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COBP récidive

Anonyme, Jeudi, Avril 11, 2002 - 16:38

PVR

Le 15 mars de l’an de grâce 2002, comme chaque année à Montréal depuis bientôt 6 ans, a lieu sous l’égide de COBP (hélas) la journée internationale contre la brutalité policière.

Il y en a qui ne comprendront jamais !

C’est dans la tête, viscéral ou génétique, je ne sais pas, mais, ils ne comprendront jamais !

COBP fait partie de ceux-là. Butés, bornés, incompétents, ils récidivent année après année. Répétant inlassablement les mêmes erreurs.

Le 15 mars de l’an de grâce 2002, comme chaque année à Montréal depuis bientôt 6 ans, a lieu sous l’égide de COBP (hélas) la journée internationale contre la brutalité policière. Sous une température merdique, -10, -15 degrés, près de 400 personnes inconscientes se sont présentés au rendez-vous de la manifestation au carré Berry. Petit biscuit en forme de cochon et musique à gogo étaient offerts en tant que dernier repas aux futurs condamnés.
Une heure plus tard (max) 371 manifestants étaient (sans difficulté) encerclés et arrêté par la police !

Pour arrêter plusieurs centaines de manifestants, cela prend quelques centaines de policiers ! Ils étaient visibles les cochons ! Ils ne se cachaient pas !

Malgré ça, les manifestants ont continué à avancer vers l’abattoir ! Et COBP les a laissés faire !

Il faut dire que la camionnette de COBP suivait la manifestation. En avant c’est trop dangereux ! Comment peut-on guider ou modifier la marche d’une manif lorsqu’on est en arrière de celle-ci, prêt à foutre le camp au moindre problème ?

Quand il y a des manifestations, la police a souvent recours à la méthode du filet, qui consiste à encercler un grand nombre de personnes, coupable présumé, pour les arrêter et les accuser. Peu importe qu’on ait des preuves ou non. C’est connu, archi connu. COBP qui connaît pourtant la musique se fait attraper, chaque année, par la même stratégie policière.

Pourtant, avec un tout petit peu de matière grise, il n’est pas difficile de limiter les dégâts.

1) Cela prend d’abord un centre de commandement. Cela pourrait être une camionnette anonyme garée à proximité du lieu de rassemblement. Et une personne qui décide ! Pas un collectif d’incompétent. Dans la camionnette, un balayeur d’onde branché sur la longueur d’onde des policiers, plus des walkies-talkies. Un plan détaillé du ou des quartiers traversés par les manifestants.

2) Repérer l’ennemi. (les flics) Quatre éclaireurs munis de walkie-talkie s’en chargeront. Le premier en avant de la manifestation, le deuxième en arrière, le troisième à gauche et le dernier du côté droit. La distance entre les éclaireurs et les manifestants devra être au minimum de 50 à 100m en avant et en arrière. Sur les côtés, une à deux rues parallèles à la manifestation. Leur travail consistera à communiquer au centre de commandement l’emplacement et le déplacement des policiers de façon a éviter l’encerclement ! Le travail des éclaireurs est excessivement important. Ils sont les yeux du centre de commandement. Leur travail commence de 30 à 45 minutes avant que la manifestation ne se mette en marche. Ce n’est que lorsqu’ils ont parfaitement repéré et transmis au poste de commandement l’emplacement précis et la quantité de policiers déployés, que la manifestation peut se mettre en marche.

3) Dans le poste de commandement, reporter sur le plan à l’aide d’épingle de couleur l’emplacement et la quantité de policier. La couleur indiquant la quantité approximative du groupe. Déplacer les épingles lorsque les policiers se déplacent !

4) Cela prend, à la tête de la manifestation des leaders. Ils seront en communication téléphonique ou walkie-talkie, avec le centre de commandement. Leur travail consistera à guider les manifestants d’après les indications reçues, de façon à éviter les policiers.

5) Ne pas être ou devenir paranoïaque. Les journalistes, photographe ou cameraman font leurs métiers. Une belle photo peut faire le tour du monde ! Pour ne pas être reconnu, une cagoule est très utile...

6) Ne pas se plaindre après coup d’avoir été arrêté et emprisonné si on n’a rien fait pour l’éviter...

7) Ne pas organiser de manifestation si l’on n’en est pas capable !

Décidément, faut tout leur dire !

PVR

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