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911 . Qui croit encore la version officielle ?

Anonyme, Mercredi, Octobre 2, 2002 - 16:06

11 septembre 2001 : Qui croit encore la version officielle ?

Partout dans le monde, les questions soulevées par L'Effroyable imposture puis par Le Pentagate font l'objet de centaines d'articles de presse et de très nombreuses émissions de télévision et de radio. Des lecteurs et des journalistes s'interrogent en Amérique latine, en Europe, en Asie, en Russie, au Maghreb, au Moyen-Orient… Revue de presse internationale.

11 septembre 2001 : Qui croit encore la version officielle ?

Les lecteurs des journaux français pourraient croire que la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 ne fait maintenant plus aucun doute. Après une violente polémique au printemps dernier autour de l'enquête de Thierry Meyssan, tout semble en effet rentré dans l'ordre. Mais partout ailleurs dans le monde, les questions soulevées par L'Effroyable imposture puis par Le Pentagate font l'objet de centaines d'articles de presse et de très nombreuses émissions de télévision et de radio. Des lecteurs et des journalistes s'interrogent en Amérique latine, en Europe, en Asie, en Russie, au Maghreb, au Moyen-Orient… Revue de presse internationale [1].

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24 septembre 2002

Les premiers articles sur L'Effroyable imposture ne sont pas publiés par des journaux français. Le livre est à peine en librairie en France et Thierry Meyssan n'est encore passé sur aucun plateau de télévision qu'un quotidien chilien et un autre hongrois relèvent avec intérêt son enquête sur le 11 septembre [2]. Plus tard, Le Monde [3] et Libération [4] publient de pleines pages pour le dénoncer après le passage de l'auteur sur le plateau de Thierry Ardisson (France 2), le 16 mars. La position des deux quotidiens, qui l'accusent de « mensonge » et de « révisionnisme », est reprise en bloc par la presse hexagonale. Mais à l'étranger, de nombreux journaux soulignent la pertinence des questions soulevées par l'enquête.

En Argentine, Pagina 12 explique que Thierry Meyssan s'interroge « à juste titre » sur la version officielle dont « les contradictions et les silences sont nombreux ». [5] En Suisse, Le Courrier considère L'Effroyable imposture comme un livre « écrit de façon claire, documentée » dans lequel « l'ensemble apparaît d'une cohérence sans failles, la machination démontée de manière convaincante ». [6] En Chine [7] et en Russie [8], l'enquête suscite un très vif intérêt. Dans les Balkans, le livre est particulièrement bien accueilli et sa première traduction est en slovène. Il est, par ailleurs, publié en trente-cinq épisodes dans deux journaux yougoslaves : Politika et Draganic. [9]

« Thierry Meyssan, le Français qui ose attaquer l'administration Bush pour participation consciente aux attentats du 11 septembre », titre le quotidien bulgare 24 heures. « Certains considèrent déjà son livre comme la découverte la plus scandaleuse du XXIème siècle. Ses opposants le présentent comme victime d'une paranoïa fantastique mais à ce jour aucune réponse n'a été apportée à ses questions. »

Au Canada, une violente polémique s'engage, opposant défenseurs de la version officielle et personnalités critiques. Le quotidien Le Soleil publie un long article du professeur Omar Aktouf : « J'offre à votre réflexion les points troublants soulignés par Thierry Meyssan [...] dans son livre plus qu'interpellant L'Effroyable imposture du 11 septembre. Pour toutes réponses, on a eu droit à de la simple négation de ses propos et arguments et.... à des menaces et insultes envers sa personne. Avant de rejeter ses révélations en bloc (qu'il a tout de même élaborées à partir de déclarations et documents officiels américains !), demandons-nous si nous avons les réponses aux questions qu'il soulève, et sinon, qu'attend-t-on pour nous les fournir… » [10]

Soutien de la presse dans les pays musulmans

Des centaines d'articles paraissent dans la presse arabophone. Le quotidien saoudien Al Watan en fait sa « une » [11]. Le 8 avril, Thierry Meyssan prononce une conférence devant les diplomates de la Ligue arabe, dans l'enceinte du prestigieux Centre Zayed, à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) [12]. Mohammed Khalifa, directeur du Centre Zayed, présente l'auteur de L'Effroyable imposture en ces termes : « Nous sommes heureux de recevoir parmi nous aujourd'hui l'un des fils de la France. La France qui représente l'un des symboles de la civilisation et de la défense du droit dans l'histoire contemporaine. Quand s'ébranlent les valeurs du monde, que ses références vacillent et quand ses craintes se multiplient, seuls les peuples qui possèdent l'esprit de l'histoire, le prolongement de la civilisation, peuvent livrer des lueurs pour éclairer le chemin. C'est ce que nous pensons de la France. [...] Thierry Meyssan a le point de vue d'un journaliste d'investigation, d'un homme de pensée : un point de vue indépendant sur les événements et les orientations politiques mondiales. »

Le prestigieux Centre Zayed, à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) a invité Thierry Meyssan à prononcer une conférence devant les diplomates de la Ligue arabe :
« Thierry Meyssan a le point de vue d'un journaliste d'investigation, d'un homme de pensée : un point de vue indépendant sur les événements et les orientations politiques mondiales. » Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe a félicité publiquement le Centre Zayed pour la publication en arabe de l'ouvrage qui « répond à un besoin, historique et culturel, d'un dialogue constructif par-delà les différents points de vues et écoles de pensée ».

La conférence est suivie par la presse de la région [13], mais aussi par le Financial Times [14]. Le quotidien britannique rapporte en détail et sans aucun commentaire les questions soulevées par l'auteur sur l'invraisemblance de la version officielle. Il se fait l'écho de l'appel de Thierry Meyssan pour « la création d'une commission d'enquête onusienne sur les événements du 11 septembre et l'identification de leurs auteurs ». Le Centre Zayed publie le texte de la conférence sous forme d'ouvrage, puis une traduction en arabe de L'Effroyable imposture qu'il diffuse auprès des responsables politiques du Moyen-Orient. Le 25 juin, Abdul Rehman bin Hamad Al Attiyah, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, félicite publiquement le Centre Zayed pour la publication de l'ouvrage qui « répond à un besoin, historique et culturel, d'un dialogue constructif par-delà les différents points de vues et écoles de pensée ». [15] Le 9 août, c'est au tour de Marwan Moasher, ministre jordanien des Affaires étrangères, de remercier le Centre Zayed pour la traduction du livre.

L'Associated Press rapporte le succès du déplacement de Thierry Meyssan au Maroc, où il vient présenter son livre : « Invité par la quasi-totalité des médias audiovisuels marocains, dont les chaînes publiques, Thierry Meyssan s'est déplacé dans les grandes villes du royaume (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger) [...]. Son passage a provoqué de véritables embouteillages dans les grandes librairies marocaines, dont certaines, comme Livres-service à Rabat, consacrent l'intégralité de leur devanture à "ce livre-événement", déjà vendu à plus de 200 000 exemplaires en France et en cours de traduction dans 18 langues. » [16]

Le quotidien marocain Libération prend vis-à-vis de Thierry Meyssan l'exact contre-pied de son homonyme français : « D'aucuns iront jusqu'à le qualifier de négationniste, ceci alors que l'Histoire de ces effroyables évènements n'a pas encore été écrite. Ni par les historiens et encore moins par des journalistes qui ont totalement abdiqué de leur esprit critique. Car, dans toute cette histoire, le problème n'est pas Thierry Meyssan qui est loin d'être l'illuminé qu'on nous présente depuis quelques mois, mais celui de la suffisance des médias. » [17] En Tunisie, l'hebdomadaire Réalités met lui aussi en cause l'absence d'esprit critique de la presse française et observe que l'auteur est « devenu la cible d'un tir de barrage de dizaines de journalistes sinon "honnêtes" du moins politiquement corrects et surtout donneurs de leçons de professionnalisme et de déontologie, alors que certains parmi eux ne sont pas un modèle de ces vertus. » [18]

La presse francophone est partagée sur L'Effroyable imposture et Le Pentagate. En France, la majorité des journaux les ont violemment attaqués. Mais au Maroc, pour le quotidien Libération , « dans toute cette histoire, le problème n'est pas Thierry Meyssan qui est loin d'être l'illuminé qu'on nous présente depuis quelques mois, mais celui de la suffisance des médias. » Même analyse en Tunisie, où l'hebdomadaire Réalités met lui-aussi en cause l'absence d'esprit critique de la presse française et observe que l'auteur est « devenu la cible d'un tir de barrage de dizaines de journalistes sinon "honnêtes" du moins politiquement corrects et surtout donneurs de leçons de professionnalisme et de déontologie, alors que certains parmi eux ne sont pas un modèle de ces vertus. »
Ci-dessus : dessin paru dans le journal franco-vietnamien Tin Tuc.

Au Pakistan, Dawn qui suit l'affaire avec attention présente le Réseau Voltaire en ces termes : « Le Réseau Voltaire a été créé après l'anniversaire du philosophe français du XVIIIème siècle, Voltaire, qui défendait ses convictions au point de subir l'emprisonnement plutôt que d'abandonner des idées qui n'étaient pas toujours du goût des gouvernements et des institutions littéraires de son temps. » [19]

Reçu par les autorités iraniennes la semaine qui précède l'anniversaire du 11 septembre, Thierry Meyssan apporte des éléments nouveaux sur les attentats et plaide pour une laïcisation des relations internationales face au projet états-unien de guerre des civilisations. Le quotidien Kayhan publie une très longue interview de l'auteur et salue le courage de l'intellectuel français [20].

La presse anglophone dénonce « l'insulte faite aux victimes »

Début avril, le livre commence à être annoncé et critiqué par la presse anglophone. Les premiers articles sont publiés, le 1er avril, au Royaume-Uni par The Guardian et The Scotsman [21]. Après avoir rapporté les violentes critiques proférées par la presse française à l'encontre du livre, The Guardian conclut : « Le Monde admet que les informations rendues publiques par Washington sont peu cohérentes. »

Dès le lendemain, le FBI déclare à propos de L'Effroyable imposture que « le fait même de suggérer que le vol AA77 ne s'est pas écrasé sur le Pentagone le 11 septembre est l'ultime insulte faite à la mémoire des 59 hommes, femmes et enfants du vol AA77 et des 125 dévoués militaires et civils travaillant au Pentagone qui ont été impitoyablement assassinés par les terroristes le 11 septembre ». [22]

Mais la déclaration du FBI n'empêche pas l'information de circuler. Le même jour, une longue dépêche de l'agence Reuters reprise notamment par la BBC et The Daily Telegraph se fait l'écho de la polémique suscitée par le livre. [23] Dans les jours qui suivent, de nombreux articles sont publiés aussi bien en Europe que sur d'autres continents (Norvège, Turquie, Italie, Allemagne, Australie, États-Unis, etc.).

Le département de la Défense des États-Unis tente de calmer le jeu en invoquant une nouvelle fois la mémoire des victimes. Interrogée lors d'une conférence de presse sur l'information selon laquelle aucun avion n'aurait frappé le Pentagone, l'assistante du secrétaire à la Défense, Victoria Clarke, rétorque que « le fait même de suggérer cela est grotesque. Et finalement, c'est tout simplement une incroyable, incroyable insulte aux amis, aux proches et aux membres de familles de près de 200 personnes qui ont été tuées ici le 11 septembre et aux milliers qui ont été tuées à New York. » [24]

Fin avril, un article repris par un important réseau de quotidiens régionaux états-uniens explique que le livre ne tient pas la route, tout en rapportant de nombreux détails troublants auxquels le gouvernement Bush ne donne aucune réponse. L'article commence par ces mots : « Si vous pouvez croire que le gouvernement américain a planifié l'attentat du 11 septembre sur le Pentagone, qu'un missile et non un avion a explosé sur la façade, et que le président Bush avait été averti de la première attaque à New York mais n'a alerté personne, alors vous allez adorer The Big Lie [le titre anglais de L'Effroyable imposture] » [25].

Le 20 mai, le magazine états-unien Time dans son édition mondiale consacre une pleine page au livre [26]. Le lendemain, le quotidien britannique The Times lui accorde aussi un article [27]. Le surlendemain, c'est au tour du New York Times de publier un long article annoncé en « une » sur le succès du livre : « Est-ce là un symptôme de l'antiaméricanisme latent ? Est-ce le reflet du peu de confiance de l'opinion française pour son gouvernement et sa presse ? Ou l'amour des Français pour la logique a-t-il été attiré par l'apparente logique cartésienne de cette théorie ? ». Ce texte est repris par les journaux liés au célèbre quotidien new-yorkais et par l'International Herald Tribune. [28]

La mise en garde du Pentagone : il serait inacceptable que la presse fasse de la publicité aux enquêtes de Thierry Meyssan : « Il n'y a pas de question, il n'y a aucun doute sur ce qui s'est passé ce jour. Et je pense que c'est inacceptable que quelqu'un puisse tenter de diffuser ce genre de mythe. Je pense également que c'est inacceptable pour quiconque de donner à ce genre de personne quelque forme de publicité que ce soit. » Victoria Clarke, assistante du secrétaire à la Défense, 25 juin 2002.

Le 25 juin lors d'une conférence de presse au Pentagone, l'assistante du secrétaire à la Défense, Victoria Clarke, met en garde les médias qui voudraient continuer à parler de l'enquête « répugnante » de Thierry Meyssan : « Il n'y a pas de question, il n'y a aucun doute sur ce qui s'est passé ce jour. Et je pense que c'est inacceptable que quelqu'un puisse tenter de diffuser ce genre de mythe. Je pense également que c'est inacceptable pour quiconque de donner à ce genre de personne quelque forme de publicité que ce soit. » [29]

Mais le livre fait encore l'objet d'un article sur CNN [30] le 26 avril. Le lendemain, l'agence Associated Press publie aussi une rencontre avec l'auteur. [31] Le surlendemain, R. Emmett Tyrrell Jr écrit dans le quotidien conservateur The Washington Times : « J'ai un livre parfait pour la sénatrice Hillary Rodham Clinton ». [32] L'auteur de l'article, qui est aussi rédacteur en chef de The American Spectator et éditorialiste du New York Sun, pense que l'ancienne première dame des États-Unis trouvera dans l'ouvrage de celui qu'il qualifie de « nouveau Jean-Paul Sartre » des rapprochements avec sa propre position.

www.reseauvoltaire.com


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