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Coup d'Etat au Venezuela: Médias contre Tambours.

Anonyme, Dimanche, Mai 26, 2002 - 10:08

Thierry Deronne *

Au Venezuela, pays des Miss et du pétrole, l´incroyable a eu lieu. Lá oú on ne l´attendait plus, un peuple aux mains nues a débouché en masse dans les rues, sur les places publiques, pour affronter les blindés, déjouer un coup d´état et dire non, comme en Argentine, á la lente destruction du lien social par les intérêts transnationaux. L´élection á la présidence de Hugo Chavez, issu des classes pauvres, n´avait donc été qu´un signe avant-coureur du mouvement de rébellion d´une population souvent d´origine africaine, assoiffée de dignité, écartée du pouvoir depuis des siècles par l´élite blanche.

En 40 ans d´un règne corrompu et sans partage, cette élite, qui vit aux Etats-Unis, a acheté illégalement à la Commission Nationale des Télécommunications les 95 % des fréquences radio et TV, s´offrant le quasi monopole de l´information, c´est-á-dire un pouvoir d´intervention politique sans précédent, hors de tout contrôle démocratique. L´Etat ne dispose que d´un seul canal, trop pauvre pour concurrencer les autres chaînes. Dès les premiers jours du gouvernement Chavez, Globovision, RCTV, Venevision, Meridiano TV, CMT, Televen lancent une intense campagne quotidienne de déstabilisation. Alors qu´il n´a pas encore gouverné, Chavez est accusé par le NY Times de "populiste rétrograde". Le climax de cette longue campagne médiatique est l´éphémère coup d´état du 11 avril 2002.

Par un décret contresigné en direct par l´Eglise catholique, Pedro Carmona, le patron des patrons, s´empare pour quelques heures de tous les pouvoirs, dissout toutes les institutions démocratiques, de l´asssemblée nationale a la Constitution, dechaîne la répression contre les dirigean ts populaires, les députés, les ministres, les maires du mouvement de Chavez, fait fermer le canal d´état, arrêter et torturer des reponsables de médias communautaires, derniers remparts d´une information indépendante. Pour mieux contrôler l´opinion, il étend illégalement la concession de Meridiano TV a tout le territoire. Il annonce enfin l´accroissement de la livraison de pétrole aux Etats-Unis tout en renforçant le blocus de Cuba : "plus une goutte pour Fidel !" C´est compter sans le réveil des tambours et la révolte de millions de vénézuéliens.

Jamais dans l´histoire de l´Amérique Latine l´engagement des médias dans un coup d´état n´a été aussi intense et n´a mobilisé autant de capitaux. Dons de l´élite elle-même, mais aussi fonds canalisés par l´ambassade des Etats-Unis, oú le personnel de la CIA a été multiplié dans les derniers mois avant le putsch. Les manifestations de l´opposition, multipliées par les cadreurs de CNN et de Globovision, se montent á coups de millions de dollars. On ramène des de gens de tous les coins du pays pour les concentrer á Caracas, dans des shows destinés a "faire masse". Les partisans de Chavez, bien que majoritaires (80 % des vénézuéliens sont pauvres) ne peuvent compter que sur leurs propres moyens et sont privés d´un tel battage médiatique.
Tout ceci nous renvoie á la préparation par la presse de droite du renversement de Salvador Allende (1973), tel que l'a analysé en profondeur Armand Mattelard et á la reconquête du pouvoir par l´opposition au gouvernement sandiniste, au Nicaragua (1990).

Première phase : la domination culturelle

Depuis des décades leurs médias vénézuéliens ont fait l´impasse sur la majorité sociale souvent noire de peau, stigmatisant les quartiers populaires comme lieux de l'ignorance, de la marginalité, du vice, de la violence, de la drogue, de la délinquance. Longtemps ce lavage de cerveau a réussi a paralyser, diviser les secteurs populaires, jusqu´au jour oú la population sort de son auto-dénigrement, entre coll ectivement dans une lutte politique qui lui permette de prendre part aux décisions. L´élection démocratique, en 1998, validée par les observateurs internationaux, du président Hugo Chávez, réélu ensuite sur la base d´une Constitution nouvelle et d´un programme d´orientation populaire et nationaliste, pousse les médias á entrer en guerre.

Deuxième phase : la campagne de déstabilisation

Cette fois ils ne s´agit plus seulement de dénigrer les secteurs populaires, mais de les utiliser contre Chavez. Comment ? En deux mouvements : d´abord en ouvrant un abîme entre peuple et gouvernement presenté comme contraire aux interêts populaires (image 1). Ensuite en projetant ce peuple sous la forme d´une "masse protestataire". Un exemple parmi des milliers : la photo d´une femme appelant Chavez (image 2), retenue par un garde du palais présidentiel. Angle et composition de l´image grossissent le corps du garde, donnent l´impression qu´il repousse durement la femme. Ce! lle-ci dénoncera la manipulation, sans qu´El Nacional s´en préoccupe.

Paradoxalement, tout en disant appuyer "les revendications populaires", la même presse dénonce un gouvernement affaibli, incapable, dépassé par les événements, incapable de maintenir l´ordre (images 3 et 4). C´est ici que se dénude l´objectif réel : préparer le terrain pour un coup d´état répressif. Diffuser des rumeurs sur des "groupes armés révolutionnaires", créer un chaos virtuel, dont il faudra bien sortir par un "retour á l´ordre". Comme le Mercurio chilien ou la Prensa nicaraguayenne, les médias recourent aussi á des techniques de panique économique : pénuries proches, etc.. La scandaleuse livraison de céréales á Cuba par le Chili alors que "le peuple chilien meurt de faim" devient ici la livraison de pétrole á Cuba alors que "le peuple vénézuélien meurt de faim". Les médias exploitent toute fissure, réelle ou inventée du mouvement chaviste, des Forces Armées. Les interviews de généraux ou d! ´ex-alliés gauchistes déçus par Chavez se multiplient, dans une spiral e croissante, jusqu´au coup d´Etat.

En s´attaquant a Chavez lui-même, dont il nient la légitimité, les médias franchissent un seuil supplémentaire, celui de la propapagande pure. Chavez est "une greffe communiste, un clone de Castro, un narcoguerillero, un ami de Kafdhafi, agressif, instable, dément". Les médias réclament le respect de la liberté d´opinion, des valeurs humanistes (le Mercurio dénonçait le sectarisme marxiste de Salvador Allende) et proposent pour le remplacer des candidats compétents, modérés. Pour mieux se défendre de l´accusation de propagande, ces médias réaffirment leur "supra-objectivité". Ils font appel á des références internationales (conférences épiscopales, syndicats internationaux de la presse libre) dans une vaste "alliance démocratique contre le totalitarisme", qui inclut les Etats-Unis. Bien que la Federacion latinoamericana de periodistas (FELAP), critiquant les positions de la SIP (1), souligne qu´aucun média n´a été fermé, qu´aucun jo! urnaliste n´a été arrêté ou persécuté, Colin Powell, affirme le 5 février 2002 devant la Commission de politique extérieure du Sénat que «Chavez a rompu avec la démocratie». Le 6, le directeur de la CIA, George Tenet, annonce que «la situation va empirer au Vénézuéla» et le 8 février le FMI se dit disposé á soutenir un "prochain gouvernement de transition".

Troisième phase : la conspiration ouverte

En mars 2002, á la recherche de ressources pour ses politiques sociales, Chavez tente de reprendre le contrôle de l´entreprise pétrolière d´Etat PDVSA, dont les dirigeants sont accusés de corruption et de collusion avec les entreprises nord-américaines. Aussitôt les médias basculent dans la conspiration ouverte. Appliquant le schéma de la grève des camionneurs contre Allende, ils appellent les employés de PDVSA á la grève contre Chavez. Comme au Chili, ils passent outre leur obligation légale de diffuser les allocutions présidentielles, en rendant la voix de Chavez inaudible, en coupant l´image en deux (l´autre moitié montre la marche de l´opposition), en incrustant des textes qui dénoncent les "atteintes a la liberté d´statement". Les cinq télévisions dirigent minute par minute les manifestants á l´assaut du palais présidentiel, tout en accusant Chavez de vouloir réprimer leur marche.

Quatrième phase : le coup d'Etat

Des images confuses d´échanges de tirs inondent les écrans. Le télés dénoncent un massacre de l´opposition par Chavez. Maurice Lemoine, journaliste au Monde Diplomatique (2) : " j'étais sur place sur le fameux pont de l'avenida Urdaneta d'où les "militants chavistes ont tiré sur les manifestants désarmés". On voit clairement sur mes photos qu´il s´agit du contraire : c´est la foule des sympathisants de Chavez qui se protège, se déplace en rampant pour échapper aux tirs de francs tireurs". La marche de l´opposition, soi-disant visée par les chavistes, n´est même pas présente á cet endroit. Mais cette scène tronquée, diffusée en boucle sur toutes les télés, reprise! cent fois dans le monde entier, fournit le prétexte idéal au putsch. Le Secrétaire de Presse de la Maison Banche, Ari Fleischer, confirme aussitôt que Chavez a "ordonné" les tirs. Le canal d´Etat est pris d´assaut par les putschistes, son matériel détruit. Le propriétaire de Globovision, Gustavo Cisneros, ami de Georges Bush, offre son jet privé pour emmener Chavez hors du pays. Restés seuls en piste les médias putschistes triomphent en exhibant le (faux) texte de la démission de Chavez. Sur Venevision le colonel Rodriguez Salas déclare : "nous avons disposé d´une arme extraordinaire : les médias". On sait á présent que plusieurs télévisions avaient enregistré les pronunciamientos de généraux putchistes á la nation… la veille du coup d´état! Le général Rincon, qui avait d´abord annoncé son appui au gouvernement, est poussé á annoncer au pays la "démission" de Chavez, une déclaration qui sera utilisée á fond, "reprise en boucle, toutes les vingt minutes, durant trente-six heures" (Maurice Lemoine), le reste du temps d´antenne étant occ upé par du base-ball, des jeux et des documentaires animaliers. Car les médias instaurent la censure totale sur la résistance populaire, violant le droit le plus élémentaire de toute population a être informée. Des fissures s´ouvrent cependant dans ce black-out : des images extérieures (comme celles de Telemundo, depuis la Colombie) montrent des mouvements de protestation dans differents points du pays. Direct TV tente d´interrompre ces transmissions par satellite, mais il est trop tard. Le bouche á oreille, les e-mails, les coups de fil (bien que Telcel coupe ses portables) et les messages de texte, les nouvelles transmises par des motards de quartier en quartier, brisent la peur. Des millions de citoyens défient les fusils pour réclamer le retour du président et le rétablissement de la constitution. "Oú est Globovisión?" s´exclame la foule aux tambours, massée autour des immeubles des télévisions pour exiger le droit de parole (comme les mexicains pour protester contre le ! traitement de la guérilla zapatiste) et qui finit par s´emparer des micros et des caméras. Les propriétaires des médias dénoncent aussitot une atteinte a la liberté de la presse orchestrée par Chavez. Mais des dizaines de journalistes ou de producteurs, de Ibsen martinez a Andres Izarra, démissionnent, dénonçant la censure. Le canal d´état est libéré par des membres de médias communautires, notamment de Catia TVe. La démocratie est rétablie par une vaste mobilisation populaire.

L'après-coup d´Etat

Une des leçons de cette bataille est l´importance de ces médias communautaires, cibles immédiates de la répression de Carmona. Nicolas Rivero, de Radio Perola est torturé longuement, devant les siens. Catia TVe, Radio Catia Libre sont perquisitionnés, leurs responsables pourchassés par la police. Malgré tout , le site alternatif pro-bolivarien www.antiescualidos.com réussit a in! former minute par minute sur ce qui se passe au Vénézuela. D´autres co mmunicateurs populaires réussissent a remettre en marche la chaîne d´Etat baillonnée par les putchistes, et sont les seuls á filmer les événements dans la rue. Un espace autonome d´information né sous le régime de Chavez, qui le dépasse et qui augure bien de la sédimentation de la démocratie au Vénézuela.

Quant aux médias commerciaux, malgré leur implication directe dans le putsch, ils ne seront pas inquiétés. Ils ont repris la conspiration de plus belle, développant deux options (institutionnelle ou violente) d´interrompre le mandat de Chavez. Référendums pour l´obliger á démissionner, appels á le faire passer en jugement, dénonciation du limogeage de généraux putchistes comme "une grave atteinte á l´intégrité des forces armées". Pour la Maison Blanche, Chavez "doit mettre fin aux attaques contre la liberté de la presse, les syndicats, la hiérachie catholique, et á la persécution des opposants". Autre obsession des médias, qui trahit la peur de l´élite face á l´organ! isation populaire : les "cercles bolivariens". Ces organisations de base pluralistes consacrées au travail communautaire deviennent des "cercles terrorristes armés, entrainés par les Lybiens, constitués sur le modèle Cubain", qu´il convient de "désarmer d´urgence, pour éviter un bain de sang". En 1983, les évêques nicaraguayens critiquaient ainsi le service militaire établi par les Sandinistes pour défendre le pays contre l´agression de la contra : "personne ne doit être obligé á prendre les armes pour défendre une idéologie avec laquelle il n´est pas d´accord." Le thème de "Chavez assassin" est ressassé, sur la base de la manipulation expliquée par Lemoine. Le "plan B" est en marche. Chavez sait que s´il touche á l´un de ces journaux ou une de ces télévisions, les Etats-Unis auront beau jeu de relancer la machine : "le dictateur baillonne la presse !".

Vu par la RTBF (Radio-Télévision de Service Public, Belgique francophone)

La nuit de la "démission" de Chavez, la RTBF couvrait l'événement : le "patron des patrons" du Vénézuéla "acceptait" la mission que le peuple lui donnait en endossant le rôle de président. Dans aucune des éditions de la nuit, le mot "coup d'état" ne fut prononcé. Mais un analyste fut interviewé pour nous expliquer la situation: c'était un délégué commercial de Fortis Banque. Christian Galloy, homme politique de droite et correspondant du JP, profite des ondes de la RTBF pour faire passer son idéologie : il évoque la fin de «l´autoritarisme collectiviste», «la joie visible que procure aux Vénézuéliens la chute du Président Chavez», «capable de museler les chaînes de télévision et de faire tirer sur la foule qui réclamait sa démission reçue aujourd'hui avec soulagement» (sic). Ces mensonges (la démission du président chavez, et l´appui populaire au coup d´état) constitueront les premières infos que recevront les auditeurs de la RTBF.

Dans le JT du samedi 13 avril, N. Massart laisse défiler les images du putschiste Carmona comme celles d´u! ne simple passation de pouvoir. Elle tait les condamnations les plus significatives : celles de la France et de 19 pays d´Amérique Latine (le fameux Groupe de Rio, créé précisément pour défendre la démocratie constitutionnelle). Les seules condamnations qu´elle retient sont celles de Cuba et de l´Irak ! Interrogée sur son mutisme face á la répression en cours, elle explique : "de ça je n´avais pas d´images". Le lendemain, face á l´évidence de l´insurrection populaire qui ramène Chavez á la présidence, la journaliste propose de passer les parties d´une interview oú j´évoque des aspects positifs du régime de Chavez, parties coupées la veille. Aux téléspectateurs qui se plaignent, le rédacteur M. Konen écrit : "le problème n´était pas celui de la légitimité mais de la réalité qui a été fort mouvante", réponse étonnante de la part d´un responsable d´une des missions fondamentales du service public.

Misère d´un "journalisme de régie" qui consiste á coller, en un temps record! , un son emprunté aux dépêches du web sur des news pré-achetées et "pré-digérées" ?
Ce sont en tout cas des journalistes indépendants (3), armés d´ordinateurs et de lignes téléphoniques á travers le monde entier qui ont fait le travail. Le recueil des témoignages, le temps et l´énergie de la contre-enquête, l´articulation du local et du global, le recoupement des sources, la culture historique, l´anticipation informée des "événements", bref tout ce qui fait le journalisme authentique et professionnel, semble désormais appartenir aux médias hors audimat, hors marché, tel Indymedia, qui a révélé la participation des marines belge et hollandaise au coup d´Etat contre la démocratie, en mission d´arrière-garde aux Caraibes.

* Licencié en communications sociales (IHECS, Bruxelles, 1985), cofondateur de la télévision communautaire Teletambores (Maracay, Vénézuéla)

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(1) En mars 2002 le président de la SIP (Sociedad Interameicana de Prensa) déclare que "La liberté de presse au Venezuela est pire qu'à Cuba". Alors que la Felap (Federacion Latinoamericana de Periodistas) est une association de journalistes, la SIP est une chambre d´entrepreneurs de la communication, qui s´est déjá distinguée dans la préparation du renversement de Salvador Allende en 1973. Actuellement, le représentant de la SIP au Venezuela, Andrés Mata, est le propriétaire du journal d´opposition El Universal et le président de la chambre de commerce vénézuélienne-américaine (VenAmCham).

(2) Voir Lemoine, Maurice, le Monde Diplomatique, mai 2002: "Chavez sauvé par le peuple".

(3) A Bruxelles, on peut citer entre autres Ronnie Ramirez, Mathieu Sonck, Yannick Bovy, Thomas Gastinel, Frédéric Lévêque, Olivier Taymans. Pour des infos fouillées et souvent prémonitoires, ces sources sont précieuses: Narco news, www.vheadline.com, et bien sûr www.indymedia.org, pour plus d'infos sur la situation politique au Vénézuéla, www.antiescualidos.com, ouvertement pro-bolivarien mais très fourni et www.rebelion.org, site espagnol alternatif. Nous conseillons aussi de lire les articles des journalistes de La Jornada (Mexique), publiés par www.saladeprensa.org , site de la Fédération Latinoaméricaine des Journalistes.

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A l'adresse ci-dessous, vous pouvez trouver d'autres informations sur le Venezuela ainsi qu'une émission audio (ALTERECHO) consacrée au Venezuela avec Thierry Deronne en studio:

Réseau d'Information Solidaire Belgique - Amérique Latine (espagnol/ français)
www.collectifs.net/risbal


Sujet: 
Excellent
Auteur-e: 
Dominique pifpaf
Date: 
Mar, 2002-05-28 03:23

Bravo aux Vénézuéliens, leur exemple est à suivre.

J'ai fait une visite sur leur site et il y a de nombreux textes de la même veine.
Le problème dans nos pays riches est qu'il n'y a pas (encore) 80% de pauvres ce qui fait que les individus ont trop tendance à parler de ce qui les désunit (gauche - droite, blanc - noir, marxiste - fachiste, etc. la liste serait trop longue) que de ce qui les unit.


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