Multimedia
Audio
Video
Photo

Compte-rendu de la visite d'André Boisclair à Maisonneuve

Anonyme, Tuesday, October 4, 2005 - 18:37

Compte-rendu de la visite d'André Boisclair au cégep Maisonneuve mardi le 27 septembre 2005 par des gens qui y étaient.

«Le PQ, c’est pour se torcher»
--Graffiti présent à l’entrée du cégep du Vieux-Montréal vers la fin de la grève étudiante

Voici un texte faisant suite à la visite d’André Boisclair au cégep de Maisonneuve le 27 septembre 2005.

Alors que les médias rapportaient qu’André Boisclair avait été bien reçu aux cégeps de Ste-Foy et de Lévis-Lauzon, un groupe d’étudiantEs libertaires, écoeuréEs que la campagne ultra-médiatisée de la course à la chefferie du PQ dégouline jusque dans les cégeps, décida de confronter la supercherie qui était rendue à nos portes. Le but était d’une part de démasquer cette marionnette au service de la classe dominante, et d’autre part, de montrer notre opposition au PQ, au nationalisme et au cirque électoral.

Une heure avant que Boisclair arrive, une douzaine d’étudiantEs commença par passer des tracts (voir annexe); l’attitude réactionnaire des péquistes ne se fit pas attendre : premièrement, Nicolas Lemieux (ancien étudiant du Vieux-Montréal, maintenant coordonnateur aux communications de l'équipe Boisclair pour sa tournée des institutions d’enseignement), identifia le potentiel perturbateur du groupe. Ensuite, le petit chef de la cellule souverainiste de Maisonneuve est intervenu en ordonnant au groupe de cesser de passer les tracts et de s’identifier. Vu le refus légitime du groupe d’obtempérer, le petit chef en question décida d’appeler à grands cris la sécurité. Celle-ci menaça de sortir le groupe s’il ne cessait pas immédiatement la distribution des tracts, sous prétexte qu’elles/ils n’étudiaient pas à Maisonneuve. Finalement, après que le groupe ait demandé l’intervention d’un exécutant de l’association étudiante, la sécurité finit par tolérer la distribution de tracts.

À l’arrivée d’André Boisclair, des individus du groupe réussirent à s’introduire dans le lieu de la conférence de presse. Alors que Boisclair s’affairait à serrer les mains de ses admirateurs étudiants, un des individus du groupe dénonça les «ostis de crisse de politiciens» au moment même où le candidat vedette s’apprêtait à lui serrer la main. L’individu se fait alors aussitôt sortir de la conférence.

À l’extérieur de la conférence, les autres membres du groupe scandent quelques slogans, puis décident d’assister à la conférence de manière active, histoire de faire valoir leur point de vue. Ainsi, au fur et à mesure que Boisclair récitait ses âneries, les membres du groupe s’affairaient à dénoncer ses propos : par exemple, alors que Boisclair racontait comment la génération de ses parents devait payer pour accéder à l’éducation, quelqu’un a crié : «Encore aujourd’hui!»; Aussi, alors qu’il évoquait les bons rapports de l’État québécois avec les autochtones, les membres du groupe (dont plusieurs se sont déjà rendus à Kanehsatake pour mieux comprendre et soutenir la lutte de la communauté pour son auto-détermination) clamaient que certains autochtones ont une toute autre version des faits. Lorsqu’il parlait de l’accessibilité aux services sociaux, le groupe s’est empressé de répondre que le PQ a coupé des sommes colossales lors de ses deux derniers mandats (notamment en éducation). Paradoxalement, quelques minutes plus tard, l’ancien ministre s’est porté à la défense du déficit zéro, mesure de droite ayant entraîné des coupures astronomiques dans les services sociaux. Aussi, alors que Boisclair parlait des bonnes politiques d’immigration du Québec, le groupe a souligné les nombreuses déportations qui se produisent constamment dans notre cher coin de pays. Aussi, alors que le leader parlait de souveraineté, le groupe scandait : «Le Québec aux Iroquois!».

Soulignons également que, suite à une intervention particulièrement bruyante du groupe, Boisclair nous regarda avec dédain en déclarant que ce moment lui rappelait «le temps où il était étudiant et qu’il combattait l’ANEEQ». Cette déclaration n’est pas très étonnante, considérant que l’Association Nationale des Étudiants et Étudiantes du Québec (ANEEQ) était une organisation prônant le syndicalisme de combat; en d’autres mots, Boisclair luttait contre les étudiantEs de gauche et il en est fier.

D’autre part, il faut souligner l’intimidation exercée par les péquistes et leurs alliés contre le groupe lors du discours. En effet, une ligne de péquistes se tenait juste derrière le groupe, prêts à toute éventualité. Le journal La Gazette nous a même appris que des policiers en civil se sont immiscés juste derrière nous, avec les péquistes. D’autre part, ce même journal nous apprend qu’il y avait également cinq autos de police qui attendaient dehors, au cas où.

S’ensuivit la fameuse période de questions : la première personne commença par exprimer son admiration envers le politicien en question, puis invita avec arrogance le «groupe d’anarchistes» à venir au micro. Or, des membres du groupe se trouvaient déjà dans la file du micro. La première question posée par un des membres du groupe fut : Est-ce que la souveraineté va réellement émanciper la classe ouvrière, c’est-à-dire abolir les classes sociales et le capitalisme, qui sont basés sur un système pyramidal où une minorité domine la vaste majorité? La réponse fut «la souveraineté est pour tout le monde», sans spécifier un quelconque changement social. Bref, la question fut contournée. Ensuite, un individu visiblement péquiste s’inquiéta du faible taux de natalité et s’enquérra de ce que Boisclair comptait faire à ce sujet. Cette question soulève des relents inquiétants, voire révoltants, de racisme : pourquoi vouloir à tout prix des bébés blancs, alors que l’on sait bien que le nombre de demandes d’immigration au Québec dépasse le nombre d’acceptations… Finalement, un membre du groupe fit un commentaire au micro contre l’attitude d’André Boisclair, contre les politiciens en général et pour une analyse radicale des problèmes sociaux.

Visiblement ébranlé par la première intervention du groupe, Boisclair a ensuite fait un appel au respect et une allusion douteuse à la démocratie. Or, on peut bien se demander où se trouvait le respect et la démocratie dans la formule de la conférence : la période de questions fut d’une durée ridiculement minuscule comparativement au temps accordé au discours. D’autre part, si on s’attarde quelque peu au concept de base de la démocratie, les débats font partie prenante de la vie politique; ainsi, le fait de répliquer aux notions fausses qui sont adressées à une foule ne constitue pas une atteinte à la démocratie; c’est plutôt un comportement inhérent à la vie démocratique. Visiblement, il n’y avait aucun rapport d’égal à égal à ce moment-là : Boisclair était sur un piédestal vis-à-vis de la foule, et il nous versait son discours dessus, telles des cruches à remplir. D’autre part, en aucun cas le groupe n’a tenté d’interrompre définitivement le discours, mais s’efforçait plutôt à dénoncer les énormités débitées par Boisclair.

Les interventions du groupe n’étaient pas un affront au respect et à la démocratie, mais plutôt une attaque envers la pacification des rapports sociaux, qui amène l’absence de débats, et, par conséquent, l’absence d’évolution intellectuelle. Cette pacification des rapports s’illustrait parfaitement lorsqu’une partie de la salle nous criait de «quitter la salle si vous êtes pas d’accord». La réelle censure se trouve en fait dans la volonté de mettre fin aux débats, de ne pas vouloir entendre des idées allant à l’encontre de la pensée dominante, celle du capitalisme—et du nationalisme. Aussi, cette situation démontre à quel point la culture (par exemple, l’école) nous conditionne à être une foule bien passive, à écouter tranquillement les discours de l’autorité sans la remettre en question et à garder nos critiques pour nous-mêmes.

Notons aussi le populisme d’André Boisclair : en effet, il a adapté son discours à la foule qui se trouvait devant lui à ce moment. André Boisclair, celui qui prône un énième virage à droite du PQ, était en train de parler de l’importance des programmes sociaux!
Aussi, on a pu remarquer l’ampleur de l’effet de l’image médiatique de ce personnage, de même que ses techniques de communication typiquement politiciennes, visant à mettre en valeur la forme du discours plutôt que son contenu. Cette scène nous rappelle «les deux minutes de la haine» dans le livre 1984 écrit par Georges Orwell, où la foule se retrouvait, suite à une technique de manipulation, à applaudir à tue-tête sans savoir réellement pourquoi et sans être d’accord réellement, bref, de se perdre dans un effet d’entraînement.

Dès que se termina la période de questions, les membres du groupes furent littéralement entourés par des gens, soit enragés, soit curieux, qui voulaient confronter à leur tour le groupe. Après une courte période d’engueulade avec quelques individus frustrés, le tout vira à de nombreux débats qui s’avérèrent très positifs, c’est-à-dire qu’il y eût des échanges d’idées, d’égal à égal, dans une atmosphère plutôt détendue, pendant environ une heure. En conclusion, notre confrontation a amené un résultat positif : des convictions ont été ébranlées, une réflexion a été provoquée, et des débats intéressants ont pu avoir lieu.

Les débats de fond concernant la politique sont trop souvent éclipsés et si peu fréquents que ceux-ci doivent être amenés, voire provoqués pour aider au développement d’un esprit critique.

Agir au lieu d’élire

Le changement social ne surviendra pas par la voie électorale, mais bien par l’organisation de groupes sociaux autonomes de l’État culminant en un mouvement de masse conscient de ses intérêts de classe. C’est dès maintenant qu’il faut s’organiser, dans nos milieux de vie, afin de reprendre le pouvoir sur nos propres vies.

À bas le cirque électoral!
Vive la démocratie directe!
Pour le communisme libertaire!
La résistance est fertile!



Subject: 
Bonne initiative
Author: 
internationaliste
Date: 
Wed, 2005-10-05 10:09

Bonne initiative. J'espère que les anarchistes seront aussi capables d'aller confronter les ministres fédéraux tels que Pettigrew quand ces derniers donneront des conférences et dénoncer le nationalisme et l'impérialisme canadien.

Internationaliste


[ ]

Subject: 
Le "progressisme" de Boisclair
Author: 
Sisyphe
Date: 
Sat, 2005-10-08 13:24

Lors des débats sur la Loi contre la pauvreté et l'exclusion sociale, André Boisclair a déclaré: «Pourquoi pas une loi contre la pluie?»

Il est bon de lire un tel article, les médias de masse nous font croire que tous les jeunes sont derrière André Boisclair.


[ ]

Subject: 
Le couac aussi
Author: 
Nicolas
Date: 
Sat, 2005-10-08 22:37

Il faut aussi lire l'article d'Éric Bondo, en 'une' du Couac. Ça rappele l'une des 'bons coups' du très à gauche candidat lors de son passage au Ministère de la 'solidarité sociale'. Édifiant...


[ ]

Subject: 
Et les membres péquistes, eux...
Author: 
Bouddheur
Date: 
Sat, 2005-10-08 23:36

Et les membres péquistes, eux... plusieurs semblent avoir tendance à plier dans le sens du vent et à s'auto-censurer, à en juger par les propos que j'ai pu lire sur un forum politique souverainiste. Influencés dans leur choix par la popularité médiatiquement fabriquée de ce vraisemblable "Mario Dumont" péquiste, et ce, par électoralisme. Et il faudra bien se rallier au Cheuf, quel qu'il soit, pour le plus grand bien de la Cause, quoi! Et pratiquement PERSONNE, même les femmes péquistes, n'ose, dans ce forum, s'afficher en faveur de Marois, la seule candidature qui pourrait lui barrer la route. Y'a aussi des rumeurs d'intimidation de membres par des militants de Boisclair, et des rumeurs de purge future.

Ça écoeure que seuls les membres péquistes puissent voter dans cette course à la chefferie, car ça équivaut pratiquement au choix de notre prochain gouvernement, ce bizarre vote téléphonique à plusieurs tours à la Star Académie... sans bulletins de papier... Mais à voir comment la couverture médiatique de cette course est manipulatrice, peut-être vaut-ils mieu, finalement, que seuls les membres votent...

Vous vous rappelez d'Hélène Jutras, cette jeune étudiante avec son fameux texte "Le Québec me tue", y'a quelques années? J'aimerais bien l'entendre de nouveau ces jours-ci! On est en train de replonger en pleine Grande Noirceur, où la chape de plomb catho est remplacée par une autre chape de plomb, mé(r)diatique cette fois.

On la prend tellement pour acquise qu'on s'en fout et qu'on la mérite de moins en moins, notre pourtant très imparfaite et inéquitable "démocratie", je crois. N'en déplaise à certainEs, voire aux sectaires, ça va prendre des médias de masse MAINSTREAM de gauche/centre-gauche, attrayants et sans langue de bois, et faut pas surestimer Internet, où les sites progressistes sont perdus parmi des millions d'autres.

Or, il semble que la chose ne soit pas si impossible à réaliser. Par exemple, y'a une chaîne d'information télévisée de ce genre qui est actuellement en gestation au Canada : Independent World Television News. (Bin oui, je sais, c'est pas révolutionnaire pantoute et c'est "bourgeois", hein les "vras de vras"?)


[ ]

Subject: 
Bouddjeur, On a quand même
Author: 
YvesBleuler
Date: 
Wed, 2005-10-12 20:15

Bouddjeur,

On a quand même des alternatives! UFP par exemple!


[ ]

Subject: 
Tient donc, la responsable de la campagne de Pauline qui s'amèn
Author: 
Antimisandries
Date: 
Tue, 2005-10-11 23:31

Micheline, toutlemonde sait que tu fais campagne sur ton site web de féministes intégristes en faveur de ta grande amie idélogique Pauline Marois. Tes commentateurs envers Boisclair ne sont donc pas surprenant. Avoue que tu rêves depuis longtemps qu'une féministe intégriste comme toi prenne le pouvoir à Québec, je me trompe? Une féministe radicale comme Pauline Marois serait une grande victoire pour vous pour faire avancer vos plans féministes sexiste et misandre et surtout empêcher toute aide de l'état aux problèmes des hommes. C'est d'ailleurs la position que la castaphiore bourgeoise(Pauline) est venu défendre en commission parlementaire sur l'égalité des sexes: Pas d'aide spécifique aux hommes et surtout gardons le statut quo.

Tu ne dois surement pas ignorer que des féministes radicale anti-homme reconnu comme Lise Payette, Marie Malavoy, Hélène Pednault, Jocelyne Caron, Michèle Asselin, Élaine Audet et d'autres font en ce moment une intense campagne en faveur de Marois qui est très loin dans les sondages derrière Boisclair. Et surtout, ce qui est très inquiétant pour Marois, la grande majorité des femmes ne répondent pas à son appel de voter pour elle parce qu'elle est une femme. Au contraire, elle semble préférée Boisclair. Si tu veux mon avis, les femmes vous donnent toute une gifle et démontre pour une 31231247235057823 fois qu'elle rejette vos valeurs féministes anti-homme. Si Marois perd, si la tendance se maintient c'est ce qui va arriver, elle démissionera emportant avec elle une bonne partie de l'aile féministe du PQ ce qui sera un énorme recul pour vous. Vous le savez très bien ca et cela vous fait très peur alors vous jouez vos dernières cartes avec Marois. La chute de Marois et de ses acolytes sera une grande victoire pour les hommes et femmes de la condition masculine car l'opposition féministe au gouvernement à l'élimination des discriminations systémiques contre les hommes sera très très affaiblit et cela aidera grandement les gens qui militent pour l'aide aux hommes. Je te l'avait pourtant répéter il y a plus d'un an sur le CMAQ: l'opposition à l'élimination des inégalités envers les hommes est sans espoir. La chute prochaine de Marois en est une belle preuve.


[ ]

Subject: 
Pauline non-plus!
Author: 
YvesBleuler
Date: 
Wed, 2005-10-12 20:08

Madame Sisyphe,

Vous avez bien raison! Boiclair n'est manifestement pas un candidat de gauche. À mon avis, Pauline non-plus! Elle se donne des "airs" de progressiste mais l'identité de son époux et ses liens avec le milieu de la haute finance sont un secret de Polichinelle. Pauline a un peu trop "joué" cette carte dans la construction de son réseau de soutien politique. On se souvient aussi des rénovations pharaoniques qu'elle avait fait dans la salle de bain de son bureau ministériel. Côté solidarité avec les pauvres, elle repassera... J'ai tendance à me méfier encore plus des aristocrates qui se donnent des airs de progressistes.

Je ne comprends pas pourquoi 80 femmes, dont certaines progressistes, se sont affichées en sa faveur. Je suis toujours heureux de voir des femmes capables faire une carrière politique. J'aimai Louise Beaudoin et j'espère encore de la part de Lise Bisonnette. Mais le jupon que porte Pauline ne m'apparaît pas suffisant pour effacer son double jeu politique.

****************

Dans un autre ordre d'idée, je vous félicite d'avoir publié sur votre site la lettre de Joyal et Adamcyk. Alors finalement vous admettez les faits :

1- Les pères qui se plaignent de la discrimination dont ils sont l'objet de la part des tribunaux ont finalement raison!

2- Et surtout, les pères qui demandent la garde partagée le font pour maintenir un lien affectif important avec leurs enfants et pas pour "économiser" sur la pension ni pour maintenir une relation de domination sur leur femme, comme le prétenndait votre ami Martin Dufresne.

À propos Renée Joyal vient de publier un autre article conjoint avec Hubert Van Gijseghem** dans le numéro 122 de la revue Intervention. Vachement intéressant! Il semblerait que la "garde partagée" consentie, ou ordonnée par la Cour, réussie fort bien aux enfants. J'espère que vous allez le publier aussi.

amicalement,

Yves Bleuler

** Oui, oui! Vous avez bien lu! C'est le même van Gijseghem que celui contre qui Martin Dufresne mène une campagne de salissage.


[ ]

Subject: 
80 naïves
Author: 
YvesBleuler
Date: 
Wed, 2007-06-20 15:29

J'avais raison de dénoncer cette hypocrite de Pauline Marois

Pauline Marois

«. Et même si nous formons un parti social-démocrate, ça ne nous empêchera pas de créer de la richesse pour mieux la partager ensuite, comme ça se fait ailleurs dans le monde. "" (http://www.canoe.com/infos/chroniques/marcofortier/archives/2007/05/2007...)

Beau programme! Bel autoaveuglement typiquement de droite!
À propos, les admirateurs de madame Marois gagneraient à lire :(http://www.lapresseaffaires.com/article/20070508/LAINFORMER0205/70507052...) La mondialisation crée de la richesse, mais elle ne la redistribue pas. Au contraire, les inégalités sociales ne finissent pas de s'accentuer.

Madame Marois ne le sait pas parce qu'elle est scandaleusement ignorante? Madame Maroin fait semblant de ne pas le savoir parce qu'elle est hypocrite et veut servir sa clic de financiers en continuant à jouer les progressistes? C'est une femme comme elle que vous vouliez comme chef du gouvernement?


[ ]

Subject: 
Un excellent texte sur les maisons pour femme battue.
Author: 
Antimisandries
Date: 
Thu, 2005-10-13 21:26

Y’a un moment donné où dans ma vie de femme-nouvelle-maman j'ai moi aussi eu besoin d'un « brake », d'un endroit serein ou poser mon sac et réfléchir sur les difficultés rencontrées avec l'homme dans ma vie. Un endroit où je serais simplement moi, avec le minimum requis pour exister : de la bouffe, un lit, pouvoir me laver, allaiter ma petite quand elle en avait besoin et mobiliser mes ressources pour éviter de m'empêtrer encore plus dans mes problèmes.

N’ayant aucune famille à proximité et très très peu d'argent, j’ai opté pour le centre d'hébergement.

Dois-je spécifier qu'aucun des besoins que j'avais n’a pu minimalement s'exprimer à l'intérieur de ces murs? Que les simples besoins de base sont un défi de chaque instant? En effet, comment vivre dans une boîte à fonctionnaires avec un bébé, quand un discours hystérique résonne sans cesse, quand des fumeuses compulsives vous boucanent dans la face, quand le moindre rapprochement ou discussion avec le conjoint est perçu et reflété comme une catastrophe sur le point d'éclater?

Le discours anti-hommes, anti-famille, bon Dieu que j'y ai goûté! Ces bureaucrates, qui n’avaient jamais même vu le visage de mon homme, regardé ses yeux pour tenter au moins de scruter et comprendre son vécu l'avaient déjà classé : désaxé, violent, dangereux…

Le formulaire de demande d'aide sociale déposé devant moi avec un crayon moins de 24 heures après mon arrivée… L'explication exhaustive sur les procédures pour demander la garde de ma fille…

J'ai persisté.

J'ai vu autre chose. Surtout, j'ai vu dans mon coeur l'amour pour cet homme qui n'avait rien d'un désaxé, simplement un homme blessé par la vie, spécialement par sa maman en fait… Mais ça c'est une autre histoire, pas la mienne.

Jamais plus je ne pourrai croire l'imposture féministe, le vomissement glauque et lugubre de leur propagande. Jamais plus je ne pourrai croire qu'un centre d'hébergement rend service à la population, à la société entière. Ils ne sont que des machines à séparer. Mais rarement en part égales!

Il faut continuer à dénoncer, avec des mots simples, des témoignages sincères. Il faut que cesse dans notre société la violence entre hommes et femmes, cette imposture de jeux de rôles interposés. Il faut que nous cessions nous, citoyens et citoyennes, de remettre notre pouvoir et nos dollars dans les poches de l'état, parce que ce sont ces aberrations qu'il nous régurgite.

Tant que nous n'évoluerons pas vers une vision humaniste plutôt que sexiste, nous n'évoluerons pas. Point.

Marypascal Beauregard,

Fromagère, libre penseuse, mère comblée de 3 enfants (filles), conjointe heureuse.


[ ]

Subject: 
L'eau Boisclair et deux, trois mots sur la pensée formule
Author: 
JPBouchard
Date: 
Thu, 2005-10-13 21:36

L'anarchisme est un mouvement globaliste issu du 19 ème siècle qui connaît ses carences comme le nationalisme, le socialisme ou le libéralisme. Voilà des mouvements de masse qui ne sont pas dénués de qualités dans le but de réduire la violence ou l'exploitation du genre humain mais qui réduits à eux mêmes se révèlent grossiers et capables d'engendrer une série de nouveaux problèmes. De plus, leurs méthodes sur le terrain fait penser souvent à des gros camions de chargement qui contraint toutes les personnes à subir le même décor, à se faire entreposer quoi.

C'est clair chez les libéraux, les socialistes et les nationalistes mais c'est aussi vrai pour les anarchistes. Ces derniers doivent autant s'intéresser aux familles, aux écoles, à l'ensemble des institutions en satellite autour de l'État afin que leur critique pour être efficace puisse sortir du globalisme et s'intéresser vraiment au sort des individus en chair et en os. En outre, une personne qui réfléchit socialement doit le faire en permanence en dégageant l'ensemble des problèmes existants sans se contenter de quelques formules toutes faites. Il faut aussi faire la distinction tranchée entre les problèmes et les partis ou mouvements qui prétendent les résoudre.

Ainsi, confondre le PQ avec le nationalisme qui se trouve réduit par un mauvais raisonnement à un pur système est une erreur. Au dessus du PQ et différemment du nationalisme se trouve un problème qui est celui d'une nation québécoise conquise et minorisée. Et autrement dirais je mais dans le même sens, au dessus du socialisme et précisément du N.P.D canadien se trouve un problème qui est celui d'une classe sociale de travailleurs exploités, sous payés et dévalorisés socialement.

Les situations de domination (problèmes graves) sont multiples et essentiellement elles sont inter-actives, ces problèmes ne se conjuguent pas au singulier.

La domination des enfants par leurs parents soit par des abus physiques ou par abandon psychologique n'est pas moins grave comme tragédie (c'est le cas de le dire) que celles (autres exemples vrais) de la pollution de l'environnement, de la domination impérialiste U.S mondiale alimentant la corruption politique du monde capitaliste.

Il faut ratisser large dans le champ des horreurs humaines, l'expérience humaine est un musée des horreurs en quelque sorte.

C'est pourquoi pour revenir au sujet de Boisclair, ce type là ne m'inspire pas du tout parce qu'on croirait avoir affaire à un individu qui différencié par sa sexualité a presque tout fait depuis son adolescence pour se distinguer à travers un conformisme social le plus consensuel possible (pléonasme) si j'ose dire!

Il est certes devenu souverainiste sur un territoire québécois que les fédéralistes veulent provincialiser éternellement toutefois il faut reconnaître que son indépendantisme est épuré à l'extrême enrobé dans une rectitude de guimauve. Sur le plan social, il tente de se rapprocher du modèle américain orthodoxe puissant par son dollar en terme de contribution à la pensée unique qui a démontré pourtant dernièrement sa faillite avec le désastre de la Louisiane mais sa phrase surtout sur la loi contre la pauvreté qu'il a caricaturé en loi sur la pluie en dit très long sur une insensibilité politique qui psychologiquement pourrait se traduire par une voie d'oubli de soi, d'évacuation ou de refoulement systématique de son homosexualité fondue dans un comportement straight irréprochable de jeune cadre dynamique ou dynamité par la coke.

Son attitude plus ou moins consciente consiste à dire: "regardez moi aller, je suis apparemment différent de vous tous mais en fait je suis davantage politiquement correct et conservateur que vous les hétérosexuels, blancs, masculins, anglophiles, économistes, pragmatiques et majoritaires. Boisclair pourrait être victime du syndrome Condoleezza Rice/ Michaelle Jean ou pire encore de celui de Micheal Jackson, je suis un homosexuel ou une noire accomplie, j'ai réussit à me "purifier" en joignant le club sélect.

Cela ressemble à la haine de soi, au reniement de soi, socialement à l'état de colonisé dans son sens large. C'est de la démission parcourue par une tendance suicidaire.

Selon moi de par ma réflexion, Boisclair est le pire des candidats péquistes cela devrait être sans appel.

Pas facile d'être soi même enfant par rapport aux autres , on fait tout pour faire partie de la gang. Et après adulte, ça continue...


[ ]

CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

Get involved !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.