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11 septembre : affaire VREELAND (traduction)

Anonyme, Mercredi, Avril 10, 2002 - 06:46

do

11 SEPTEMBRE : interview d'un espion qui savait à l'avance ce qui allait se passer, qui a voulu prévenir pour éviter les événements, et qui risque de se faire exécuter par la CIA ! Faites circuler ce texte pour le sauver et pour qu'il puisse un jour témoigner officiellement.

In english here : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/465.htm

Témoignage d'un espion sur le 11 septembre 2001

Mike Vreeland avait prévenu les Américains de ce qui allait ce passer et il en a les preuves !

De : « Mike Ruppert »
Date : Jeudi 4 avril 2002, 8H33
Sujet : MESSAGE URGENT DE « FROM THE WILDERNESS »
(FTW) — Mike Vreeland parle depuis le Canada — Le site de FTW a été piraté dans le but apparent de bloquer cet article.

          La survie de FROM THE WILDERNESS dépend peut-être de la rapidité avec laquelle ce message sera distribué sur Internet.

          SVP DIFFUSEZ-LE LARGEMENT.

          ENTRETIEN DE FTW : DELMART « MIKE » VREELAND.

          Ce que la CIA ne veut pas que vous sachiez.
          Par Michael C. Ruppert

          [Note de l'éditeur : Juste avant la publication de ce texte, le site FTW a été piraté pour la deuxième fois en un mois. Ce piratage — mené avec des méthodes sophistiquées — avait apparemment pour but de nous empêcher de publier l'entretien suivant. Par mesure provisoire d'urgence, n'envoyez s'il vous plait QUE les messages e-mail urgents à mike...@earthlink.net. FTW sera de retour et fonctionnera de manière encore plus sécurisée dans un avenir proche. — MCR]

          4 avril 2002, 13H00 « PST » (FTW) — Si tous ses recoins sombres étaient explorés, l'affaire Delmart Joseph « Mike » Vreeland pourrait donner lieu à un livre qui rivaliserait avec « Guerre et Paix ». Cette affaire a suscité des attaques répétées contre FTW et contre moi personnellement, et elle a sérieusement perturbé beaucoup d'officiels à Washington. Ces attaques donnent une indication sur la menace que Vreeland fait peser sur la crédibilité du gouvernement états-unien. Il n'existe qu'une question vraiment importante : comment cet homme a-t-il été capable d'écrire des renseignements qui décrivaient les événements du 11 septembre alors qu'il était enfermé dans une cellule, plus d'un mois avant que les attaques ne surviennent ?

          La « ménagère du Kansas » ne sera peut-être pas intéressée de savoir que les charges portées contre Mike Vreeland sont très confuses — certaines sont très contradictoires et semblent fabriquées — pour une série de délits mineurs dont la fraude. Mais cela peut être une affaire de la plus haute importance pour la même ménagère si l'on sait que cet homme a eu connaissance d'informations précises concernant les attentats, qu'il a essayé d'avertir aussi bien le gouvernement états-unien que le gouvernement canadien à ce sujet, et qu'on l'a ignoré. Si un fou accourt vers vous dans la rue et vous affirme qu'une maison est en feu avec des enfants pris au piège à l'intérieur, et que vous sentez de la fumée, qui est le plus fou si vous décidez de ne pas enquêter ?

          L'US Navy prétend que Vreeland, arrêté au Canada le 4 décembre 2000 et qui lutte actuellement contre une demande d'extradition venant des États-Unis, a été renvoyé pour performance insuffisante après seulement 4 mois de service en 1986. Mais une pile croissante de preuves, dont la plupart ont été classées dans des comptes-rendus d'audiences et ne sont contestées ni par les autorités canadiennes ni par les autorités états-uniennes, établissent clairement que Vreeland était exactement ce qu'il prétendait être : un espion.

          Dans trois articles précédent, FTW a décrit comment on a falsifié son dossier militaire, dont il est reconnu par tous qu'il comporte 1200 pages de trop. Nous avons décrit comment, lors d'une audience publique sur un haut-parleur de téléphone, ses avocats ont obtenu la confirmation directe du Pentagone qu'il était un officier de la Navy. Nous avons encore rapporté que, depuis le 14 mars, toutes les charges retenues au Canada contre Vreeland ont abouti à un non-lieu. Il a été libéré sous caution et il a obtenu du gouvernement canadien le statut provisoire de réfugié, jusqu'à ce que sa bataille contre la requête états-unienne d'extradition soit réglée.

          Une chose que les autorités canadiennes n'ont jamais contesté est que Vreeland a écrit son avertissement de mauvaise augure, gribouillé à la hâte, plus d'un mois avant les attentats, et que cet avertissement a été emporté et scellé par ses gardiens, hors de sa portée, jusqu'au 14 septembre, 3 jours après les attentats.

          S'il perd son combat contre l'extradition, Vreeland tout comme ses avocats pensent qu'il sera assassiné dans les jours qui suivront son retour sur le sol états-unien.

          Mike Vreeland n'est pas un saint. Les agents secrets ne sont pas fait de ce bois-là, et les gouvernements ne recrutent ni ne sélectionnent les candidats à ce poste pour leurs qualités de sainteté. De son propre aveu dans les documents de la cour de justice canadienne et dans plusieurs conversations avec FTW, Vreeland admet avoir commis de vilaines choses. Il a été mis en liberté surveillée pour des délits mineurs, et il s'est comporté comme les agents secrets se comportent dans le monde réel — pas comme ceux de Hollywood.

          J'ai eu l'occasion d'étudier, d'entrer en contact et de discuter avec des agents secrets depuis plus de 25 ans. C'est pour cette raison que j'évite certaines questions soulevées par les journalistes dilettantes et néophytes qui s'accrochent à tous les fils des histoires de Vreeland, et qui les suivent à travers un maquis dont aucun journaliste professionnel ne pourrait émerger de manière crédible. Oui, je l'ai écouté parler du dénommé « mercure rouge », de bombes atomiques de la taille d'une balle de baseball, et des systèmes d'armement de la guerre des étoiles. Oui, je l'ai entendu parler de bien des choses, et je crois que ce qu'il m'a dit était vrai concernant sa connaissance des événements et concernant les documents qu'il a rapportés de Moscou en décembre 2000.

          Même selon ses propres déclarations, Vreeland, qui a 35 ans aujourd'hui, était un officier de grade relativement bas et un agent de renseignement de terrain. Jamais dans l'histoire de l'espionnage un gouvernement n'a confié à ses agents de terrain une connaissance stratégique totale, parce que la connaissance détenue par ceux qui font les plans est compartimentée et vérouillée. Peut-être 80 % de tout le travail de renseignement est de la désinformation, et les gouvernements savent que leurs agents de terrain risquent d'être capturés, interrogés et torturés. Assez souvent les agents de terrain sont eux-mêmes désinformés de manière à ce que, s'ils parlent, ils aillent quand même répandre des mensonges qui servent un but stratégique plus large. Assez souvent ils transportent des documents qui sont délibérément inexacts et leur capture est manigancée pour donner de la crédibilité à ces documents.

          Pour le gouvernement des Etats-Unis, Vreeland n'est qu'un pion qu'on peut sacrifier. Et ceux qui se précipitent sur chaque information qu'il a dévoilée seront eux-mêmes bernés dans un jeu de dupes.

          Mais il reste une question. Et c'est une question que le temps et les événements ont maintenant justifiée. Avant qu'ils ne surviennent, il savait quelque chose à propos des attentats du 11/09 avec une exactitude qui fait froid dans le dos. Et s'il savait quelque chose en se basant sur des documents fournis par des fonctionnaires russes qui montraient la connaissance qu'en avaient les Etats-Unis, et si le gouvernement américain a employé les grands moyens pour le discréditer, au lieu de le mettre à l'abri, alors il y a vraiment là matière à réflexion pour les journalistes, le gouvernement américain et l'ensemble du genre humain.

          Je lui ai posé 35 questions, et maintenant vous pouvez lire les réponses de Mike Vreeland qui parle en son nom propre. Les 32 premières questions ont été adressées conjointement à Vreeland et à son avocat, Paul Slansky, pour examen. Les trois question restantes ont été posées après le dernier piratage du site de FTW, dont nous pensons qu'il a été perpétré par la CIA. C'est ce qui a rendu urgente la publication de cet article et ceci est aussi une déclaration pour la survie de la presse libre en Amérique :

           1. Pour quelle partie du gouvernement états-unien travailliez-vous ? Etait-ce la CIA ?
              — Je travaillais pour les renseignements de l'US Navy. Ce que la CIA nous ordonne de faire, c'est leur affaire, aussi nous n'avons pas de moyen de savoir si nous travaillons pour elle ou pas.

           2. Est-ce que votre mission était essentiellement liée aux affaires de terrorisme et de pétrole ?
              — Oui, à ces deux sujets entre autres.

           3. Pourquoi étiez-vous à Moscou et en Russie fin 2000 ?
              —  J'avais été envoyé là-bas par le gouvernement des États-Unis et par l'ONI [Office of Naval Intelligence]. J'ai reçu mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. Marc Bastien est parti pour la Russie le 7 septembre 2000. J'avais pour ordre de le rencontrer. Bastien devait travailler à l'ambassade canadienne sur des diagrammes et des projets concernant un système d'armes défensives [weapons defense system]. Le gouvernement états-unien avait une influence directe sur sa mission. Le nom de ce système de défense est SSST [Stealth Satellite System Terminator - Système de satellite furtif Terminator]. Le système a cinq possibilités différentes, individuelles et uniques, de défense et de frappe. La seule partie dont j'ai parlé publiquement est un élément relatif à des satellites réellement en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat je ne peux pas parler des autres composants.
                    Ce composant-là est un système satellite. Dans les limites du système se trouvent de multiples missiles déployables spatial/orbital EMP [à impulsion électromagnétique] qui ne sont pas dirigés vers le sol. Ils ont pour cible les satellites de tous les autres pays. Ils pourraient détruire les communications du monde entier. Les satellites de certains pays qui sont renforcés au titanium sont protégés contre ces armes. Les pays ainsi protégés sont la Russie et la Chine, mais les satellites états-uniens sont vulnérables et Poutine a affirmé à Bush que le système états-unien de défense par missiles ne fonctionne pas, et que Bush le sait.
                    La raison pour laquelle je suis allé en Russie était que j'avais besoin de rencontrer Bastien et une autre personne du ministère russe de la Défense, nommé Oleg. Le but était de joindre le diplomate canadien qui était entré en contact avec Oleg afin d'obtenir le livre des plans de la section Recherche & Développement du ministère. Cela a été fait. Nous avons recopié le livre en entier. Puis nous avons pris certains documents, et nous avons changé de grandes parties du plan de défense de manière à ce que le programme ne fonctionne pas. Ils le savent maintenant.
                    En plus de cela je devais recueillir des documents d'autres agents et les rapporter.

           4. Quand avez-vous déclaré aux autorités canadiennes que Bastien avait été assassiné ?
              —  Je ne leur ai jamais dit qu'il avait été assassiné. J'ai écrit une lettre à Bastien vers juin 2000 depuis ma cellule. Je l'ai envoyée au CSIS [Canadian Security and Intelligence Service] à Ottawa, à l'attention du directeur exclusivement. J'avais restructuré le diagramme pour le remettre dans son état originel. Mais je n'ai jamais dit à personne comment exactement le remettre en place et comment le construire. Le CSIS savait déjà que Bastien était mort. Il est mort six jours après mon arrestation le 6 décembre. J'ai été libéré le 9 décembre. Il a été tué le 12 décembre.
                   Le CSIS a envoyé la RCMP [Royal Canadian Mounted Police - Police montée] (le sergent Mabe et le caporal Kispol) pour me rendre visite le 8 août 2001. Et ils m'ont appris qu'il était mort. Ils n'ont pas dit qu'il avait été assassiné. Ils m'ont dit qu'il était mort. Je leur ai dit que si Bastien était mort, c'était un meurtre, et qu'ils devraient établir un rapport de toxicologie. Et je vous dirais comment cela a été fait, et qui l'a fait.

           5. Quand ont-ils finalement admis que Bastien avait été assassiné ?
              — Ils ont admis que j'avais raison à la mi-janvier.

           6. Quand avez-vous obtenu pour la première fois des renseignements sur les attaques qui devaient survenir le 11 septembre ?
              — Dans la première semaine de décembre 2000.

           7. Comment avez-vous obtenu ces renseignements ?
              — Un document a été écrit en anglais par un agent états-unien, qui avait récupéré la copie d'un document qui avait été envoyé à V. Poutine par K. Hussein, le fils de Saddam Hussein. C'est ce que la traduction du document indique. Les Irakiens savaient en juin 2000 que j'arrivais. Je n'ai pas reçu mes ordres avant août. La lettre disait que Bastien et Vreeland seraient traités « d'une manière qui nous convienne ». La lettre déclarait spécialement en page 2 : « Notre officiel américain nous le garantit ».

           8. Qui a placé l'information sur les attentats dans la valise diplomatique, et quels auraient été leurs mobiles pour le faire ?
              — Je ne suis pas autorisé à répondre à cela. Je mettrais en danger les vies d'agents actifs, et je violerais le National Security Act de 1947.

           9. Après avoir obtenu les renseignements au sujet des attentats imminents sur le World Trade Center et le Pentagone, combien de temps avez-vous attendu avant d'essayer de notifier cette information aux autorités canadiennes et états-uniennes ?
              — Le 6 décembre 2000 j'ai dit sans détour aux autorités canadiennes que j'avais besoin de contacter les militaires canadiens immédiatement. Je l'ai mis par écrit. Elle [le fonctionnaire canadien] s'est moquée de moi, alors j'ai écrit que j'étais un espion russe et un expert en systèmes d'armements, et que je voulais leur parler AUJOURD'HUI. J'ai dit que j'étais un Russe car je m'imaginais que ça allait attirer leur attention. Le nom sous lequel ils me connaissaient était Mikhail Cristianov (Michael Christian), parce que j'avais une carte d'identité qui utilisait ce nom.

           10. Quelle a été leur réaction ?
                — Les canadiens sont devenus bleus, ils sont partis et je ne les ai jamais revus.

           11. Quel a été votre sentiment sur cette attitude ?
                — J'en avais ras le cul. C'est sur la vidéo [référence à une vidéo de surveillance de la cellule].

           12. Est-ce que la réponse des Etats-Uniens et des Canadiens vous a mené à certaines conclusions ? Si oui, lesquelles ?
               — J'ai pensé que j'avais affaire à des idiots qui n'avaient pas idée de ce qui était sur le point d'arriver. Cela m'a suggéré (*) qu'il y avait certains officiels qui voulaient que les attentats se produisent. Personne n'a jamais eu l'intention de construire le système dont je m'occupais, car le budget de la défense aurait été insuffisant. Une chose qui s'est produite à la suite du 11 septembre est que le budget du Pentagone a grimpé en flèche.

           13. Votre avertissement écrit contient la déclaration : « Laissez-en un se produire, stoppez les autres ». Qui allait en laisser un se produire ? Qui allait stopper les autres ?
               — Je ne peux faire de commentaire, sur le conseil de mon avocat.

           14. Cette déclaration implique-t-elle que les Etats-Unis ou quelque autre agence de renseignement était parvenue à infiltrer complètement les cellules terroristes ?
               — La question ne se pose même pas. Parfois certains gouvernements élaborent, créent des réseaux comme Al Qaida, qui était le véritable gouvernement de l'Afghanistan. Ces entités suscitent des problèmes spécifiques [pour les orientations du gouvernement en formation ?**]. [Note de do : quelqu'un propose la traduction suivante pour cette phrase : Ces entités créent des problèmes spécifiques à la direction du gouvernement créateur.]

           15. Savez-vous qui est parvenu à cette infiltration ?
                —  Je ne peux pas faire de commentaire.

           16. Est-il possible que les cellules terroristes aient été « pilotées » sans savoir par qui ?
                — Absolument.

           17. Le prétexte le plus courant qu'on utilise pour vous discréditer est que vous avez été d'abord arrêté pour fraude, et il y a de nombreux articles dans la presse qui vous relient à des activité criminelles avérées. Comment expliquez-vous cela ?
                — Les accusations d'American Express sont des foutaises, et Amex (American Express) a déclaré dans un procès-verbal que les paiements spécifiques en question ont été approuvés. Ils admettent qu'il n'y a pas eu de fraude sur cette carte. Cette carte a été adressée au Lieutenant Delmart Michael Vreeland. Les gens d'Amex ont admis que la carte était une carte de l'US Navy.
                    Certains m'ont accusé d'usurpation d'identité. Si quiconque faisait une recherche dans les département de police aux Etats-Unis, on trouverait qu'il n'y a pas un seul rapport de police de la part d'un seul individu aux Etats-Unis qui a prétendu que j'aurais usurpé son identité. Il n'y a pas une seule victime identifiée à aucun endroit. Trois juges au Canada ont rejeté mes requêtes pour obtenir la communication et la divulgation de ces prétendues accusations.
                    Les articles de presse qui ont circulé à propos de mon passé sont des mensonges. Les passages des articles allèguant fraude et usurpation d'identité sont des mensonges. J'ai menacé de poursuivre ces journaux, et les articles ont été retirés.
                    Je travaille avec l'ONI. Certains officiels du gouvernement — politiciens, hauts fonctionnaires, et militaires hauts gradés — bénéficient des privilèges du 11e amendement et ne peuvent être poursuivis. Une autre agence gouvernementale doit enquêter sur des activités liées à la contrebande d'armes, au crime organisé et au trafic de drogue. Ils utilisent leur pouvoir pour outrepasser la loi, et nous ne sommes pas autorisés à enquêter sur eux. C'est pourquoi certaines sections du gouvernement états-unien ont conçu une entité appelée UID (Unofficial Intelligence Investigation Division - Division non-officielle de renseignement et d'investigation). Elle a été conçue par l'Amiral Jeremy Michael Boorda, qui s'est soi-disant suicidé. Boorda a mis tout ça au point avant de devenir CNO [Chief of Naval Operation]. Ce n'était pas un mauvais gars.
                    Les officiers du renseignement sont parfois mis dans des positions où ils reçoivent des instructions pour infiltrer des organisations spécifiques qui sont assez puissantes pour vérifier le passé d'un nouvel arrivant. La page 335 du Charter Application à la Cour de justice du Canada montre une copie des ordres du Commandement du sud [Southern command]. Ces ordres sont datés du 18 avril 2000, concernant une opération anti-drogue que nous étions en train de monter. À peu près au même moment les médias ont diffusé largement des histoires selon lesquelles j'étais un criminel recherché. C'était un moyen de me fournir une couverture et une crédibilité par rapport aux gens que j'infiltrais.

           18. Combien de fois avez-vous été arrêté pour des infraction pénales ?
                —  Peut-être trois. Parfois pour des choses que j'avais commises, comme une accusation de conduite en état d'ivresse à NewYork. J'étais allé à l'ONU, et je m'étais saoulé.

           19. Combien de fois avez-vous été condamné ?
               — Je n'ai jamais été légalement condamné pour quelque activité criminelle ou quelque forfait ou que ce soit. L'accusation de conduite en état d'ivresse est toujours en suspens, et j'ai admis en procès public que j'étais coupable.

           20. Le mandat du Michigan pour fraude à la carte de crédit est basé sur l'utilisation de votre propre carte de crédit. Comment expliquez-vous cela ?
               — C'est un coup monté.

           21. Est-ce que vos cartes de crédit ont été autorisées ou facilitées par l'US Navy ou une autre section du gouvernement états-unien ?
                — Oui.

           22. Le gouvernement des Etats-Unis ou n'importe laquelle de ses agences de renseignements pouvaient-ils « insérer » les accusations par l'intermédiaire d'agences d'Etats et d'agences locales ?
               — Oui.

           23. Vous étiez en garde à vue à New York à la date de la prétendue infraction au Michigan. Quelles étaient les charges, et quelles étaient les dispositions de cette affaire ?
                — C'était l'affaire de conduite en état d'ivresse.

           24. Est-ce qu'une partie de vos fonctions à la Navy consistait à travailler avec des familles du crime organisé ?
                — Oui.

           25. Certaines de ces familles étaient-elles dans le Michigan ?
                — Oui.

           26. Pour quelle raison travailliez-vous avec le crime organisé ?
                — J'avais pour ordre de le faire durant 90 % du temps. Le crime organisé fournit les armes et la drogue qui vont aux gens sur lesquels nous enquêtons.

           27. Avez-vous peur de vous faire tuer si vous êtes extradé vers les Etats-Unis ? Pourquoi ?
                — Oui. Parce que j'ai parlé.

           28. Pouvez-vous expliquer pourquoi les tribunaux canadiens ne permettent pas à votre avocat d'introduire les preuves qui confirment votre position dans l'US Navy ?
                — Oui. Les Canadiens sont totalement soumis aux intérêts du renseignement états-unien. Ils ont peur de l'Oncle Sam. Cela prouverait aussi prouver que le CSIS a couvert la mort de Marc Bastien, et qu'on a étouffé une affaire impliquant un membre d'une organisation majeure de trafic de drogue qui avait planifié des assassinats de Canadiens influents. En fait, une personne a été retrouvée morte dans une cuve d'acide. C'était un tueur à gage.

           29. Que voulez-vous ?
                — Je veux récupérer mon uniforme, mes arriérés de salaire à 4210,90 $ par mois, et mon honneur. Je veux que le Président Bush m'accorde une grâce pleine et entière et l'amnistie du gouvernement des États-Unis. On me le doit bien. Je veux que Bush sache personnellement ce que je sais, et quelles sortes de menaces pèsent sur les États-Unis. Cela n'arrivera jamais, donc je cherche maintenant un statut de réfugié permanent au Canada et la protection des Nations Unies.

           30. Que pensez-vous qu'il va arriver maintenant dans votre procès ?
                — Je ne sais pas. Mon avocat est à la cour et cherche à obtenir un report du procès d'extradition, parce que le gouvernement canadien ne m'autorisera pas à assigner des témoins états-uniens très importants, issus du Pentagone ou d'autres endroits.

           31. Est-ce que la guerre contre le terrorisme a d'autres buts que ce qu'on en a dit aux peuples du monde ?
                — Quelle guerre contre le terrorisme ?

           32. Que pensez-vous qu'il va arriver maintenant dans la guerre contre le terrorisme ?
                — Il faudra bien que quelqu'un finisse par dire la vérité. Une fois que ces gens seront traités selon la loi, il n'y aura plus de faux terrorisme répandu autour du globe.

           33. Vous êtes récemment entré en relation avec un journaliste américain nommé Rick Wiles. Quelle est votre opinion de Wiles et quelle fut votre expérience ?
                — Mon opinion de Wiles est qu'il s'agit d'un psychopathe, qui est prêt à imprimer tout ce qui peut lui faire gagner de l'argent. Mon expérience avec lui, c'est que j'ai eu des conversations privées avec lui, qu'il a enregistrées, sans me dire qu'il allait les mettre en ligne sur Internet et les vendre au monde entier. Alors, une fois, je l'ai contacté et je lui ai dit qu'il ne devait pas faire ça, il a répondu qu'il allait les retirer immédiatement. Au lieu de les retirer il a placé une publicité encore plus grande. Il a fait une plus grande publicité ! D'après mon opinion, ce n'est ni un homme d'honneur ni un professionnel. Il a placé mon histoire juste à côté d'un article sur quelqu'un qui a parlé aux extra-terrestres pendant 25 ans. Ouais, c'est vraiment là que je veux voir mon histoire, juste à côté d'un zozo qui parle aux extra-terrestres. Quel idiot ! Alors, maintenant, il vend cet entretien audio avec moi pour 20$ et il garde tout l'argent. Il n'a jamais eu ma permission pour le faire.

           34. Vous êtes récemment entré en relation avec un journaliste américain nommé J.R. Nyquist. Quelle est votre opinion de Nyquist et quelle fut votre expérience ?
                — Ne me lancez pas là-dessus. Mon opinion : Je pense qu'il doit travailler pour le gouvernement. Je ne savais pas qu'il écrivait un article sur moi. Il m'a posé quelques questions. J'ai répondu à quelques questions. Je l'ai enregistré, et alors il est parti dans une digression délirante sur des conneries psychologiques, et je n'ai même pas lu tout l'article tellement ça m'a rendu fou. Il s'est mis à parler des Russes, et tout ça, c'est des foutaises. Il m'a envoyé ce fax sur vous, disant que Ruppert n'était pas mon ami. Il disait que les Russes m'avaient enfermé. La vérité, c'est que c'est le gouvernement américain qui m'a enfermé. C'est un salaud.

           35. Est-ce que toutes ces déclarations sont sur l'enregistrement ?
                — Oui !

* « It's been put to me that there were certain officials who wanted the attacks to happen. » : d'après le contexte, j'estime qu'il veut dire « cela me suggère que. », mais on peut aussi comprendre « On m'a suggéré que. » (NDT)
** « Those entities create specific problems at the creating government's direction. ». Pas compris. (NDT)

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Photocopie de l'original du texte de Vreeland, cliquer ici

Merci pour votre attention,
Meilleure salutation,
do
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