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Les syndiqués de Vidéotron reçoivent l’appui de l’UFP

Anonyme, Mardi, Août 13, 2002 - 12:08

Pierre Dostie et Molly Alexander

L'Union des Forces Progressistes appuie les travailleurs et travailleuses de vidéotron en lock-out depuis plus de trois mois et blâme l'employeur d'avoir créé l'impasse atuelle par ses mauvaises décisions d'affaires qu'il veut maintenant faire payer aux employés qui ne demandent rien que la préservation de leurs conditions actuelles.

Union des forces progressistes

1999 Dandurand, Montréal, H2G 1Y8. Tél : 514-278-9014 sans frais 1-866-278-9014

Communiqué pour publication immédiate :

Les syndiqués de Vidéotron reçoivent l’appui de l’UFP

Montréal, le mardi 13 août 2002 – L’Union des forces progressiste, le tout nouveau parti de gauche au Québec, appuie officiellement la lutte des quelque 2 200 employés de Vidéotron, en lock-out depuis maintenant plus de trois mois. « Dans le bras de fer qui oppose les travailleurs de Vidéotron et leur nouvel employeur, Pierre Karl Péladeau, l’UFP se range évidemment du côté des syndiqués qui se battent pour préserver leurs emplois et leurs conditions de travail. C’est une lutte cruciale pour tout le mouvement ouvrier, pour tous les employés qui ne veulent pas être vendus au premier sous-traitant venu », affirme Molly Alexander, porte-parole de l’Union des forces progressistes.

L’UFP dénonce dans ce conflit l’attitude arrogante et brutale de Quebecor qui cherche à vendre 650 techniciens à un sous-traitant, à couper des centaines d’emplois et à réduire de façon drastique les salaires et les avantages sociaux de ceux et celles qui auraient le « privilège » de garder leur emploi. « On doit se souvenir qu’au départ, c’est l’achat de Vidéotron par Quebecor, avec la complicité de la Caisse de dépôt, qui a provoqué ce conflit de travail. Jusqu’au printemps dernier, Vidéotron était une entreprise encore très rentable et personne de parlait de la nécessité de modifier les conditions de travail des employés pour faire survivre la compagnie. Malheureusement, Péladeau est arrivé avec ses gros sabots. Il a payé beaucoup trop cher pour Vidéotron – plus de 5 milliards de dollars – et comme la bulle boursière a éclaté, la compagnie a perdu beaucoup de sa valeur et là, Péladeau veut refiler la facture aux employés. Dans ce conflit, les syndiqués n’ont aucune demande, ils se battent pour sauver les meubles, pour résister aux pressions d’un patron qui les méprise et veut leur faire payer le prix de ses mauvaises décisions. Ces travailleurs méritent toute notre solidarité », déclare Pierre Dostie, également porte-parole de l’UFP.

Pour l’Union des forces progressistes, qui est le seul parti à avoir osé exprimé sa solidarité avec les travailleurs, il est clair que Pierre Karl Péladeau cherche à briser le syndicat de Vidéotron. Certes, le vandalisme est déplorable dans les conflits de travail. Toutefois, que l’employeur vende ses employés comme du bétail, qu’il méprise les représentants syndicaux, qu’il impose unilatéralement des réductions drastiques des salaires et des conditions de travail cela est injustifiable selon Molly Alexander qui rappelle que le code du travail ne protège pas suffisamment les travailleurs en pareils cas. Commentant l’intervention du Premier ministre Landry hier, qui appelait les deux parties à faire des concessions, Pierre Dostie a rappliqué que «quand des travailleurs se battent le dos au mur, ça fait élégant de jouer à l'arbitre au dessus de la mêlée».

L’Union des forces progressistes est née en juin dernier suite à la volonté exprimée de la part du Rassemblement pour l’alternative progressiste, du Parti de la démocratie socialiste, du Parti communiste du Québec et de groupes de citoyens désireux de participer à la création d’une véritable voie de gauche au Québec. L’UFP propose à la population une plate-forme politique qui fait passer « la vie avant les profits », un projet de société fondé sur la justice sociale, la démocratie, l’égalité de tous, le respect de l’environnement et la mondialisation des solidarités. Elle préconise notamment le renforcement de l’article 45 du code du travail sur la sous-traitance, l’interdiction des lock-outs et le droit garanti à la négociation.

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Pierre Dostie, V-P porte-parole, cel : 418-540-3285 pier...@ufp.qc.ca

Molly Alexander, V-P porte-parole, cel : 514-502-2228 moll...@ufp.qc.ca

Site de l'union des forces progressistes
www.ufp.qc.ca
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