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Appuyons les squats de l'Association de défense des droits sociaux

Anonyme, Samedi, Juillet 20, 2002 - 11:14

PCR(co)

Récemment, lors de différentes actions menées alors que la crise du logement touchait plus de 500 familles montréalaises qui cherchaient encore à se loger, des familles sans logis et des militantEs de l'ADDS-MM ont tenté de réquisitionner des logements en bon état, dans des immeubles laissés vacants depuis plusieurs années par des spéculateurs immobiliers, afin de les offrir aux familles qui en ont un urgent besoin. L'ADDS-MM a annoncé qu'elle avait la ferme intention de poursuivre la lutte; le comité d'organisation de Montréal du PCR(co) soutient son action.

APPUYONS LES SQUATS DE L'ASSOCIATION DE DÉFENSE DES DROITS SOCIAUX

Récemment, lors de différentes actions (3 juillet - 6 juillet - 12 juillet) menées alors que la crise du logement touchait plus de 500 familles montréalaises qui cherchaient encore à se loger, des familles sans logis et des militantEs de l'ADDS-MM ont tenté de réquisitionner, c'est-à-dire d'occuper et rénover des logements en bon état, dans des immeubles laissés vacants depuis plusieurs années par des spéculateurs immobiliers, afin de les offrir aux familles qui en ont un urgent besoin.

Lors de ces actions, la police a démontré son rôle d'auxiliaire de la bourgeoisie en expulsant les militants et les militantes qui, il faut le souligner, ont à chaque fois bénéficié de l'aide et du soutien des habitants et des habitantes du quartier. Forte de ces appuis, l'ADDS-MM a annoncé qu'elle avait la ferme intention de poursuivre la lutte et le comité d'organisation de Montréal du PCR(co) (Parti communiste révolutionnaire - comités d'organisation) entend soutenir son action.

L'arrogance de la bourgeoisie qui expulse des familles sans logis d'immeubles vacants simplement pour défendre le sacro-saint principe du droit à la propriété privée et d'en faire ce que bon lui semble, c'est-à-dire des profits, alors que des centaines de familles sont à la rue, exige que le prolétariat et les masses populaires formulent une réponse immédiate qui ne visera pas à concilier le besoin des capitalistes de faire du profit aux besoins en logement du prolétariat pauvre.

Actuellement, le capital immobilier, qui est la fraction du capital qui tire les ficelles dans la crise du logement, bénéficie d'une valorisation accrue et spectaculaire, et profite goulûment de la misère qu'éprouvent les couches populaires à se loger convenablement et à peu de frais. La crise du logement, c'est le profit des capitalistes et la misère des autres.

D'un côté, le marché résidentiel bourgeois s'est accru de façon spectaculaire (condos, maisons luxueuses) alors que celui consacré à la construction de logements locatifs au Canada a stagné depuis la fin des années 80. Pourquoi le capital immobilier préfère-t-il construire des maisons de luxe? Parce que la bourgeoisie extorque son profit de la classe ouvrière et comme nos revenus diminuent, les immeubles locatifs sont moins rentables et les promoteurs immobiliers aiment mieux se concentrer sur la construction plus payante de condos et de tours à bureaux. Autrement dit, si on ne procure pas suffisamment de profits aux capitalistes, on devra coucher dehors!

Ceux et celles qui subissent la crise du logement, c'est-à-dire le prolétariat et les masses populaires, doivent affronter les conséquences de la disparition planifiée par le capital immobilier (parce que peu profitable) du logement locatif populaire et cette situation n'est pas propre à Montréal, mais se retrouve dans la plupart des pays capitalistes occidentaux. Comme le disait le penseur marxiste Engels: "La crise du logement n'est pas un hasard, c'est une institution nécessaire; elle ne peut être éliminée ainsi que les répercussions sur la santé, etc., que si l'ordre social tout entier est transformé de fond en comble."

Sous une société socialiste, nous nationaliserons les bâtiments, ce qui éliminera la spéculation et le peuple ne paiera qu'une petite partie de ses revenus pour se loger, par exemple 10% des revenus, comme c'était le cas en Chine dans les années 60 lorsqu'elle était encore un pays socialiste. Sous le communisme, tous et toutes seront logés gratuitement selon leurs besoins.

Pour y arriver nous ne pouvons respecter un système économique et légal dont le seul but est de maximiser les profits de l'ensemble de la classe capitaliste. Il est certain que notre libération ne nous sera pas donnée, nous devons la conquérir. Nous perdrions notre temps à vouloir améliorer les conditions de notre exploitation en respectant les règles que fixent les capitalistes. La dégradation des conditions de vie des ouvriers et des ouvrières, autant dans notre ville qu'à l'échelle mondiale, prouve que c'est une utopie que de vouloir réformer le capitalisme, il faut plutôt le détruire. Nous voulons tout le pouvoir au peuple, pas simplement une partie. Nous voulons mettre fin à l'exploitation, pas la déguiser.

Mais tout en luttant afin de transformer radicalement la société, nous devons lutter afin que le prolétariat et les masses populaires puissent se loger. Cela illustre bien la justesse de l'action de l'ADDS-MM: prendre et non pas quémander ce dont la peuple a besoin. Les prolétaires ont besoin de logements, alors réquisitionnons immédiatement pour les familles sans logis du prolétariat pauvre, les logements en bon état que les capitalistes laissent dépérir.

La bourgeoisie agit par la force de son État, de sa police, ses lois, sa justice pour nous contraindre à accepter une exploitation de plus en plus dure: c'est ce que nous appelons la dictature de la bourgeoisie. Cette dictature de la bourgeoisie, nous devons la renverser. Le prolétariat doit apprendre à conquérir son pouvoir en apprenant à combattre la bourgeoisie. Dans toutes les luttes du prolétariat, notre stratégie est simple: apprendre à remporte des victoires en combattant pour une société sans exploitation, dans laquelle la division en classes aura fait place à la libre coopération de tous les individus.

Nous sommes confiantEs qu'il sera possible de construire un mouvement prolétarien sur le logement: 1) si nous développons un travail d'enquête populaire dans les quartiers et dans les villes; 2) si nous développons les discussions politiques et les débats autour d'une plate-forme révolutionnaire de revendications qui viserait à unifier les différentes couches du prolétariat sur cette question et ce, à partir de leurs intérêts généraux et communs; 3) si nous jetons les bases de conseils populaires de lutte dans les quartiers - des centres unifiés de lutte capables de passer à l'action sur une large échelle et pour un combat prolongé.

Contre la spéculation de la bourgeoisie, on a raison de se révolter!
Contre la crise du logement, bâtissons un large mouvement prolétarien de lutte!
En avant vers le nouveau pouvoir populaire!

Comité d'organisation de Montréal
Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation)

Le 17 juillet 2002

PCR(co)
Comptoir Saint-Clément
C.P. 60556, Montréal (Québec)
H1V 3T8
pcrc...@hotmail.com



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