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Pis la tétine avec !

Sylvestre, Jeudi, Octobre 10, 2002 - 23:21

sylvestre

Un médecin sur deux s'en irait volontier travailler ailleurs au Canada. Pourquoi les en empêcherait-on?

Suite de : Un biberon pour nos médecins

Des médecins en blouse blanche qui manifestent sur la colline du parlement, puisque pour eux c'est "tout ou rien": voilà une image bien pathétique de la bêtise humaine. "Dieux" en sarraux, "blancs comme neige" ou comme du sperme, contrôlant entièrement leur univers avec leur joujoux "intrusifs" comme le pénis ou l'"œil de Dieu", les voilà "dépouillés" soudainement de leur "liberté" par l'instrument castrateur loi spéciale, et un "méchant" gouvernement-Père devenu "voleur", qui les oblige à travailler là où il le faut, quand il le faut. Je vois mal mononcle, souffrant d'un malaise cardiaque, se présenter à une urgence fermée et mourir devant la porte, parce que Dr Chose se sent blessé ! Nos médecins en ont gros sur l'égo, plus récemment parce que l'un d'entre eux a reçu ordre de travailler par l'intermédiaire d'un huissier. Nos têtes enflées ont décidé de contester la loi 114, parce contester l'autorité d'un médecin, "ca ne se fait pas". Il a maintenant trop de ces patients contestataires, ces patients pas assez passifs, "immobiles" pour ces médecins pour qui guérir "c'est faire l'amour". Le médecin perd-il le contrôle? Il perd aussi toute conscience professionnelle : le médecin "pur" comme Pape ou prêtre ne supporte pas qu'on ne lui fasse pas confiance. Cette "trahison" appelle à la vengeance, à l'élimination du corps "impur" qui s'est détaché de son corps mort à lui. C'est le gros dra-drame qui se joue derrière la fermeture des urgences, qui laisse entrevoir l'infantilisme profond des médecins. Depuis la parution de La Maffia médicale, les patients s'"agitent", remettent en question, bref, font preuve de "vie"… C'est plus que ce que nos occasionnels tueurs légaux peuvent supporter. On a déjà pu observer leur crispation, cette "rigidité cadavérique" à l'œuvre dans la saga des sages femmes, où pour la première fois, la volonté de contrôle absolue du corps médical sur le corps de leur patient à été mise en relief, et par la suite, dans l'octroi de responsabilités dites "médicales" aux infirmières.
En tout temps, le patient doit rester étendu et soumis, question d'augmenter le pouvoir et le sentiment de domination du médecin sur son patient. Freud, médecin à l'origine, a obligé ses patients à se coucher sur un divan: la position couchée induit un état de soumission chez les patients, qui disent alors au médecin ce que celui-ci veut leur faire dire. Comment s'étonner de ce que beaucoups d'enquêtes policières se fassent à l'hôpital, à l'insu des patients? Et que le dossier médical du patient soit non seulement accessible aux médecins, aux infirmièr(e)s, aux amis et à la famille de ceux-ci, mais aussi aux entreprises et au gouvernement ? Dès lors, impressionnés par l'autorité médicale, les patients ont peine à contester le médecin lorsqu'ils sont au bureau avec lui. Ils le font davantage chez eux. Tout est mis en oeuvre pour humilier le patient : des vêtements ridicules (ouvert sur les fesses!) lui sont remis à l'hôpital, pour augmenter son sentiment de dépersonnalisation. De la nourriture insipide lui sera servie. Des listes d'attentes délibérément rallongées viendront renforcer ce sentiment de n'être qu'"un numéro". S'il est âgé et dérange, on l'attache, parfois pendant plus de huit heures par jour en le laissant macérer dans ses déjections. À l'émission J.E. de cette semaine, il était mentionné que 35% des patients âgés étaient ligotés ainsi, pour un "oui" ou un "non".
L'hôpital est véritablement ce lieu ou s'élabore, de la naissance à la mort, ce sentiment de nullité individuelle si cher à tous ces dirigeants d'entreprises exploiteurs et à tous ces petits gourous qui veulent régenter sur des âmes écrasées, dans une société où ce qui est appellé "bon" est en réalité du poison.
Les médecins, on le sait, prennent énormément de place dans les médias: on règne par la terreur qui déstabilise le sens critique des gens. On induit un état de panique dans la population par des histoires de virus soit disant très contagieux, comme le virus du Nil, qui n'a pourtant pas plus de chance de tuer que la grippe. Ou encore par un soi-disant "manque de lits", d'infirmières, de médecins dans les hôpitaux ou encore des fermetures d'urgences improvisées. Tout est mis en oeuvre pour créer de faux besoins, comme le besoin de se protéger du fameux cancer ou du SIDA. À écouter les médecins, l'air, la nourriture, le sexe, la cigarette, le cannabis, les moustiques, tout est poison, tout est danger. Surtout le plaisir. Quand un médecin tombe sur une bonne poire qui croiera jusqu'au bout ses boniments, il l'envoie dans un "centre de recherche expérimental" aux É.U., guérir miraculeument son "cancer", et ceci aux frais des contribuables, parce que les frais de ce genre son prélevés à même les impôts des canadiens...
La cigarette et la médecine sont intimement liées. Les médecins, alors qu'ils la recommandaient avant(lire les ouvrages sur), lui imputent aujourd'hui plein d'effets nocifs. Les médecins ont déjà recommandé l'usage de la cigarette, de la cocaïne(!) et du cannabis, avant de les décrire comme des substances dangereuses, toujours lorsque leur usage s'est répandu dans la population à exploiter. Le gouvernement alors, impose sur chaque paquet de cigarette une taxe répressive et punitive, comme il use de moyens répressifs pour enrayer chaque fléau social, parce que la répression est une industrie qui fait travailler(?)... Ensuite, les effets nocifs de la cigarettes "obligent" les médecins à acheter des appareils coûteux de prévention, de détection et de guérison du cancer. L'usage des tests médicaux, la panique se généralisant, se répend comme une traînée de poudre. On voit ici que le gouvernement et les médecins, complètement immoraux, travaillent main dans la main, en favorisant allègrement les maux qu'une armée de spécialistes aura ensuite la tâche de guérir, comme le jeu, la loterie et la violence. Même si l'on sait que cette surenchère des produits et services est complètement illogique, tout le monde au moins, là-dedans, "travaille": les spécialistes et les patients à qui on fait passer des "examens" et des "tests"... Manque d'imagination peut-être ou d'ouverture sur ce qui se fait ailleurs dans le monde ?

La psychiatrie dénoncée comme torture légale. Médecine : la grande escroquerie.


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