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La gauche québécoise se regroupera dans un parti

Anonyme, Samedi, Mars 30, 2002 - 12:56

UFP

La gauche québécoise se regroupera dans un parti unifié qui sera fondé en juin.

Les perspectives en vue de la mise sur pied d'un parti unifiant la gauche québécoise sont en train de se matérialiser et l'on assistera, les 15 et 16 juin prochains, à la fondation d'une nouvelle formation politique que l'on désigne provisoirement sous le nom d'Union des forces progressistes. Cette dernière regroupera, en plus des membres des partis de gauche existants, des militantEs en provenance d'associations populaires et de syndicats ainsi que des citoyenNEs jusqu'ici sans affiliation partisane.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Montréal, le 28 mars 2002

La gauche québécoise
se regroupera dans un parti unifié qui sera fondé en juin

Les perspectives en vue de la mise sur pied d'un parti unifiant la gauche québécoise sont en train de se matérialiser et l'on assistera, les 15 et 16 juin prochains, à la fondation d'une nouvelle formation politique que l'on désigne provisoirement sous le nom d'Union des forces progressistes. Cette dernière regroupera, en plus des membres des partis de gauche existants, des militantEs en provenance d'associations populaires et de syndicats ainsi que des citoyenNEs jusqu'ici sans affiliation partisane. Une première étape sera franchie, les 4 et 5 mai prochains, par la tenue d'un forum où les militantEs discuteront du contenu de la plate-forme et des statuts que les congressistes seront appelés à adopter lors de la fondation du nouveau parti.

Ces nouvelles ont été annoncées, aujourd'hui à Montréal, par Paul Cliche, porte-parole de l'Union des forces progressistes (UFP) conjointement avec ceux des trois partis composant cette coalition, soit Paul Rose, chef du Parti de la démocratie socialiste (PDS), Thérèse Hamel, membre du Comité national de coordination du Rassemblement pour l'alternative progressiste (RAP) et André Parizeau, président du Parti communiste du Québec (PCQ). Les porte-parole se sont dits convaincus que la fondation de ce parti marquera une étape décisive dans le processus d'unification de la gauche politique au Québec ainsi que dans le renforcement de ses liens avec de larges secteurs de la gauche sociale, composée d'une myriade d'associations populaires et étudiantes, de syndicats, du mouvement féministe, des groupes communautaires, écologistes, internationalistes aussi bien que régionalistes, ainsi que de ceux qui se vouent à la lutte antimondialisation. Des liens étroits et une solidarité agissante entre la gauche politique et la gauche sociale sont essentiels pour deux raisons, ont-il expliqué. D'abord pour permettre la mise sur pied et le développement d'un parti de masse capable de faire face victorieusement aux partis traditionnels lors des élections. Mais aussi parce que le futur parti n'aura pas comme seule activité que de participer à des élections. Présent sur le terrain des luttes sociales il s'efforcera d'en être l'expression et d'en établir la jonction avec le domaine politique.

Une évolution rapide : de la coalition au parti unifié en un an La création du parti unifié s'inscrit dans la foulée du colloque sur l'unité de la gauche du printemps 2000 auquel quelque 700 militantEs ont participé. Les consensus établis lors de ce dernier ont résulté en la création d'un comité de liaison qui coordonne depuis la plupart des activités auxquelles se livrent les partis de gauche sur le terrain. Le véritable coup d'envoi du processus d'unification est toutefois survenu lors de l'élection partielle qui a eu lieu dans la circonscription de Mercier en avril 2001 alors qu'une coalition temporaire a appuyé pour la première fois un candidat unitaire de la gauche, Paul Cliche, qui a obtenu 24,2% des votes. La réussite de ce test a permis la mise sur pied, deux mois plus tard seulement, d'une coalition formelle, l'Union des forces progressistes (UFP), composée des trois partis mentionnés plus haut à laquelle sont venues s'ajouter progressivement des associations de l'UFP au niveau local (Gouin, Mercier et bientôt Rosemont et Ste-Marie-St-Jacques) ainsi qu'au niveau régional (Outaouais, Montérégie et Québec). Ces dernières, en plus de regrouper à la base les membres des partis politiques, sont aussi composées d'une forte proportion de militantEs sans affiliation partisane parmi lesquels on remarque la présence de plus en plus nombreuse de jeunes. Les choses ont évolué rapidement depuis l'automne dernier. En octobre puis en décembre, les congrès du PDS puis du RAP se sont tour à tour déclarés prêts à mettre fin à leur existence en tant que partis reconnus légalement afin de fonder un " parti fédéré ". Le refus du directeur général des élections, confirmé par la Cour supérieure, d'accorder une existence légale à la coalition en inscrivant le nom de l'UFP sur les bulletins de vote lors des élections complémentaires du 1er octobre dernier dans Blainville, Jonquière et Laviolette a joué un rôle important dans cette décision. Devant la tournure des événements, le Comité de liaison de l'UFP a décidé, en janvier, de coordonner l'organisation du congrès de fondation du futur parti unifié et a mis en branle un processus démocratique participatif pour préparer la plate-forme et les statuts de la nouvelle formation. Quant au troisième parti membre de la coalition, le PCQ, il tiendra ses prochaines assises une semaine avant le congrès de fondation du parti unifié. La question des rapports entre les composantes de l'UFP sera alors au cœur des débats. À noter que les militantEs qui s'apprêtent à mettre sur pied la nouvelle formation affichent une attitude ouverte face aux partis et aux groupes qui, sans joindre ses rangs, partagent des affinités idéologiques avec elle. C'est ainsi que, malgré leur vif désir de recueillir un maximum d'adhésions, ces derniers ne perdent pas de vue leur but qui est de continuer à progresser vers l'unité la plus complète possible de la gauche. Dans cette optique ils souhaitent donc établir les formes de collaboration jugées les mieux appropriées dans la défense des causes communes.

Un parti qui combattra la mondialisation néolibérale Il ressort aussi nettement des discussions qui ont eu lieu jusqu'ici parmi les militantEs que la plate-forme qu'adoptera le nouveau parti s'affirmera résolument contre la mondialisation néolibérale dont le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA). Il offrira ainsi à la population québécoise une véritable alternative aux trois partis actuellement représentés à l'Assemblée nationale qui en sont les défenseurs et lui servent de courroie de transmission. Une autre revendication majeure sera l'instauration d'un mode de scrutin proportionnel permettant à toutes les tendances politiques d'être représentées de façon équitable au Parlement ainsi qu'à tous les votes de compter et d'avoir le même poids. La forme que pourra prendre les structures du futur parti unifié soulèvera aussi beaucoup d'intérêt parmi les militantEs. Diverses formules novatrices sont envisagées et feront l'objet des discussions qui auront lieu à la base d'ici le congrès de la mi-juin notamment lors du forum du début de mai.

Pour informations :

Paul Cliche, (514) 256-8949;
Monique Moisan, (514) 272-3153;
Thérèse Hamel, (450) 433-0245;
André Parizeau, (514) 731-4391

www.lagauche.com


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