Saguenay, le 26 mars 2003. Le Comité exécutif national de l’UFP ne désignera pas de candidatE contre Stéphane Tremblay dans la circonscription de Lac-Saint-Jean afin de montrer son ouverture à ce candidat progressiste et par respect pour les progressistes qui l’appuient. Ce geste, selon le porte-parole Pierre Dostie, «est une invitation aux progressistes de Mercier, à donner leur appui à Amir Kadhir, candidat de l’UFP», malgré le refus de la direction péquiste de faire de même et de retirer leur candidat Daniel Turp, afin d’éviter de diviser le vote progressiste.

Le Vice-président et porte-parole de l’UFP Pierre Dostie a lourdement insisté: «ce geste ne constitue pas un appui au PQ ni à l’idée qu’il y a un avenir pour les progressistes dans ce parti. Il faut être très clair là-dessus. On n'appui pas le PQ, son programme et ses pratiques». M. Tremblay est cependant une personne que nous estimons pour ses prises de position sur l’ALENA et la ZLEA et que nous verrions plus heureux avec nous que dans un parti dominé par les politiques de centre-droite.

L’UFP invite donc les progressistes de Mercier à réfléchir, à savoir s’ils veulent un véritable député progressiste en la personne d’Amir Khadir, qui n’aura pas à se battre à l’intérieur de son parti pour faire approuver ses prises de position progressistes ou s’il désirent un député qui fait de la phraséologie progressiste dans un parti qui clignote à gauche en temps d’élection mais qui tourne à droite dans la plupart de ses décisions. De plus, la venue d’un député progressiste à l’Assemblée nationale contribuerait à atténuer le déficit démocratique que maintient le PQ en refusant de réformer le mode de scrutin.

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