Multimedia
Audio
Video
Photo

A L'OPINION PUBLIQUE DE NOTRE PAYS ET DU MONDE

Anonyme, Jeudi, Juin 20, 2002 - 13:09

Sadi Ozpolat

LES PRISONS DE TYPE F, C'EST L'ENTERREMENT VIVANT DES DETENUS SOUS LES YEUX DE TOUS DANS CES PRISONS, IL N'Y A NI DROIT, NI REGLE, NI LOI; AUCUN BESOIN DES DETENUS N'EST RESPECTE, TOUT EST INTERDIT; LA SEULE CHOSE QUI Y REGNE, C'EST l'OPPRESSION...

A L?OPINION PUBLIQUE DE NOTRE PAYS ET DU MONDE

LES PRISONS DE TYPE F, C?EST L?ENTERREMENT VIVANT DES DETENUS SOUS LES YEUX DE TOUS DANS CES PRISONS, IL N?Y A NI DROIT, NI REGLE, NI LOI; AUCUN BESOIN DES DETENUS N?EST RESPECTE, TOUT EST INTERDIT; LA SEULE CHOSE QUI Y REGNE, C?EST L?OPPRESSION...

Je m?appelle Sadi Özpolat. Entre le 19 décembre et le 27 mai, j?ai été enfermé dans une tombe des caveaux de type F pendant un an et demi: d?abord dans le caveau de type F d?Edirne et ensuite dans celui de Kandira. Un an et demi pendant lesquels je n?ai pas vu un seul visage de détenu.
J?ai été l?un des représentants des détenus qui participaient à la résistance du jeûne de la mort entamé contre les prisons de type F.
Jusqu?au 19 décembre, nous avions expliqué à l?opinion publique ce que signifiaient les tombes de type F, pourquoi nous y étions opposés, pourquoi nous devions détruire la logique des tombes de type F au prix de notre vie.
Après l?opération du 19 décembre 2002, j?ai vécu dans des conditions d?isolement strictes. Je vais vous raconter la réalité des tombes de type F. Ces tombes sont une attaque qui nous vise tous comme l?avait été le coup d?état du 12 septembre... A l?époque, des centaines de milliers de personnes avaient été torturées, arrêtées, condamnées à mort et exécutées ou assassinées en pleine rue.
Aujourd?hui, les tortionnaires nous imposent les tombes de type F...

LA REALITE DES TOMBES DE TYPE F
Pour comprendre ce que sont les prisons de type F, il est nécessaire d?en analyser leur logique. Dans ces prisons où règne un isolement absolu, il y a deux constantes, caractéristiques irremplaçables pour l?Etat. En tant qu?instrument de pression et de dissuasion, l?isolement a des conséquences néfastes sur la santé psychologique et physique du détenu.
Bien qu?il tend à s?enrichir et à prendre diverses formes, le régime carcéral des prisons de type F vise la résignation et la dépersonnalisation du sujet.
Deuxièmement, on tente de faire accepter aux détenus qu?ils ne jouissent d?aucun droit. L?arbitraire est omniprésent, même dans les questions les plus vitales. Vous ne pouvez pas dire 'c?est mon droit'. Les conditions pour réclamer vos droits vous sont ôtées. On vous force à vous taire même face aux mesures les plus arbitraires et les plus irrationnelles. En outre, ces mesures n?ont aucune base légale. C?est précisément ce que l?on veut atteindre par l?anéantissement des organisations de détenus. On veut émousser la volonté des révolutionnaires et en faire des individus incapables de défendre leurs propres droits. Si dans certains cas, les tortionnaires n?arrivent pas à leurs fins, c?est indiscutablement grâce à la résistance et à l?intransigeance des détenus. Dans les prisons de type F, les détenus révolutionnaires n?ont pas perdu espoir. L?espoir est leur plus grande force. Même les prisonniers de droit commun incarcérés dans les prisons de type F sont animés par cet espoir en la victoire et eux aussi, tentent de résister aux conditions dures qui règnent dans les prisons de type F. L?un des arguments démagogiques les plus usités pour légitimiser ce régime pénitentiaire, c?est celui de dire: 'les prisons sont devenues incontrôlables'. Avec l?ouverture des tombes de type F, on a tous vu que ce qu?ils appelaient le ?contrôle des prisons?, c?était la tentative de pousser les détenus révolutionnaires à renoncer à leur identité politique. Où comme nous disons souvent: "évincer l?esprit et anéantir l?identité des détenus révolutionnaires".
En effet, il n?y avait jamais eu de problème de ?contrôle? au niveau de l?administration de la prison puisque les recensements des détenus et les fouilles de dortoirs se faisaient régulièrement et normalement. Il suffit de consulter leurs listes des présences et les inventaires des fouilles. Derrière cette démagogie, l?Etat a clairement cherché à confisquer les droits légaux et légitimes des détenus pour faire de ses établissements de véritables centres de torture physiques et psychologiques: une fois que toutes les activités politiques, sociales et culturelles, que les droits de la défense, les droits aux soins médicaux et les droits de visites seraient empêchées, les détenus seraient dépersonnalisés et ainsi rendus vulnérables. Le fonctionnement des prisons de type F vise cet objectif.

1 ? Les cellules individuelles qui composent les prisons de type F sont des pièces de 2x4 m. Dans cet espace exigu, il faut aussi compter les sanitaires et la baignoire. Toujours dans le même espace: une armoire, une table, une chaise et un lit. Quand on imagine cette pièce avec toutes ses composantes, on peut aisément se rendre compte que la mobilité du détenu est extrêmement limitée...
Les cellules de trois personnes sont relativement plus grandes que les cellules individuelles. Elles s?articulent sur deux étages. Malgré le fait qu?elles sont conçues pour accueillir trois personnes, il n?y a qu?une seule table. Il arrive que ces cellules soient occupées par moins de trois personnes. Cela dépend de l?administration. On est littéralement à sa merci. Il arrive que des détenus soient maintenus tous seuls dans des cellules pour trois personnes et ce, durant plusieurs mois. C?est assez souvent le cas: on parle de cellules pour trois mais en fait, elles sont réservées à un détenu. Les détenus regroupés par trois sont en outre menacés en permanence de se retrouver dans des cellules individuelles.

2 ? Avec les prisons de type F, l?un des principaux droits, à savoir celui de s?organiser, a été violé et ce, pour faciliter l?installation de leur dispositif de répression.
Jusqu?alors, l?organisation sous forme de vie communautaire permettait aux détenus de se défendre et de se protéger en cas d?assauts militaires. La collectivité permet aux détenus, d?organiser leurs activités politiques, sociales, culturelles et de contribuer à leur épanouissement.
Le droit de s?organiser est un droit démocratique.
Il est universel et légitime.
La violation du droit de s?organiser est une violation pure et simple du droit de défendre, protéger et développer ses acquis, ses opinions, sa personnalité et son identité. Il s?agit d?une forme de répression fascisante. La violation du droit de s?organiser ne concerne pas uniquement les détenus. Le droit de s?organiser est en effet un droit inaliénable qui appartient à toutes les couches de la population.
Quand ceux qui agissent en fonction des règles de la 'démocratie' se retrouvent obligés d?aborder la problématique du droit de s?organiser, ce droit se retrouve désactivé par de nouveaux amendements. Les activités de l?organisation sont alors déclarées illégales et mises à épreuve. Souvent, on ne fait même pas appel aux lois: l?arbitraire suffit pour démanteler et neutraliser les organisations. Actuellement, dans les prisons de type F, le droit de s?organiser est empêché par l?isolement physique.

3 ? L?autre point qui caractérise les prisons de type F est celui des mesures d?isolement et de confinement. L?isolement tend à plusieurs objectifs. Avant tout, ôter toute possibilité au détenu de se défendre en cas d?agression et de torture. C?est aussi maintenir une pression psychologique et faire du sujet une personne asociale. En limitant les visites aux seuls parents du ?1er degré?, visites qui ne sont qu?hebdomadaires et qui ne durent que trente minutes ou une heure, on vise l?aliénation du détenu face au peuple et la perte de ses sensibilités et de ses sentiments révolutionnaires.

4 ? Les mesures répressives qui règnent dans les prisons de type F visent la création d?individus sans personnalité révolutionnaire, qui ne pensent et ne critiquent pas, qui ne contestent pas, qui ne se défendent pas et qui obéissent à tout ?sans condition?.
C?est littéralement la mort du révolutionnaire. C?est un véritable massacre de masse.
Dans la pratique, tout est arbitraire et il faut se soumettre sans se poser de questions. Par exemple, vous voulez envoyer une lettre. On détruit votre lettre et on ne peut pas en demander les raisons. La réponse est: ?nous en avons la compétence?. Un jour, il vous est interdit d?envoyer un vêtement vers l?extérieur. La seule réponse: ?Il en convient mieux ainsi? . Mais la semaine suivante, vous y êtes autorisé. Puis, c?est de nouveau interdit... Par exemple, depuis un certain temps, on ne peut plus envoyer vers l?extérieur, du courrier qui vous a été nommément destiné. Le prétexte: ? une fois à l?extérieur, ce courrier est imprimé sous forme de livre?. Il n?y a pas lieu de chercher une logique dans ces méthodes. De toute façon, la simple recherche d?une rationnalité est en soi un ?crime?. Le but est précisément, l?anéantissement de la raison et cela, c?est le plus grand massacre. A noter aussi que ses mesures n?ont aucune base légale. D?ailleurs, on vous rétorque souvent: ?où vous croyez-vous?Ici, ce sont des prisons de type F, des prisons spéciales?. Quand on vous sort de votre cellule, vous ne pouvez avoir sur vous ni stylo, ni papier, ni montre, ni chapelet, ni cigarette, ni briquet. Tout est interdit... Il n?y a pas de raison: demander POURQUOI est INTERDIT. Ce ne sont que deux exemples parmi des centaines. Vous êtes confronté en permanence à une série de tracasseries sur les moindres détails. Se poser des questions, discuter, défendre ses droits sont des ?crimes?. On vous demande d?être ?obéissant?. Ces bêtises qui paraissent insignifiantes ont des conséquences graves: la mort clinique, la mort du cerveau.

5 ? L?entraide et la solidarité sont considérées comme des grands délits. Il n?y a aucune possibilité de partager quoi que ce soit avec votre ami le plus proche et c?est même interdit. Selon l?administration pénitentiaire, vous ne pouvez être concernés par les soucis et les besoins d?autrui. On doit être 'égoïste' et ne 'penser qu?à soi-même?. Manifestement, même la sensibilité humaine est un ?crime? répréhensible.

6 ? Tout est instrument de torture. Même la musique. Il y a obligation d?écouter de la musique diffusée entre 03.00 et 04.00 du matin. A vous faire éclater les tympans. Aucun moyen de se plaindre. En outre, les ateliers de travail sont situés juste au-dessus des cellules. Cette torture par le bruit sert à troubler la psychologie du détenu. Notre camarade Ali Osman Köse, détenu à la prison de type F de Edirne dans l?isolement complet, est victime de ce tapage provenant des ateliers de travail.
En outre, tous les soirs, on actionne la chasse d?eau pendant une heure et demi ou deux, ce qui provoque un bruit insupportable. Ces bruits affectent la nervosité des détenus et les affaiblissent psychologiquement. Les tortures psychologiques de ce genre et leurs effets sur les détenus sont étudiés par les psychologues de la prison. A l?heure du supplice, j?ai un jour entendu un gardien crier à l?un de ses collègues: ?actionne la chasse!?
A Kandýra, cela se passe tous les soirs, après le recensement et cela dure une heure et demie. Parfois, cela se passe le jour.
En outre gardiens et soldats entretiennent des rapports obligatoires avec les détenus. Ces derniers sont soumis aux insultes et aux traitements dégradants. Répondre à ce genre d?agressions est considéré comme une raison valable pour faire l?objet d?attaques physiques.

7 ? Les détenus considérés comme des cadres politiques ou des représentants d?organisations, ou qui refusent la résignation, sont jetés arbitrairement dans les cellules individuelles. Ils sont maintenus dans des pièces insonorisées. Il arrive qu?on leur déplace leur cellule juste pour les ennuyer et les énerver. Les changements de cellules sont décidés par un ?conseil de sélection de chambres? composé de deux chefs de la prison et de quelques psychologues... Les cellules environnantes sont évacuées et le détenu se retrouve seul sur un large périmètre. On vide même les cabines de visite quand le détenu isolé reçoit une visite. Ceux qui sont regroupés dans des cellules de trois peuvent recevoir des visites simultanément. Ce n?est pas le cas de celui qui est séquestré dans une cellule individuelle. Il est seul dans sa cellule. Seul lorsqu?il se rend à la cabine des visites. Seul lorsqu?il va à l?infirmerie, à l?hôpital, au tribunal. Des conditions qui font que vous ne voyez pas le moindre visage durant des mois, ou que vous n?entendiez pas la moindre voix... Les détenus isolés arrivent à oublier l?usage de la parole. Ils s?aliènent à leur propre voix.
Un détenu se suicide dans la cellule à côté de vous mais vous ne l?apprenez que par les journaux.
Vous tombez malade, vous vous blessez, mais personne ne le sait.

8 ? Les visites d?avocats sont souvent refusées. Le droit à la défense est ignoré. Vous ne pouvez pas prendre un papier et un stylo durant les visites d?avocats. Comme je l?ai précisé dans un point précédent, vous ne pouvez rien porter sur vous durant vos visites. Vous êtes fouillés jusqu?à vos chaussettes. Au retour, vous êtes fouillé à deux postes de contrôle. Dans ces conditions, on ne peut pas parler de véritable visite et de droit à la défense. Il n?y a, en effet, aucune possibilité de discuter sainement avec un avocat sur un dossier judiciaire, ou de préparer une défense collective avec les détenus concernés par la même affaire. Ni pour étudier le dossier ou prendre note. Depuis un an et demi, il n?y a pas de possibilité de préparer son propre jugement.
Entre-temps, les tribunaux traitent les jugements sans que la défense puisse intervenir. Les peines sont prononcées sans qu?il y ait de possibilité de recours.
Même dans ces conditions, le détenu ne peut rien donner à l?avocat durant les visites et même quand on envoie des documents à nos avocats après avoir préalablement effectué une demande officielle auprès de l?administration pénitentiaire, cette dernière confisque ces documents. Il arrive que la direction détruit lâchement les documents qui vont servir au procès. D?autre part, nos avocats et nos visiteurs subissent des menaces et des tracasseries. Celles-ci ont lieu à l?entrée et à la sortie des prisons. Elles servent à dissuader les visiteurs de revenir. Les prisons de type F sont loins de la ville, ce qui annule quasiment les possibilités de visite de leurs avocats. Les visites de prison prennent un jour pour les avocats et durant cette journée, les avocats ne peuvent rencontrer que deux clients au maximum à raison de 20 minutes. Quand on tient compte des durées de visite, on peut aisément déduire que les conditions de la défense sont restreintes. Parfois, la visite de l?avocat est empêchée par le prétexte de fouille des cellules. Avec les nouvelles prisons de type F, le droit à la défense est complètement formel et la profession d?avocat, ineffective.

9 ? Tout est réglé selon vos moyens financiers. Si vous n?avez pas de visiteurs et de l?argent, il vous est impossible de subvenir à vos besoins élémentaires. Comme l?entraide et la solidarité sont prohibées, vous manquez de vêtements, de produits de nettoyage, de thé, de cigarettes, de papier et de stylo.
Vous n?avez pas accès aux soins de santé. Dans les tombes de type F, tout est devenu produit commercial. Or, les frais de santé incombent à l?Etat. Même les consommations d?électricité sont payantes. En fait, notre consommation réelle n?a pas d?importance pour les autorités. D?ailleurs, nous n?avons jamais pu vérifier nos consommations. Le fait qu?il y aurait des compteurs n?est pas du tout crédible. C?est le cas aussi pour les achats effectués à la cantine. Vous commandez un ?kilo? mais vous ne pouvez pas contrôler la quantité que l?on vous fournit. On reçoit souvent des quantités réduites. Dans les prisons de type F, ce système d?achat est basé sur la spoliation des détenus. Il y a aussi le travail en atelier où seuls les détenus de droit commun sont appelés car les détenus politiques en résistance ont rejeté ce programme.
Les détenus y sont exploités en échange d?un tout petit salaire, ce qui fait des prisons de type F, des usines très rentables et les détenus, des ?esclaves salariés?. On parle déjà d?empêcher les parents d?envoyer de l?argent aux détenus pour forcer ces derniers à travailler.

10 ? Notre possibilité de lire des livres et de suivre la presse est très limitée. Vous avez droit à trois livres mais vous ne pouvez pas en recevoir un quatrième tant que vous n?avez pas rendu les premiers livres empruntés. Cela vous empêche d?étudier un sujet en profondeur, de rédiger un article ou une étude. Des revues nous sont refusées. Quand on pose la question, la réponse, c?est: ?la revue n?est pas arrivée? ou encore ?elle a fait l?objet d?une saisie?. Je n?ai pas pu recevoir régulièrement le courriers ou les revues qui m?ont été adressées. Après les opérations militaires du 19 décembre, le ministre de la justice Hikmet Sami TÜRK avait déclaré que l?on avait découvert des milliers de livres et des bibliothèques entières dans les dortoirs, comme s?il s?agissait d?un grand crime. Manifestement, pour les autorités, lire un livre est considéré comme un crime. Celles-ci préfèrent avoir à faire à des gens ignorants afin de les manipuler plus facilement. Elles montrent aussi à quel point elles sont hostiles au savoir et à la science.

11 ? Les fouilles et les recensements sont un instrument de torture. Les fouilles sont menées sciemment pour saccager et mettre nos affaires sens dessus-dessous. Tout est renversé, dispersé. Nous somme obligés de relaver notre linge. Pourtant, il n?y a rien à trouver et ils le savent mais ils en profitent pour mettre le désordre. Lors de chaque fouille, une horde de gardiens et de soldats se bousculent dans la cellule pendant 10 à 15 minutes. Après cette perquisition, le rangement des cellules dure parfois deux à trois heures.

Durant ses fouilles de cellules, les détenus sont forcés de se lever durant le recensement et sont obligés d?obéir. Les détenus révolutionnaires qui refusent sont tabassés et traînés à terre. Durant l?une de ses perquisitions, le détenu Ali Ihsan KILIÇ a été cogné contre le mur. Il a été blessé et avec le choc, a perdu la mémoire.
L?administration a ensuite fait le rapport de cette agression mais en indiquant qu?il s?était cogné accidentellement. Son compagnon de cellule, Yavuz Nazlýgül a été forcé à faire une déclaration conforme à la version officielle. Après cette attaque, Ali

Documents inclusTaille
8729.jpg0 octets


Sujet: 
CQFD
Auteur-e: 
sonia
Date: 
Ven, 2002-06-21 23:56

Texte validé... information précieuse, témoignage atterrant...
Malheureusement, difficile de savoir où ces tortures sont pratiquées. Plus exactement, où sont pratiquées celles qui sont décrites dans ce texte??? Turquie?
Si l'auteur ou la personne qui a soumis ce texte veut bien nous renseigner...
son...@cmaq.net


[ ]

Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.