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Argentine et FMI

vieuxcmaq, Lundi, Janvier 14, 2002 - 12:00

Santa Claus (cdesjardins10@hotmail.com)

Dernières nouvelles de la crise financière en Argentine : Duhalde s'oppose au FMI (ou du moins il veut le faire croire, après en avoir profité pendant trente ans depuis l'époque Menem), tout en maintenant les restrictions bancaires. Il reste peut-être encore un peu d'argent à prendre dans les caisses avant de partir?

Le gouvernement argentin s'en prend au FMI
BUENOS AIRES (AFP) - Le gouvernement argentin s'est opposé samedi à l'ingérence du FMI dans la définition de son plan anti-crise, dont il envisage d'assouplir certains aspects afin de calmer la colère de la rue qui s'est violemment manifestée contre lui pour la première fois cette fin de semaine.
"Franchement, nous n'avons pas besoin que toutes les deux minutes un fonctionnaire du FMI nous dise de quelle façon nous devons suivre la voie sur laquelle nous nous sommes engagés il y a sept jours à peine", a déclaré le vice-ministre argentin de l'Economie, Jorge Todesca.

Il a durement critiqué la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), Anne Krueger, qualifiant sa position d'"incohérente" et d'"offensante" à l'égard de l'Argentine. Que les fonctionnaires du Fonds "parlent le moins possible et dans la mesure où ils n'ont rien d'intéressant à dire, qu'ils nous laissent travailler quelques jours de plus pour stabiliser la situation économique et sociale, et nous aurons un plan à présenter au FMI pour renouer avec l'aide internationale", a affirmé Todesca.

Mme Krueger avait estimé vendredi que "tant qu'il n'y aura pas un programme économique relativement cohérent qui offre des engagements à moyen terme", le FMI ne pourra "entamer des négociations" avec l'Argentine pour la restructuration de sa dette (141,252 milliards de dollars) et un prêt éventuel, estimé entre 15 et 20 milliards de dollars. Dans une lettre adressée au ministre argentin de l'Economie Jorge Remes Lenicov, elle avait prôné un flottement total du peso et de nouvelles mesures de rigueur budgétaire.

Supprimant la parité peso-dollar, en vigueur depuis 1991, le gouvernement argentin a instauré un double système de change avec un taux fixe d'un dollar pour 1,40 peso pour les transactions extérieures (soit une dévaluation de 28,6%), et un flottement de la monnaie nationale pour les autres opérations. Au premier jour de l'entrée en vigueur de cette mesure, vendredi, le dollar s'échangeait sur le marché libre entre 1,60 et 1,70 peso, soit environ 40% de dévaluation, ce que Todesca a qualifié de "comportement raisonnable".

Le président Eduardo Duhalde s'est entretenu avec des membres de son gouvernement, nommés le 3 janvier, sur l'éventuelle modification des restrictions bancaires qui empêchent les Argentins de disposer librement de leur argent depuis plus d'un mois. Afin de calmer les Argentins, qui craignent de voir fondre leurs économies et veulent récupérer leur argent bloqué, le gouvernement envisageait samedi de leur proposer de changer en pesos le montant de leurs comptes d'épargne en dollars afin qu'ils puissent les récupérer plus rapidement.

Un assouplissement des restrictions bancaires "fait partie des options en cours d'analyse", a déclaré Todesca, en précisant que "personne n'envisage une pesification forcée". Il a cependant souligné qu'il n'y aurait "pas de modifications" du plafond des retraits en espèces sur les comptes en pesos "parce que les conditions ne sont pas réunies pour le faire". Depuis l'instauration de ces restrictions début décembre par le précédent gouvernement, l'équivalent de quelque 60 milliards de dollars sont bloqués sur des comptes ouverts en dollars ou en pesos du temps de la parité entre les deux monnaies.

S'il invite les Argentins à convertir en pesos leur épargne en dollars, le gouvernement devra en outre définir à quel taux ces opérations pourront être réalisées. Il a augmenté cette semaine le plafond des retraits en pesos de 1.000 à 1.500 pour les comptes bancaires, et à 1.200 pour les comptes d'épargne. Mais il avait précisé jeudi que les dépôts en dollars restaient bloqués au moins jusqu'en 2003. Le soir même des dizaines de milliers de personnes manifestaient à Buenos Aires, en tapant sur des casseroles, pour réclamer la restitution de leur argent.

Samedi, l'influent sénateur péroniste Ramon Puerta a averti qu'il ne voyait pas d'autre issue que la "guerre civile" en cas d'échec du plan Duhalde pour sortir le pays de la crise, estimant que "toutes les autres alternatives ont échoué".

Source : http://fr.news.yahoo.com/020113/202/2f7c6.html

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11/01/02
BUENOS AIRES (Reuters) - Pour protéger un peso fragilisé par l'abandon de la parité avec le dollar, le gouvernement argentin a renforcé les restrictions bancaires, provoquant une nouvelle vague de manifestations pacifiques mais tendues.
Des milliers d'Argentins ont tapé sur des pots et des casseroles à leurs balcons, tandis que d'autres bloquaient les principaux carrefours de Buenos Aires, au cours de la plus importante démonstration de frustration populaire depuis la prise de fonctions du président Eduardo Duhalde la semaine dernière.
La très grande majorité des manifestants s'est ensuite dispersée dans le calme. Quelques casseurs isolés ont toutefois brisé les fenêtres de certaines banques, détruit des cabines téléphoniques et pillé au moins un supermarché. La police a lancé des salves de gaz lacrymogène.

Ces manifestations - bien plus calmes que celles qui ont acculé les deux prédécesseurs de Duhalde à la démission en décembre - surviennent à la veille de la réouverture du marché des changes et des banques, après trois semaines de fermeture, annoncée jeudi par la Banque d'Argentine.

Pour protéger le peso, dont la cotation débutera à 10h00 (13h00 GMT) lors de l'ouverture du marché des changes, le gouvernement a décidé d'interdire pendant au moins un an les retraits sur certains comptes bancaires.

Tous les dépôts courants supérieurs à 10.000 dollars et les comptes d'épargne supérieurs à 3.000 dollars seront transformés en dépôts à terme fixe. Ils seront bloqués pendant un an, afin d'éviter une ruée aux guichets des banques.

Les dernières mesures gouvernementales réduisent également la quantité de monnaie en circulation, ce qui réduit les chances d'un affaiblissement trop rapide du peso. Ces nouvelles restrictions bancaires ont exaspéré les Argentins, qui avaient déjà très mal accueilli la décision du précédent président Fernando de la Rua de limiter les retraits bancaires à 1.000 dollars par mois, début décembre, pour sauver un système financier exsangue.

Des centaines de manifestants se sont rassemblés jeudi après-midi devant la Cour suprême, qui n'a pas cherché à s'opposer à ces mesures. Par ailleurs, les analystes s'attendent à un faible volume d'échange sur les marchés pour leur réouverture ce vendredi, en raison de la pénurie d'espèces. Désormais, l'Argentine disposera d'un double taux de change - un peso fixe s'échangeant à 1,4 pour un dollar américain et un peso flottant officieux destiné essentiellement aux touristes. Mais avant même l'entrée en vigueur de la dévaluation de 28,5% du peso, le dollar s'échangeait contre 1,5 ou 1,6 pesos dans les rues de Buenos Aires.



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