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Qu'est-ce qu'une révolution ?

Anonyme, Mardi, Octobre 22, 2002 - 23:09

Claude Guillon

QU'EST-CE QU'UNE REVOLUTION ?
communiste et libertaire

Les lignes qui suivent paraîtront sans doute naïves à certain(e)s. C'est le risque encouru en traitant simplement, et en peu de mots, de sujets complexes qui ont fait l'objet d'innombrables publications, depuis deux siècles au moins.
Il s'agit d'apporter les premiers éléments de réponse (de réflexion, de débat) à des questions qui se posent - sans presque jamais oser les formuler - beaucoup de ceux et de celles qui découvrent les manifestations de rue et les drapeaux libertaires.
Peut-être des militantes et militants plus confirmé(e)s pourront-ils également faire leur profit de ce dialogue imaginaire, qui n'a d'autre ambition que d'en susciter d'autres, de vive voix.

Qu'est-ce qu'une " révolution " ?

Nous appelons révolution un changement radical - c'est-à-dire qui s'attaque aux racines du système économique, social et politique en place. Dans une société capitaliste comme celle où nous vivons, une révolution s'attaquera au SALARIAT, système dans lequel l'activité humaine est pour l'essentiel contrainte et limitée au TRAVAIL (production de marchandises), travail exploité pour le profit des
patrons et/ou des actionnaires. La révolution abolira, avec le travail salarié, L'ARGENT, qui sert de support à l'abstraction de la VALEUR (d'une marchandise, d'une heure de travail, d'un être humain...).
La révolution se heurte aussitôt à ce que l'on peut résigner comme les " grandes " institutions, l'État par exemple, sa police, et éventuellement son armée. Elle bouleverse aussi les institutions de la vie quotidienne
que sont la famille et le couple, où les rapports d'autorité s'organisent selon l'âge et le sexe (autorité des adultes sur les mineur(e)s, des hommes sur les femmes). Ce bouleversement est à la fois un objectif important des révolutionnaires, et l'effet matériel d'une période de rupture avec les habitudes de la vie courante (grève
générale, déplacements difficiles, occupations...).
Si certaines choses sont aujourd'hui plus faciles à changer qu'il y a un siècle (par exemple dissocier plaisir érotique et procréation, grâce à la contraception), d'autres comportements ont peu varié (les femmes effectuent toujours 70% des tâches ménagères). La réflexion et les luttes sur ces questions sont partie intégrante d'un combat révolutionnaire qui ne s'arrêtera pas par miracle un grand soir ou un beau matin.

La perspective d'une révolution n'est-elle pas utopique ? Autrement dit : une révolution est-elle possible ?

Ce qui est impossible pour nous, et ça nous en sommes sûrs, c'est de supporter le monde tel qu'il est!
Nous avons tout à gagner à un bouleversement radical du monde, et rien à y perdre, parce que tout ce qui fait pour nous le plaisir de notre brève existence - les rencontres, les discussions l'amour, les émotions partagées - tout cela est aujourd'hui contraint, limité, atrophié.
Il n'existera pas de société parfaite une fois pour toute où vivre heureux sans conflits. C'est dans l'effort même, dans le mouvement même de transformation révolutionnaire des rapports sociaux, que la vie se révèle mille fois plus passionnante.
Comme l'écrivait l'anarchiste russe Bakounine:
" Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes et femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d'autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres (ajoutons: et les femmes libres, et les enfants libres] qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. [...]Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tout le monde
s'étend à l'infini. "

Il faudra bien continuer à manger, à s'éclairer à vider les poubelles, que sais-je ?

Passés les premiers jours de paralysie, inévitable et nécessaire (pour affirmer la force du mouvement, contrecarrer d'éventuels mouvements de l'armée ou de la police), il faut remettre en marche CERTAINS SECTEURS D'ACTlVITES: transports, ravitaillement, distribution d'eau, de gaz, d'électricité. Tous ces biens seront distribués gratuitement.
UN GRAND NOMBRE D'AUTRES SECTEURS SERONT DEFINITIVEMENT ABANDONNES, soit immédiatement soit progressivement.
Immédiatement: les usines produisant des marchandises inutiles (une majorité de la production actuelle) ou nuisibles. Progressivement: un secteur comme le nucléaire, qui exige, même après l'arrêt de la production, une surveillance et des activités complexes de démantèlement.
On remarque que l'abolition du salariat, le partage par roulement des tâches indispensables au fonctionnement de la société (ramassage des ordures, par ex.), et la suppression de l'argent (distribution communautaire des biens de première nécessité; pour le reste imagination et troc sur le modèle des actuels SEL) règle très simplement la fausse question du CHOMAGE.
Notons encore qu'en matière d'alimentation, seuls les aliments dits " biologiques ", aujourd'hui réservés à une clientèle aisée, seront distribués collectivement. Ce choix de bon sens écartera le risque de catastrophe de type " vache folle " ou OGM.

Bien des questions pratiques seront discutées et réglées le moment venu par les gens concernés, et d'une manière impossible ou difficile à prévoir. Il est donc vain de dresser par avance un catalogue de mesures. Cependant, il faut comprendre qu'une révolution ne signifie pas la prise en main par une population du monde tel qu'il est. Il
faudrait, sinon, " autogérer " les usines d'armement, l'administration fiscale, et les camps de rétention pour sans-papiers... On se demande pourquoi on dépenserait tant d'énergie pour en arriver là?
Avançons l'hypothèse, à titre d'exemple, et pour illustrer malgré tout notre raisonnement, qu'en matière de transport, un moyen aussi coûteux, aussi dangereux, et aussi nuisible à l'environnement (kérosène, bruit) que L'AVION serait progressivement abandonné. On peut penser qu'à rebours de la préoccupation " moderne ", la durée des
voyages sera considérablement allongée. Parce qu'on ne se souciera plus de " faire l'Asie en dix jours ", et que l'on préférera découvrir des gens et des paysages, sans patron pour vous dicter la date du retour.

La révolution n'est-elle pas synonyme de violence ?

Il n'est pas difficile, en observant autour de soi, dans sa famille ou dans la rue, en regardant la télévision ou en lisant le journal, de voir que le monde tel qu'il est aujourd'hui, le capitalisme en voie de mondialisation, héritage des sociétés coloniales du siècle dernier, que
LE MONDE ACTUEL EST SYNONYME DE LA PIRE VIOLENCE.
À titre d'exemple: la violence domestique masculine fait aujourd'hui, dans un pays comme l'Espagne, six fois plus de victimes (90 femmes assassinées par mari ou amant en 2001) que le terrorisme des séparatistes basques de l'ETA.

Le degré de violence nécessaire pour renverser l'ordre établi ne dépend pas que de la bonne volonté des révolutionnaires, mais dans une large mesure de la réaction des maîtres du monde. L'acharnement des industriels, des technocrates, des politiciens, et des électeurs de Le
Pen à réagir à un mouvement révolutionnaire; la violence dont ils seraient disposés à user pour le réduire, tout cela conditionne de manière imprévisible le degré de violence inévitable d'une révolution.
Dans une société techniquement développée où peuvent être mises en oeuvre de nombreuses techniques de sabotage (informatique notamment), qui ne nécessitent pas ou très peu de violence physique, les meilleures chances sont réunies de paralyser le système en faisant moins de victimes humaines que les accidents de la route un week-end de Pâques.
Par la suite, la société en révolution - par les priorités qu'elle adopte en matière de santé (pas de médicaments toxiques: pas de contingentement des matériels hospitaliers), de prévention (Sida), de réduction des travaux pénibles et dangereux -' réduit le nombre des
"victimes sociales> qui paient aujourd'hui de leur vie le fonctionnement d'un système fondé sur le profit.

N'est-il pas plus facile et plus réaliste de changer la société par des réformes ?

Le réformisme se présente comme une solution raisonnable et " réaliste ".
Le problème, c'est que, seul, il ne réforme jamais rien.
La fonction historique et politique du réformisme n'est pas d'aboutir aux mêmes résultats qu'une révolution, par des moyens plus lents ou plus " doux ". La fonction du réformisme est de désamorcer les révoltes et de convaincre les victimes du système capitaliste qu'on peut très bien aménager leur sort à l'intérieur du système, sans en changer les règles, et sans priver les réformistes de leurs jobs.
Même s'il s'agit d'obtenir des réformes, la stratégie révolutionnaire est la plus efficace. En effet, un pouvoir ne peut répondre que de deux façons - éventuellement combinées - à une menace révolutionnaire; par la force armée ou par les concessions réformistes.
Si un mouvement social limite de lui-même, dans le souci d'être présentable à la télé, raisonnable et réaliste, ses prétentions et ses buts, il n'échappera pas à la violence (on lui envoie les CRS) et risque de ne rien obtenir du tout.
Dans une négociation, le pouvoir essaiera toujours d'accorder moins que ce qui est demandé; si je demande moins que ce que je veux, je suis assuré de ne pas obtenir ce que je veux.
Le plus simple est d'afficher clairement le projet révolutionnaire, ce qui n'empêche pas de tirer avantage des concessions momentanés de l'État. Prendre le parti de la révolution ne signifie pas opter pour " tout ou rien ", en remettant toujours l'essentiel à plus tard (au grand soir), c'est au contraire profiter de toutes les occasions
historiques, de toutes les luttes, pour réaffirmer l'exigence communiste et libertaire: TOUT SE REAPPROPRIER DANS LA LIBERTE, POUR TOUT PARTAGER DANS L'EGALITE.
Tout ce qu'il est convenu de nommer les " avancées démocratiques " ont d'ailleurs été accordées sous la pression de la rue et des barricades.
Il arrive que les gouvernants modernes y fassent allusion, quand ils espèrent que ce rappel historique dissuadera de nouveaux barricadiers de se dresser contre eux. On dira par exemple que des gens sont morts pour
que nousayons le droit de vote, ce qui devrait nous décourager d'utiliser d'autres moyens d'action. Mais bien sûr, c'est un mensonge. Beaucoup de gens ont effectivement combattu et certains sont morts en combattant, et dès la Révolution française, contre ceux qui voulaient la confisquer, en décréter la fin obligatoire, puis plus tard contre ceux qui voulaient revenir à la monarchie. Mais finalement, C'EST BIEN LA REPUBLIQUE QUI A TUE LE PLUS D'OUVRIERS SUR LES BARRICADES, notamment en 1848 et en 1871, durant la Commune de Paris.
Il existe de nouveaux groupes réformistes. Ils utilisent parfois un vocabulaire ou des méthodes d'action illégales empruntées au mouvement révolutionnaire. Ils réclament le droit au logement, un revenu garanti pour tous, ou une taxe sur les mouvements de capitaux... Ils captent l'indignation généreuse et le besoin d'action de beaucoup de gens qui ne se sentent pas attirés par des groupuscules révolutionnaires souvent fermés et sectaires. Ils n'ont pas d'autre perspective qu'un illusoire " contrôle citoyen " sur le capitalisme.
Or la " démocratie ", c'est précisément la mise en scène politique du contrôle citoyen, garant de la moralité d'un " capitalisme à visage humain " l'économie régulée par le droit ", comme dit José Bové. Même s'ils peuvent embarrasser momentanément un ministre, un gouvernement ou une administration, ils participent finalement au bon fonctionnement du système, qui s'applique à les neutraliser, les intégrer, les digérer.
Le projet révolutionnaire, c'est-à-dire le projet d'une rupture révolutionnaire avec le monde présent et le projet de la construction d'une autre société, n'est pas un rêve, au sens où il serait impossible à réaliser. Le projet révolutionnaire, c'est la meilleure façon d'être réaliste, c'est-à-dire de s'en tenir à nos révoltes, à nos désirs, à nos rêves, pour refuser le cauchemar hélas trop réel d'un monde dont Marx constatait déjà qu'il est " baigné par les eaux glacés du calcul égoïste ".

Il existe des partis, des ligues d'extrême gauche qui se réclament du communisme et/ou de la révolution. Qu'est-ce qui les sépare des libertaires ?

Des postaliniens * du PC aux trotskistes de la LCR (100% à gauche, avec de vrais morceaux de gauche dedans !) il ne manque pas de partisans du " communisme " ou d'une " révolution ", à condition qu'ils en soient les chefs et les bénéficiaires.
Les anarchistes, les communistes libertaires sont restés fidèles au principe affiché par la Première Internationale :
L'EMANCI PATION DES TRAVAILLEURS SERA L'OEUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-MEMES.
Nous n'avons que faire des avant-gardes, des magouilleurs et des bureaucrates! C'est aux exploités eux-mêmes à prendre leurs affaires en mains, partout et dès maintenant - sur les lieux de l'exploitation salariée, dans les quartiers et dans la rue - sans attendre la bonne période historique décrétée par le comité central.
Les retours sur l'histoire (celle de la révolution russe, par exemple) sont des moyens efficaces de vérifier la réalité des bons sentiments affichés aujourd'hui par les uns et par les autres. Il fallu à peine huit ans aux bolcheviks pour éliminer, par le meurtre et la mise en
camps, toute opposition politique: mencheviks, socialistes
révolutionnaires et anarchistes. La révolte des marins de Cronstadt et l'insurrection Makhnoviste en Ukraine furent écrasées dans le sang.
La Terreur bureaucratique, dont Trotski fut un rouage essentiel (à la tète de la police politique et de l'armée rouge), se retourna contre ses propres partisans. Lui-même fut exécuté, sur ordre de Staline, dans son exil mexicain. Or beaucoup de trotskistes actuels ont autant de mal que
les postaliniens à digérer leur passé et à condamner sans ambiguïtés ni baratin LES CRIMES DE LENINE, DE TROTSKI, ET DE STALINE.
Comment faire confiance à des gens qui, même après 80 ans de réflexion, ne sont pas foutus de distinguer l'assassin et la victime ? Leurs placards sont remplis de cadavres, nous ne l'oublions pas.

*Au PC ou à Attac, le postalinien (contraction du préfixe post et du qualificatif stalinien) n'a plus la faucille et pas toujours la carte, mais il assume le rôle historique du stalinien : nuire à la révolution par tous les moyens.

Tout ce qu'il faudrait changer, inventer ! … Ca paraît une tâche surhumaine !

À moins de céder au délire des croyants, selon lequel il existerait un " dieu " créateur qui manipulerait les humains comme des marionnettes et les surveillerait depuis on ne sait quel " au-delà ", il faut bien considérer que les êtres humains sont les seuls responsables de leur
vie, de ce qu'ils y acceptent ou refusent.
Ça ne veut pas dire que le sans-papier vivant à Paris ou le paysan sans-terre brésilien sont coupables de l'oppression qu'ils subissent, mais que ce sont des hommes de chair et de sang qui les exploitent et les persécutent, et non une fatalité surhumaine, contre laquelle il serait impossible ou vain de se dresser.
Quant aux efforts que nécessite la construction d'un autre futur, ils sont immenses, mais - à l'échelle de l'espèce humaine entière - pas plus impressionnants que ceux que tu as fournis, nourisson humain de quelques kilos, dépendant en tout des adultes qui t'entouraient, pour devenir un
individu pensant, parlant et marchant sur ses pattes de derrière, capable d'utiliser un ordinateur et de chanter un poème de Rimbaud...
Pense à l'extraordinaire gisement de culture, de savoir-faire, et d'énergie que constitue l'humanité, aujourd'hui divisée par les fanatismes religieux, les guerres coloniales ou tribales, l'exploitation et la faim. Ce gisement n'est utilisé qu'à dix pour cent peut-être, et
pour le seul bénéfice du capitalisme mondialisé. Il ne sera pas difficile de faire " moins pire "!

De toute façon, les gens ne pensent qu'à eux !

Ça peut paraître vrai dans la routine quotidienne, mais c'est inexact dans les situations de crise grave. À l'occasion des tornades, tremblements de terre, ou simplement de grandes pannes de courant qui paralysent le vie d'un pays ou d'une grande cité, on vérifie que les
gens retrouvent le sens de l'entraide, alors même que l'État, les flics et les prétendus " pouvoirs publics " se montrent le plus souvent débordés et inefficaces. Le directeur du Centre américain de recherche sur les désastres déclare: " Lorsqu'il y a désastre, les phénomènes
dominants sont donc une grande débrouillardise personnelle, une réelle entraide familiale et une aide mutuelle informelle entre voisins. (...)
On sous-estime toujours la capacité des individus à réagir en situation de stress extrême, et l'on surestime celle des organisations de secours à fonctionner dans les même circonstances *. "

* Cf. De la révolution, 1989, l'inventaire des rêves et des armes, p. 248-249 (C. Guillon, éd. Alain Moreau, 1988, épuisé).

Je suis désolé, mais la révolution, j'y crois pas !

Personne ne te demande de " croire " à la révolution, comme on croit au Diable, aux extraterrestres ou à la réincarnation. Il ne s'agit pas non plus d'une perspective lointaine et motivante, comme une espèce de super-carotte (bio !) à te suspendre devant le nez.
La révolution est le projet collectif de la libre association d'individus libres, qui commencent à changer le monde dès maintenant.

Il n'est que trop facile de trouver dans la lecture d'un journal ou le comportement de ses collègues des raisons de se replier dans le cynisme vulgaire: " Tous des cons ". Pour les plus atteints, le comble de la rancoeur misanthrope vise telle catégorie particulière: les Noirs, les immigrés, les femmes...
Pour un révolutionnaire, " l'optimisme de la volonté " n'est pas un parti pris moral, il a un contenu dynamique et pratique : plus on éprouve la jouissance, et plus on aime faire l'amour; plus on rencontre d'individus différents, et plus on est affamé de la diversité du monde; plus on vérifie dans l'action ses capacités à changer la vie, et plus on se découvre de nouvelles raisons d'agir.

Claude Guillon

L'auteur de ce texte participe au collectif de la revue Oiseau-tempête.

On peut se procurer la revue à la librairie Publico (librairie de la Fédération anarchiste), 145, rue Amelot, 75011 Paris (M° République).

On peut également consulter les anciens numéros de la revue (et la contacter) sur le site internet http://abirato.free.fr

Vade-mecum I, Paris, juin 2002

abirato.free.fr


Sujet: 
Quand est-ce qu'on va arrêter de prendre les modèles des autre
Auteur-e: 
gabrielgbernier
Date: 
Ven, 2002-10-25 16:53

Quand va t-on arrêter de publier des articles de "révolutionnaires" français historiquement discutable et pourquoi pas écrire des articles sur la Révolution d'ici! Un peu de craétivité que diable! Soyons notre propre modèle!


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Sujet: 
Ce texte n'a rien d'un text
Auteur-e: 
calvaire01
Date: 
Ven, 2002-10-25 20:29

Ce texte n'a rien d'un texte de ''révolutionnaires français historiquement discutables''. C'est un texte assez récent. Et il me semble intéressant de faire savoir ce qui se pense sur la révolution ailleurs pour enrichir notre pensée qui, certainement, se doit de partir de nos situations de vie particulières. Mais enfin...


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