils [les pouvoirs publics] remueront sans doute » (Le Matin 26/01/81)

« Si l’on admet qu’il faut les combattre (les sectes) parce qu’elles sont néfastes, alors qu'il faut les combattre résolument comme on combat sur un champ de bataille un ennemi dangereux, sans se laisser paralyser par un excès de scrupules par des interrogations incessantes au niveau des principes. L’enjeu est trop grand pour autoriser la mollesse et l’indulgence » (Je porte plainte, p. 98)

« Et les impératifs de cette lutte-là sont à placer assez haut dans la hiérarchie des valeurs, parfois même au-dessus du respect de la liberté, nous sommes sur le plan des actes, non plus seulement des pensées. » (Je porte plainte, p. 98)

« On ira foutre la merde dans ces antres de mort que sont les sectes. Flanquer en l’air les restaurants macrobiotiques, les centres Krishna et autres. » (L'Unité le 5 février 1981)

"A chacun d'en juger" donc...

(1) La pensée critique comprend aussi bien des éléments très concrets (vérifier ses sources, croiser les opinions des spécialistes, etc.) que des éléments abstraits (comme pouvoir éviter les raisonnements fallacieux). (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_critique)

(2) "C'est par le jugement que la pensée décide de la valeur de vérité d'une proposition tenant à distance dogmes, préjugés et idées reçues" http://fr.wikipedia.org/wiki/Jugement_(philosophie)

Et quant aux "éléments très concrets" et "abstraits" qui peuvent permettre à chacun de se faire un jugement personnel, libre et éclairé au sujet de l'Organisation Internationale Nouvelle Acropole, il y a des faits et des écrits directs, un très grands nombre de faits accomplis et d'écrits publiés, depuis 50 ans, dans 50 pays dans le monde. Là aussi: "à chacun d'en juger" (http://acropolis.org/)

Pour des positions écrites de et par Nouvelle Acropole au Canada: http://www.acropole.ca/philojourdhui/dujour_nouvelles.htm


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Subject: 
:)
Author: 
Oues
Date: 
Sun, 2009-02-15 19:18

:)


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Quebec City collective: no longer exist.

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